ORDO
Feria IV 24 Aprilis 2024
Octavo Kalendas Maii, luna quintodecima.
Tempus paschalis
Hebdomada IV Paschæ
De Ea.
vel: S. Fidelis a Sigmaringen, presbyteri et martyris.
Natus est in oppido Sigmaringen, in Germania, anno 1578; inter Fratres Minores Capuccinos adscriptus, vitam duxit vigiliis et orationibus asperam. In prædicatione verbi Dei assiduus, iussus a S. Congregatione de Propaganda Fide ut rectam doctrinam in Rætia firmaret. Anno tamen 1622 ab hæreticis ad necem petitus Sevisii (Seewis), in Helvetia, martyr occubuit.
Divínum offícium, cursus :
Monásticis antiphonale monásticum 2009 cum cantu
Sæculáris (liturgia horárum 1985 sine cantu)
Aujourd’hui on manque à Laudes le troisième psaume. Merci bien.
Les heures en latin ? Mais c’est bien sûr… par fidélité au second Concile du Vatican !
Il n’est pas nécessaire d’épiloguer sur les hymnes franco-françaises à teneur spirituelle réduite ou sur les traductions approximatives.
La simple fidélité et l’obéissance à la constitution Sacrosanctum Concilium suffit !
Voyez ce que dit ce texte :
36. La langue liturgique
1. L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins
Même si les paragraphes suivants ouvrent la possibilité d’utiliser d’autres langues si le besoin est avéré, il est clair qu’à moins de n’y rien comprendre c’est en latin qu’il faut réciter les heures… et la Messe.
texte sur le site du vatican :
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19631204_sacrosanctum-concilium_fr.html
Bien d’accord avec vous !
Entré au séminaire en 1969, j’ai du choisir la langue dans laquelle je prierai le bréviaire. Comme vous, je suis allé voir le texte de Vatican II. Et j’ai choisi le latin.
Lire les lectures de Saint Augustin et des autres Pères et Docteurs latins dans leur langue est une grâce ; lire les psaumes dans la langue où ces auteurs les ont lus, c’est aussi une grâce !
Et puis il y a une question de sacré. Dieu est certes immanent, mais Il est aussi transcendant. Est sacré est ce qui permet de faire le passage des réalités de ce monde vers les réalités de l’autre monde, donc de l’immanence à la transcendance. Avoir une langue liturgique différente de la langue des autres usages quotidiens contribue à ce passage