Decimo Kalendas Martii, luna undecima.
1. Sancti Petri Damiáni, cardinális epíscopi Ostiénsis et Ecclésiæ doctóris, qui, erémum Fontis Avellánæ ingréssus, vitam religiósam strénue promóvit et, angústis Ecclésiæ reformatiónis provehéndæ tempóribus, mónachos ad contemplatiónis sanctitátem, cléricos ad vitæ integritátem, pópulum ad Apostólicæ Sedis communiónem fírmiter revocávit. Ipsíus autem tránsitus Favéntiæ in Flamínia crástina die evénit.
1. Mémoire de saint Pierre Damien, évêque d’Ostie et docteur de l’Église. Entré dans le désert de Font-Avellane, il se fit le promoteur ardent de la vie religieuse et, à une époque difficile de réforme de l’Église, il rappela avec force les moines à la sainteté de la contemplation, les clercs à une vie sans reproche, le peuple à la communion avec le Siège apostolique. Il mourut à Faenza, en Romagne, le 22 février 1072.
2. Commemorátio sancti Eustátii, epíscopi Antiochéni, qui, doctrína célebris, sub Constántio imperatóre ariáno ob cathólicæ fídei defensiónem Traianópolim Thráciæ in exsílium pulsus, ibídem in Dómino requiévit.
2. Commémoraison de saint Eustathe, évêque d’Antioche, célèbre par sa doctrine. Pour avoir pris la défense de la foi catholique, il fut envoyé en exil à Trajanopolis, en Thrace, par l’empereur Constance favorable aux ariens et il entra dans le repos du Seigneur vers 338.
3*. In monastério Grandivallénsi apud Helvétios, sancti Germáni, abbátis, qui, cum áccolas monastérii a manípulo prædatórum laniátos pacíficis verbis deféndere voluísset, vestiméntis spoliátus et láncea perfóssus una cum sancto Randoáldo mónacho occúbuit.
3*. Au monastère de Granfelt, chez les Suisses, vers 667, saint Germain, abbé. Alors qu’il cherchait à défendre par des paroles pacifiques des voisins du monastère massacrés par une bande de pillards, il fut dépouillé de ses vêtements et succomba, percé de coups de lance, avec le moine saint Randoald.
4*. Londínii in Anglia, beáti Thornæ Pormort, presbyteri et mártyris, qui, sub Elísabeth regína Prima propter sacerdótium in cárcere dire tortus, dein apud Sanctum Paulum suspéndii cruciátu martyrium complévit.
4*. À Londres, en 1592, le bienheureux Thomas Pormort, prêtre et martyr. À cause de son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière, il fut cruellement torturé en prison, puis soumis au supplice de la pendaison près de Saint-Paul.
5. Ibídem, sancti Robérti Southwell, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui plures annos in hac civitáte et in regióne finítima ministérium implévit et cármina spiritália compósuit, usque dum, propter sacerdótium captus, eiúsdem regínæ iussu diríssime tortus est et Tybúrni láqueo martyrium consummávit.
5. À Londres également, en 1595, saint Robert Southwell, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Après huit ans de ministère clandestin dans la ville et les alentours, auteur de divers ouvrages et de poésies spirituelles, il fut arrêté, emprisonné à la Tour de Londres, soumis au moins neuf fois à la torture et après trois ans, condamné à mort comme prêtre et pendu à Tyburn.
6*. Andégavi in Gállia, beáti Natális Pinot, presbyteri et mártyris, qui, párochus, témpore gállicæ perturbatiónis, dum ad Missam celebrándam parabátur, apprehénsus est et sacris paraméntis ludíbrii causa indútus ad patíbulum quasi ad sacrifícii altáre dedúctus est.
6*. À Angers, en 1794, le bienheureux Noël Pinot, prêtre et martyr. Il était curé au moment de la Révolution française et refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Arrêté alors qu’il se préparait à célébrer la messe, il fut revêtu, par dérision, des vêtements sacrés quand on le conduisit à l’échafaud, comme à l’autel du sacrifice.
7*. Augústæ Taurinórum in Subalpínis, beátæ Maríæ Henrícæ (Annæ Catharínæ) Dominici, e Soróribus a Sancta Anna et a Providéntia, quæ Institútum trigínta annos usque ad óbitum sapiénter gessit et dilatávit.
7*. À Turin dans le Piémont, en 1894, la bienheureuse Marie-Henriette (Anne-Catherine Dominici), vierge, des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence, qui dirigea et développa avec vigueur son Institut durant trente ans, jusqu’à sa mort.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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