Sexto Idus Februarii, luna vigesima octava.
1. Alexandríæ in Ægýpto, commemorátio sanctæ Apollóniæ, vírginis et mártyris, quæ post multa ac crudélia persecutórum torménta, cum ímpia verba proférre recusavísset, flammis se dari máluit quam a fide defícere.
1. Commémoraison de sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie. Au témoignage de l’évêque saint Denis, la dernière année de l’empereur Philippe, en 249, dans une émeute, les païens se saisirent d’elle, lui firent tomber toutes les dents en lui frappant les mâchoires, puis menacèrent de la jeter vivante dans un bûcher si elle ne prononçait pas avec eux des formules impies. Elle délibéra un moment en elle-même, puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s’élança dans le feu, plus prompte à affronter la mort que ses persécuteurs à préparer le supplice.
2. Iterri Alexandríæ, pássio plurimórum sanctórum mártyrum, qui ab ariánis, dum in ecclésia synáxim agébant, divérso mortis génere interémpti sunt.
2. Commémoraison de beaucoup de saints martyrs, qui furent massacrés à Alexandrie par les ariens, alors qu’ils étaient assemblés pour la liturgie dans l’église de Saint-Théonas, vers 375.
3. Lemelléfæ in Africa, commemorátio sanctórum Primi et Donáti, diaconórum et mártyrum, qui in tutándo altári in ecclésia item ab hæréticis occísi sunt.
3. Commémoraison des saints Prime et Donat, diacres et martyrs, qui, à Lémelé en Afrique, s’étaient enfermés dans l’église pour protéger l’autel et furent mis à mort par des donatistes, vers 361.
4. In monte prope Apaméam in Syria, sancti Marónis, eremítæ, veheménti pæniténtiæ et interióri vitæ magnópere déditi, apud cuius sepúlcrum célebre eréctum est monastérium, unde nátio póstea ipsíus nómini ascrípta oríginem duxit.
4. Sur la montagne près d’Apamée en Syrie, vers 423, saint Maron, ermite, qui se donna de tout son cœur à une pénitence et une vie intérieure profonde. Sur sa tombe fut construit un monastère célèbre, d’où tire son origine la nation qui plus tard portera son nom.
5*. In monastério Landaviénsi Cámbriæ, sancti Teliávi, epíscopi et abbátis, cuius exímios labóres multæ ecclésiæ tarn in Cámbria et Cornúbia quam in Armórica célebrant.
5*. Au monastère de Llandaff au pays de Galles, en 560, saint Téliau, évêque et abbé, dont de nombreuses églises aussi bien en Galles qu’en Cornouailles et en Armorique célèbrent les éminents travaux.
6. Canúsii in Apúlia, sancti Sabíni, epíscopi, qui amícus fuit sancto Benedícto et Constantinópolim Románæ sedis legátus missus est, ut rectam fidem ab hæresi monophysíta defénderet.
6. À Canossa en Apulie, vers 566, saint Sabin, évêque, qui fut ami de saint Benoît et envoyé à Constantinople comme légat par le pape saint Agapit pour défendre la foi orthodoxe contre l’hérésie monophysite.
7. Altomónte super Sambram in Hannónia, tránsitus sancti Ansbérti, qui fuit abbas Fontanellénsis et póstea epíscopus Rothomagénsis, in exsílium a Pippíno príncipe relegátus.
7. À Hautmont sur la Sambre, dans le Hainaut, vers 695, le trépas de saint Ansbert, qui fut abbé de Fontenelle puis évêque de Rouen et mourut relégué en exil par le maire du palais Pépin d’Héristal.
8*. In Bavária, commemorátio sancti Altónis, abbátis, qui, ex Hibérnia oriúndus, in silva huius regiónis monastérium exstrúxit, ipsíus nómine póstea vocátum.
8*. En Bavière, commémoraison de saint Alton, abbé, au VIIIe siècle. Irlandais d’origine, il construisit dans la forêt de cette région un monastère, qui prit ensuite son nom.
9*. Nucériæ in Umbria, sancti Raináldi, epíscopi, iam mónachi Camaldulénsis Fontis Avellánæ, qui, episcopále munus exércens, monásticæ vitæ hábitum tenáciter retínuit.
9*. À Nocera en Ombrie, l’an 1222, saint Rainald, évêque, qui fut moine camaldule à Font-Avellane et, devenu évêque, retint avec ténacité son genre de vie monastique.
10*. Primiliáni ad Mare prope Barcinónem in Hispánia, sancti Michǽlis (Francísci Aloysii) Febres Cordero, religiósi e Frátribus Scholárum Christianárum, qui in urbe Concha in Æquatória quadragínta fere annos litterárum stúdia promóvit, deínde in Hispánia símplici ánimo ad perféctam observántiam régulæ se cóntulit.
10*. À Premia de Mar, près de Barcelone en Catalogne, l’an 1910, saint Michel (François Febres Cordero), frère des Écoles chrétiennes, qui promut l’étude des lettres pendant près de quarante ans à Cuenca en Équateur, et, retiré en Espagne, s’appliqua avec simplicité à la parfaite observance de la Règle.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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