Pridie Kalendas Aprilis, luna vigesima.
1. Romæ, commemorátio sanctórurri mártyrum Venántii, epíscopi, atque sociórum Dalmátiæ et Hístriæ, scílicet Anastásii, Mauri, Pauliniáni, Télii, Astérii, Septímii, Antiochiáni et Gaiáni, quos commúni laude honórat Ecclésia.
1. À Rome, commémoraison de saint Venance, évêque, et d’autres martyrs de Dalmatie et d’Istrie : Anastase, Maure, Paulinien, Telius, Astèrius, Septimius, Antiochien et Gaïen, que l’Église honore d’une commune louange.
2. Thessalonícæ in Macedónia, sanctórum Agapis et Chióniæ, vírginum et mártyrum, quæ, cum in persecutióne Diocletiáni imperatóris de idolóthytis manducáre noluíssent, Dulcétio præsidi tráditæ ad ignem damnátæ sunt.
2. À Thessalonique en Macédoine, les saintes Agapè et Chionia, vierges et martyres. En 305, sous l’empereur Dioclétien, parce qu’elles refusaient de manger des viandes sacrifiées aux idoles, elles furent condamnées à être brûlées vives par le gouverneur Ducétius.
3. In Palæstína, sanctæ Maríæ Ægyptíacæ, quæ, célebris peccátrix alexandrína, ad Deum in Civitáte Sancta, beáta Vírgine intercedénte, convérsa trans lordánem pæniténtem vitam solitária duxit.
3. En Palestine, sainte Marie l’Égyptienne. Selon la tradition, Marie, célèbre pécheresse d’Alexandrie, se repentit à Jérusalem, à la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix et mena, dès lors, au-delà du Jourdain, une vie solitaire et pénitente.
4. Laucónæ prope Ambiánum in Gállia, sancti Valeríci, presbyteri, qui ad eremíticam vitam haud paucos attráxit sócios.
4. À Leuconay près d’Amiens, au VIIe siècle, saint Valéry, prêtre, qui attira un grand nombre de disciples à la vie érémitique.
5. In loco P rdpatrick in Momónia Hibérniæ província, sancti Celsi, epíscopi Armacháni, qui instauratiónem Ecclésiæ valde promóvit.
5. À Ardpatrick, dans le Munster en Irlande, l’an 1129, le trépas de saint Celse, évêque d’Armagh, qui fit grandement progresser la restauration de l’Église dans ce pays.
6. Gratianópoli in Burgúndia, sancti Hugónis, epíscopi, qui ad mores cleri et pópuli instaurándos incúbuit et, eódem episcopátus témpore, solitúdinem ardénter díligens, sanctum Brunónem, olim magístrum suum, eiúsque sócios Cartúsiæ recéssu donávit, cui primus abbas vero præfuit, et Ecclésiam hanc fere quinquagínta annos sédulo suo caritátis exémplo rexit.
6. À Grenoble, en 1132, saint Hugues, évêque, qui travailla à réformer les mœurs du clergé et du peuple et, au cours de son épiscopat, ardemment désireux de solitude, conduisit saint Bruno et ses compagnons dans le désert de la Chartreuse, et dirigea avec soin son Église en lui donnant l’exemple, pendant près de cinquante ans.
7*. In monastério Cisterciénsi Bonæ Vállis in Delphinátu Gálliæ, beáti Hugónis, abbátis, cuius cáritas et prudéntia Alexándrum papam Tértium et Friderícum imperatórem Primum conciliávit.
7*. Au monastère cistercien de Bonnevaux dans le Dauphiné, en 1194, le bienheureux Hugues, abbé, neveu du précédent, qui, à force de charité et de prudence, réconcilia le pape Alexandre III et l’empereur Frédéric Ier.
8*. Catháni in Scótia, sancti Gilbérti, epíscopi, qui ecclésiam cathedrálem apud Dornócum eréxit atque hospítia paupéribus parávit; móriens, quæ ipse in vita serváverat, ea commendávit, nempe néminem l dere, divína flagélla patiénter ferre et némini offendículum esse.
8*. À Caithness en Écosse, vers 1245, saint Gilbert, évêque, qui construisit sa cathédrale à Dornoch, ainsi que plusieurs hospices pour les pauvres ; et, en mourant, recommanda ce qu’il avait observé lui-même toute sa vie, c’est-à-dire : ne faire tort à personne, supporter avec patience les châtiments divins et n’être cause de scandale pour personne.
9*. Eboráci in Anglia, beáti Ioánnis Bretton, mártyris, qui, paterfamílias, ob Románæ Ecclésiæ fídei constántiam sub Elísabeth regína Prima plúries reprobátus, demum seditiónis falso insimulátus, láqueo strangulátus occúbuit.
9*. À York en Angleterre, l’an 1598, le bienheureux Jean Bretton, martyr. Père de famille, il fut plusieurs fois réprimandé, sous la reine Élisabeth Ière, pour sa fidélité constante à l’Église romaine et enfin, accusé faussement de trahison, il mourut étranglé.
10*. Bríxiæ in Langobárdia Itáliæ, beáti Ludovíci Pavoni, presbyteri, qui magna sedulitáte ad iúvenes paupérrimos instituéndos se trádidit, præsértim curans eos iuxta christiános mores educáre atque ad artes dirígere, et Congregatiónem Filiórum Maríæ Immaculátæ fundávit.
10*. À Brescia en Lombardie, l’an 1848, le bienheureux Louis Pavoni, prêtre, qui donna tous ses soins à la formation des jeunes les plus pauvres, en cherchant à leur inculquer la morale et à les orienter vers des métiers. Il fonda aussi la Congrégation des Fils de Marie Immaculée.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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