Nonis Februarii, luna vigesima quinta.
1. Memória sanctórum Pauli Miki et sociórum, mártyrum, Nagasákii in Iapónia. Ingravescénte persecutióne contra christiános, octo presbyteri ve1 religiósi e Societáte Iesu aut ex Ordine Fratrum Minórum, sive ex Európa missi sive in Iapónia nati, atque septem et decem láici comprehénsi áspera ludíbria perpéssi et cápite damnáti sunt. Qui omnes, étiam púeri, pro christiáno nómine, simul crúcibus affíxi sunt, gaudéntes quóniam eis datum erat eódem modo quo Christus mori.
(En Belgique, Mémoire de saint Amand, n° 7, au lendemain).
Quorum nomina: sancti Ioannes de Goto Soan, I acobus Kisai, religiosi e Societate Iesu; Petrus Baptista Blázquez, Martinus ab Ascensione Aguirre, Franciscus Blanco, presbyteri ex Ordine Fratrum Minorum; Philippus a Iesu de Las Casas, Gundisalvus García, Franciscus a Sancto Michaele de la Parilla, religiosi ex eodem Ordine; Leo Karasuma, Petrus Sukejiro, Cosmas Takeya, Paulus Ibaraki, Thomas Dangi, Paulus Suzuki, catechistæ; Ludovicus Ibaraki, Antonius, Nlichael Kozaki et Thomas, eius filius, Bonaventura, Gabriel, Ioannes Kinuya, Matthias, Franciscus de Meako, loachim Sakakibara, Franciscus Adauctus, neophytæ.
1. Mémoire de saint Paul Miki et de ses compagnons, martyrs à Nagasaki, en 1597. Quand la persécution contre les chrétiens s’aggrava au Japon, huit prêtres ou religieux de la Compagnie de Jésus ou de l’Ordre des Mineurs, soit envoyés depuis l’Europe, soit nés au Japon, et dix-sept laïcs furent arrêtés, soumis à des moqueries pénibles et condamnés à mort. Tous, même les enfants, furent mis en croix ensemble, joyeux qu’il leur ait été donné de mourir de la même manière que le Christ. (En Belgique, la mémoire est renvoyée au lendemain).
2. Arvérnæ in Aquitánia, sancti Antoliáni, mártyris.
2. Chez les Arvernes, au IIIe siècle, saint Antolien, martyr.
3. Emesæ in Syria, commemorátio sancti Silváni, epíscopi, qui, cum eídem Ecclésiæ annos quadragínta præfuísset, tandem, sub Maximíno imperatóre, una cum Luca diácono et Mócio lectóre feris obiéctus martyrii palmam accépit.
3. Commémoraison de saint Silvain, évêque d’Émèse en Syrie et martyr. Après avoir dirigé cette Église pendant quarante ans, il fut, sous l’empereur Galère, vers 211, jeté aux bêtes avec le diacre Luc et le lecteur Mocius, et reçut ainsi la palme du martyre.
4. Cæsaréæ in Cappadócia, sanctórum Dorothéæ, vírginis, et Theóphili, scholástici, mártyrum.
4. À Césarée de Cappadoce, les saints martyrs Dorothée, vierge, et Théophile, avocat.
5*. Ardáchæ in Hibêrnia, sancti Melis, epíscopi.
5. À Ardagh en Irlande, à la fin du Ve siècle, saint Mel, évêque.
6. Atrébati in Gállia Bélgica, sancti Vedásti, epíscopi, qui a sancto Remígio, Reménsi epíscopo, in urbem vastátam missus, Clodovéum regem catechizávit, Ecclésiam restitútam annos círciter quadragínta rexit et apud pópulos adhuc pagános huius regiónis evangelizatiónis opus perfécit.
6. À Arras, en 540, saint Vaast (Gaston), évêque. Prêtre de Toul, il catéchisa le roi Clovis, fut envoyé par saint Remi comme évêque à Arras, où il restaura cette Église ruinée après l’invasion d’Attila, la gouverna pendant une quarantaine d’années et poursuivit l’œuvre d’évangélisation des peuples encore païens de la région.
7. Elnóne item in Gállia Bélgica, deposítio sancti Amándi, epíscopi Traiecténsis ad Mosam, qui multas per províncias seu gentes ad Slavos usque verbum Dei annuntiávit tandémque in monastério, quod exstrúxerat, mortálem vitam absólvit.
7. À Elnone sur la Scarpe, qui prit ensuite son nom (Saint-Amand-les-Eaux), en 675 ou 676, la mise au tombeau de saint Amand, évêque. De l’île d’Yeu où il fut moine, il partit annoncer la parole de Dieu en Gaule Belgique. Il fut attaché au siège de Maastricht, mais, après trois ans, préféra rester évêque missionnaire, fondant des communautés et des monastères pour être des centres de rayonnement chrétien. Il acheva sa vie dans l’abbaye qu’il avait fondée et où il s’était retiré.
8*. In pago Tungrénsi in Brabántia Austrásiæ, sanctæ Renúlæ seu Reiníldis, abbatíssæ monastérii Eikénsis.
8. Au pays de Tongres dans le Brabant, au VIIIe siècle, sainte Renule ou Renilde, abbesse du monastère d’Eiken.
9. Prænéste in Látio, sancti Guaríni, epíscopi, vitæ austeritáte et amóre páuperum præclári.
9. À Palestrina dans le Latium, en 1159, saint Guérin, évêque, célèbre par l’austérité de sa vie et son amour des pauvres.
10*. Scaræ in Suécia, sancti Brinólfi Algotsson, epíscopi, navitáte pro Ecclésia et sciéntia conspícui.
10*. À Skara en Suède, l’an 1319, saint Brinolf Algotsson, évêque, remarquable par son activité pour l’Église et par sa science.
11*. Angris prope Salérnum in Campánia Itáliæ, beáti Alphónsi Maríæ Fusco, presbyteri, qui, ministério inter agrícolas déditus, institutióni iúvenum, præsértim páuperum orphanorúmque, semper consúluit et Congregatiónem Sorórurn a Sancto Ioánne Baptísta fundávit.
11*. À Agri, près de Salerne en Campanie, l’an 1910, le bienheureux Alphonse-Marie Fusco, prêtre. Adonné au ministère près des paysans, il s’employa sans trêve à la formation des jeunes, surtout des pauvres et des orphelins, et fonda la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste.
12*. Neápoli in Campánia, beáti Angeli de Fúrcio, presbyteri ex Ordine Sancti Augustíni, zelo regni Dei insígnis.
12*. À Naples en Campanie, en 1327, le bienheureux Ange de Furci, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, ardent de zèle pour le règne de Dieu.
13*. Iri loco Pirolta d'Adda pagi Creménsis in Itália, beáti Francísci Spinelli, presbyteri, qui inter vexatiónes et diutúrnas difficultátes patiénter tolerátas Congregatiónem Sorórum ad adorándum Sanctíssimum Sacraméntum fundávit et rexit.
13*. À Rivolta d’Adda près de Crémone en Lombardie, l’an 1913, le bienheureux François Spinelli, prêtre, qui, au milieu de contrariétés et de difficultés, longtemps et patiemment supportées, fonda et dirigea une Congrégation de Sœurs pour l’adoration du Saint-Sacrement.
14. In civitáte Durángo in México, sancti Matthǽi Correa, presbyteri et mártyris, qui, persecutióne contra Ecclésiam sæviénte, secréta in confessiónibus audíta reveláre iussus recusávit, quaprópter martyrii corónam suscépit.
14. À Durango au Mexique, en 1927, saint Matthieu Correa, prêtre et martyr. Quand sévit la persécution contre l’Église, sommé de révéler des secrets entendus en confession, il refusa et fut pour cela fusillé devant le cimetière.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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