Quarto Nonas Februarii, luna vigesima secunda.
1. Sancti Blásii, epíscopi et mártyris, qui pro christiáno nómine Sebáste in Arménia passus est sub Licínio imperatóre.
Mémoire de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie et martyr, qui souffrit pour le nom chrétien. La tradition place son martyre sous l’empereur Licinius, vers 320.
2. Sancti Ansgárii, epíscopi Hamburgénsis ac póstea ínsimul Breménsis in Saxónia, qui, primum mónachus Corbeiénsis, a Gregório papa Quarto legátus deputátus est totíus Septemtriónis, in Dánia et Suécia géntium multitúdini Evangélium nuntiávit et Christi Ecclésiam instítuit, multas difficultátes forti ánimo súperans, donec Bremæ labóribus deféssus quiévit.
Mémoire de saint Anschaire, évêque de Hambourg, puis en même temps de Brême en Saxe. D’abord moine de Corbie, il fut envoyé par le pape Grégoire IV comme légat pour toute l’Europe du Nord. Il annonça l’Évangile à une multitude de peuples au Danemark et en Suède et y établit l’Église du Christ, malgré bien des difficultés qu’il surmonta de grand cœur, jusqu’à ce que, épuisé par ses travaux, il trouve le repos à Brême, en 865.
3. Hierosólymæ, commemorátio sanctórum Simeónis et Annæ, qui, alter senex iustus ac timorátus, áltera vídua ac prophetíssa, Iesum infántem, cum in templum indúctus esset, ut secúndum consuetúdinem legis præsentarétur, Messíam et Salvatórem, beátam spem et redemptiónem Israel salutáre meruérunt.
3. À Jérusalem, commémoraison des saints Syméon et Anne, l’un, vieillard juste et religieux, l’autre, veuve et prophète. Alors que Jésus enfant était présenté au Temple par ses parents, ils saluèrent en lui le Messie Sauveur, l’espérance bienheureuse et la rédemption d’Israël.
4. Carthágine, sancti Celeríni, lectóris et mártyris, qui in cárcere nervo, ferro variísque pœnis invícte Christum conféssus est, vestígia sequens Celerínæ áviæ suæ iamprídem martyrio coronátæ, Lauréntii pátrui Ignatiíque avúnculi, qui, quondam in castris militántes, sed póstea veri Dei mílites, palmas et corónas Dómini gloriósa passióne impetravérunt.
4. À Carthage, en 280, saint Célerin, lecteur et martyr. Détenu en prison, subissant les entraves, les fers et divers tourments, il fut un confesseur invincible du Christ, frayant aux autres le chemin de la victoire et suivant les traces de son aïeule Célerine, couronnée déjà du martyre, de Laurent, son oncle paternel et d’Ignace, son oncle maternel, qui autrefois furent dans les camps de l’armée puis, devenus vrais soldats de Dieu, méritèrent par leur glorieuse passion les palmes et les couronnes du Seigneur.
5*. Pictávii in Aquitánia, sancti Leónii, presbyteri, qui sancti Hilárii discípulus fuísse tráditur.
5*. À Poitiers, au IVe siècle, saint Lienne, prêtre, dont la tradition fait un disciple de saint Hilaire.
6. Vapínci in Província Gálliæ, sanctórum Terídii et Remédii, episcopórum.
6. À Gap en Provence, les saints Tigris et Remèze, évêques.
7. Lugdúni in Gállia, sancti Lupicíni, epíscopi, témpore vandálicæ persecutiónis.
7. À Lyon, au Ve siècle, saint Lupicin, évêque, à l’époque de la persécution des Vandales.
8*. In monastério Cellénsi in Hannónia, sancti Adelíni, presbyteri et abbátis.
8*. Au monastère de Celles dans le Hainaut, vers 700, saint Adelin, prêtre et abbé.
9*. Céstriæ in Mércia Angliæ, sanctæ Werebúrgæ, abbatíssæ Eliénsis, quæ plura fundávit ascetéria.
9*. À Threckingham dans le royaume de Mercie en Angleterre, vers 700, le trépas de sainte Werburge, abbesse d’Ely, qui fonda ou restaura plusieurs autres monastères, dont celui où elle mourut. Selon son désir, elle fut inhumée à Hanbury.
10*. Merbécæ in Brabántia, sanctæ Berlíndis, vírginis, quæ religiósam vitam paupertátis et caritátis hac in civitáte duxit.
10*. À Merbeck dans le Brabant, vers 700, sainte Berlinde, vierge, qui mena dans cette ville une vie de pauvreté et de charité.
11*. In monastério Cisterciénsi Frigidimóntis in pago Gálliæ Bellovacénsi, commemorátio beáti Helinándi, mónachi, qui, olim céleber citharœdus vagans, dein vitam húmilem et abscónditam in claustro elégit.
11*. Au monastère cistercien de Froidmont dans le Beauvaisis, commémoraison du bienheureux Hélinand, moine. Jadis célèbre citharède dans les cours princières, il choisit ensuite la vie humble et cachée du cloître et mourut vers 1237.
12*. Londínii in Anglia, beáti Ioánnis Nelson, presbyteri e Societáte Iesu et mártyris, qui Elísabeth regínæ Primæ suprémam potestátem in spiritálibus negávit ideóque cápite damnátus Tybúrni suspéndio occúbuit.
12*. À Londres, en 1578, le bienheureux Jean Nelson, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Parce qu’il refusait de prêter le serment de suprématie de la reine Élisabeth Iére dans le domaine religieux, il fut condamné à mort et pendu à Tyburn.
13. Lugdúni in Gállia, sanctæ Maríæ a Sancto Ignátio (Claudínæ) Thévenet, vírginis, quæ caritáte permóta et forti ánimo Congregatiónem Sorórum Iesu et Maríæ fundávit ad iúvenes, præsértim páuperes, christiáne instituéndas.
13. À Lyon, en 1837, sainte Claudine Thévenet (Marie de Saint-Ignace), vierge. Poussée par la charité et animée d’un grand cœur, elle fonda la Congrégation des Sœurs de Jésus et Marie, pour la formation chrétienne des jeunes, surtout des pauvres.
14*. Burgi Andéoli in pago Vivariénsi Gálliæ, beátæ Maríæ Annæ Rivier, vírginis, quæ, eo ipso témpore gállicæ perturbatiónis, quo omnes religiósi Ordines ac Congregatiónes extinguebántur, Congregatiónem Sorórum a Præsentatióne Maríæ instítuit ad Christi plebem in fide erudiéndam.
14*. À Bourg-Saint-Andéol dans le Vivarais, en 1838, la bienheureuse Marie-Anne Rivier, vierge. À l’époque de la Révolution française, qui avait supprimé tous les Ordres religieux et Congrégations, elle n’hésita pas à fonder la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie pour instruire dans la foi le peuple chrétien.
15*. In vico Steyl in Nederlándia, beátæ Maríæ Hélenæ Stollenwerk, vírginis, quæ párticeps fuit beáto Arnóldo Janssen in Congregatióne Missionariárum Servárum Sancti Spíritus fundánda atque, offício antístitæ depósito, in adoratiónem perpétuam ánimum inténdit.
15*. À Steyl en Hollande, l’an 1900, la bienheureuse Marie-Hélène Stollenwerk, vierge, qui participa avec le bienheureux Arnold Janssen à la fondation de la Congrégation des Missionnaires Servantes du Saint-Esprit et, quand elle fut déposée de sa charge de supérieure générale, elle se consacra à l’adoration perpétuelle.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut