Tertiodecimo Kalendas Martii, luna octava.
1. In loco Belt Lapdl in regno Persárum, pássio sanctórum
Sadoth, epíscopi Seleucíæ Pérsidis, atque centum vigínti et octo
sociórum, mártyrum, qui, presbyteri, clérici et sacrátæ vírgines, cum
solem adoráre renuíssent, in víncula coniécti sunt et, diris torméntis
diutíssime perlátis, tandem ex senténtia regis trucidáti sunt.
(En France, Mémoire de sainte Bernadette Soubirous, texte au 16 avril, n. 13).
2. Toléti in Hispánia, sancti Helládii, qui, primum aulæ régiæ
publicarúmque rerum rector, abbas Agaliénsis factus est, demum ad
episcopátum Toletánum evéctus caritátis suæ exémpla summópere
exhíbuit.
1. À Beth Lapat dans le royaume perse, en 342, la passion des saints martyrs Sadoth, évêque de Séleucie et Ctésiphon, et cent vingt-huit compagnons, prêtres, clercs et vierges consacrées, qui refusèrent d’adorer le soleil et pour cela furent chargés de chaînes, soumis très longtemps à toutes sortes de tourments terribles et enfin, après la sentence du roi, mis à mort.
3. Constantinópoli, sancti Tarásii, epíscopi, eruditióne et pietáte
insígnis, qui Concílium Nicǽnum Secúndum apéruit, in quo Patres sacrárum
Imáginum cultum vindicavérunt.
2. À Tolède en Espagne, l’an 632, saint Hellade, qui, après avoir occupé dans sa jeunesse des charges importantes à la cour royale, devint moine, puis abbé d’Agali, enfin promu à l’épiscopat de Tolède, où il donna de grands exemples de charité.
4*. In monastério Céntulæ in pago Gálliæ Ambianénsi, sancti
Angilbérti, abbátis, qui, offíciis palatínis et militáribus postpósitis,
Bertha uxóre consentiénte, quæ ipsa sacro amícta est velo, ad vitam
monásticam se cóntulit et Céntulæ cœnóbium felíciter rexit.
3. À Constantinople, en 806, saint Taraise, évêque, d’un savoir et d’une piété remarquables, qui ouvrit le second Concile de Nicée, où les Pères rétablirent le culte des saintes images.
5*. Conímbriæ in Lusitánia, sancti Theotónii, qui bis Hierosólymam
peregrinátus est et, custódia Sancti Sepúlcri recusáta, in pátriam
revérsus Congregatiónem Canonicórum Regulárium Sanctæ Crucis
instítuit.
4*. Au monastère de Centule dans le Ponthieu, en 814, saint Angilbert, abbé. Après avoir quitté ses charges au palais de Charlemagne et à l’armée, il se retira dans la vie monastique, avec le consentement de son épouse, qui elle-même prit le voile des femmes consacrées, et il dirigea avec succès l’abbaye de Centule.
6*. Romæ, beáti Ioánnis Fæsuláni, cognoménto Angélici, presbyteri ex
Ordine Prædicatórum, qui, Christo semper adhærens, quod intus
contemplabátur ita in pictúris expréssit, ut ad supérna hóminum
extólleret mentes.
5*. À Coïmbra au Portugal, vers 1162, saint Théotone, qui fit deux fois le pèlerinage de Jérusalem, refusa la garde du Saint-Sépulcre, et à son retour dans sa patrie, la seconde fois, fonda la Congrégation des Chanoines réguliers de la Sainte Croix.
7*. Londínii in Anglia, beáti Guliélmi Harrington, presbyteri et
mártyris, qui, e comitátu Eboracénsi oriúndus, sub Elísabeth regína
Prima ob sacerdótium accéptum atque in Anglia proféssum cápite damnátus,
Tybúrni corónam martyrii consecútus est.
6*. À Rome, en 1455, le bienheureux Jean de Fiesole, surnommé l’Angélique, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui, toujours attaché au Christ, exprima dans sa peinture ce qu’il contemplait intérieurement, pour élever l’esprit des hommes vers les réalités d’en-haut.
8*. Apud Londínium item in Anglia, beáti Ioánnis Pibush, presbyteri
et mártyris, qui plúries ac din in cárcere cónditus, dein sub eádem
regína propter sacerdótium cápite damnátus, Southvárci láqueo suspénsus
est ferróque exenterátus.
7*. À Londres, en 1594, le bienheureux Guillaume Harrington, prêtre et martyr. Originaire du comté d’York, condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, pour avoir reçu le sacerdoce et l’avoir exercé en Angleterre, il fut pendu et éventré à Tyburn.
9. In urbe Uciaménsi provínciæ Hubei in Sinis, sancti
Francísci Régis Clet, presbyteri e Congregatióne Missiónis et mártyris,
qui trigínta annos inter máximas ærúmnas Evangélium nuntiávit,
quaprópter post acérbam captivitátem, ab apóstata decéptus, ob
christiánum nomen strangulátus est.
8*. À Londres également, en 1601, le bienheureux Jean Pibuch, prêtre et martyr. Sous le même règne, après avoir été plusieurs fois et longuement détenu en prison, il fut condamné à mort en raison de son sacerdoce et subit à Southwark les supplices habituels.
10. In civitáte Swindon item in Sinis, sancti mártyris
Ioánnis Petri Néel, presbyteri e Societáte Missiónum Parisiénsi ad
éxteras gentes, qui, eo quod fidem prædicavísset accusátus, ad equi
caudam alligátus et veheménti cursu tractus, omni génere ludibriórum
pœnísque afféctus, tandem abscísso cápite occúbuit. Cum eo supplícium
passi sunt et sancti mártyres Martínus Wu Xuesheng, catechísta, Ioánnes
Zhang Tianshen, neóphytus, et Ioánnes Chen Xianheng.
9. Près de Ou-tchang-fou, dans la province chinoise de Hubei, en 1820, saint François-Régis Clet, prêtre de la Congrégation de la Mission et martyr. Après tente ans passés à annoncer l’Évangile au milieu des plus grandes épreuves, dénoncé par un païen, il fut réduit à une captivité rigoureuse, soumis à de nombreux interrogatoires suivis de tortures et enfin étranglé, à cause du nom chrétien.
11*. Bérgomi in Itália, beátæ Gertrúdis (Catharínæ) Comensoli,
vírginis, quæ ad adorándum Sanctíssimum Sacraméntum et iuventútem
instituéndam religiosárum Congregatiónem fundávit.
10. À Guizhou également en Chine, l’an 1862, saint Jean-Pierre Néel, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Accusé, sous l’empereur Tu Duc, d’avoir prêché la foi chrétienne, il fut attaché par les cheveux à la queue d’un cheval et traîné violemment avec toutes sortes de moqueries et de punitions et enfin décapité d’un coup de sabre. Avec lui subirent le même supplice les saints martyrs Martin Wu Xuesheng, catéchiste, Jean Zhang Tianshen, néophyte, et Jean Chen Xianheng.
12*. Rosícæ in Polónia, beáti Geórgii Kaszyra, presbyteri e
Congregatióne Clericórum Marianórum et mártyris, qui, bello sæviênte, a
fídei persecutóribus flammis interémptus pro Christo Dómino
occúbuit.
11*. À Bergame en Lombardie, l’an 1903, la sainte Gertrude (Catherine Comensoli), vierge, qui fonda une Congrégation de religieuses pour l’adoration du Saint-Sacrement et l’éducation de la jeunesse. (canonisée le 26 avril 2009 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.