Undecimo Kalendas Martii, luna decima.
1. Alexandríæ, commemorátio sancti Serapiónis, mártyris, qui, sub Décio imperatóre, ita crudelíssimis afféctus est supplíciis, ut cunctæ ei iunctúræ membrórum prius frangeréntur, póstea ipse de superióribus domus suæ locis præcipitarćtur.
1. Commémoraison de saint Sérapion, martyr à Alexandrie vers 248. Sous l’empereur Dèce, il fut si cruellement soumis à la torture que toutes les jointures de ses membres furent brisées et qu’ensuite il fut précipité de l’étage supérieur de sa maison.
2. Commemorátio beatórum quinque mártyrum, qui, sub Diocletiáno imperatóre, Tyri in Phœnícia occísi sunt; primo quidem flagris toto córpore dilaniáti, inde denudáti et in aréna pósiti ac divérsis bestiárum genéribus tráditi, firmam atque immóbilem in iuvenílibus corpóribus constántiam præbuérunt; ex his unus præsértim, nondum vigínti annos natus, nullis constríctus vínculis, bráchiis in crucis modum expánsis, preces ad Deum fundébat; omnes vero a béstiis ante irritátis incólumes, gládio tandem occísi sunt.
2. Commémoraison de cinq bienheureux martyrs qui, en 303, sous l’empereur Dioclétien, furent mis à mort à Tyr, en Phénicie. D’abord déchirés par tout le corps à coups de fouet, puis dépouillés de leurs vêtements, placés dans l’amphithéâtre et exposés à des bêtes féroces de différentes espèces, ils montrèrent dans des corps juvéniles une constance ferme et impassible ; l’un d’eux, en particulier, qui n’avait pas vingt ans, sans être attaché, les bras levés en forme de croix, faisait monter ses prières vers Dieu ; les autres, laissés sains et saufs par les bêtes auparavant excitées, furent enfin tués par l’épée et leurs corps jetés dans la mer.
3. Antiochíæ in Syria, commemorátio sancti Tyranniónis, epíscopi Tyri et mártyris, qui, inde a prima ætáte fide christiána erudítus, únguibus férreis lacerátus cum presbytero Zenóbio, láuream adéptus est.
3. Commémoraison de saint Tyranion, évêque de Tyr et martyr à Antioche de Syrie, en 311. Élevé dans la foi chrétienne dès son plus jeune âge, il eut le corps lacéré par des ongles de fer avec le prêtre Zénobe et obtint la victoire.
4. Tornáci in Gállia Bélgica, sancti Eleuthérii, epíscopi.
4. À Tournai en Gaule Belgique, vers 530, saint Eleuthère, évêque.
5. Sancti Trudónis Fani in Brabántia Austrásiæ, tránsitus sancti Euchérii, epíscopi Aurelianénsis, qui, a Cárolo Martéllo duce propter invidórum calúmnias ad exsílium coáctus, pium refúgium inter mónachos invénit.
5. À Zerkingen dans le Brabant, vers 738, le trépas de saint Eucher, évêque d’Orléans, qui fut forcé de s’exiler par le maire du palais, Charles Martel, à la suite de calomnies d’ennemis envieux et trouva chez les moines un refuge dans l’union à Dieu.
6. Cátanæ in Sicília, sancti Leónis, epíscopi, qui páuperum curæ summópere cavit.
6. À Catane en Sicile, vers 787, saint Léon, évêque, qui prit le plus grand soin des pauvres.
7*. In loco Aljustrel prope Fátimam in Lusitánia, beátæ Hyacínthæ Marto, quæ, quamvis puélla adhuc esset téneræ ætátis, perníciem morbi, quo affécta erat, patiénter pértulit et devotiónem in beátam Maríam Vírginem omni stúdio testáta est.
7*. À Aljustrel près de Fatima, au Portugal, en 1920, la bienheureuse Hyacinthe Marto. Encore toute jeune enfant, elle supporta avec patience la maladie dont elle était affectée et témoigna de toutes ses forces de sa piété envers la Vierge Marie.
8*. In loco Stutthof prope Gedánum in Polónia, beátæ Iúliæ Rodzińska, vírginis e Congregatióne Sorórum Sancti Domínici et mártyris, quæ, pátria in bello vastáta, in campum detentiónis trusa est, ubi letáli morbo affécta ad glóriam cæléstem pervénit.
8*. Au camp de concentration de Stutthof, près de Gdansk, en Pologne, l’an 1945, la bienheureuse Julie Rodzinska, vierge, de la Congrégation des Sœurs dominicaines de l’Immaculée-Conception et martyre. Quand sa patrie fut soumise au régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut arrêtée par des miliciens, internée dans ce camp où elle vint en aide à des juives et mourut du typhus.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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