Octavo Idus Februarii, luna vigesima sexta.
1. Nolæ in Campánia, sancti Máximi, epíscopi, qui témpore
persecutiónis Ecclésiam huius civitátis rexit et longo perfúnctus ævo in
pace óbiit.
(En Belgique, mémoire de saint Paul Miki et de ses compagnons, du 6).
2. Lámpsaci in Hellespónto, sancti Parthénii, epíscopi, qui, témpore
Constantíni imperatóris, prædicatióne et exémplo vitæ fidem propagavísse
tráditur.
1. À Nole en Campanie, au IIIe siècle, saint Maxime, évêque, qui dirigeait l’Église de cette ville à l’époque de la persécution et mourut dans un âge avancé.
3. In iugis montis Sina, sancti Móysis, qui primum in erémo vitam
solitáriam duxit, deínde, Máuvia Saracenórum regína peténte epíscopus
ordinátus, gentes ferocíssimas in pace compósuit et vitam christianórum
illæsam custodívit.
2*. À Lampsaque dans l’Hellespont, au IVe siècle, saint Parthène, évêque, qui, rapporte-t-on, propagea la foi, à l’époque de Constantin, par sa prédication et l’exemple de sa vie.
4. Floréntiæ in Etrúria, sanctæ luliánæ, víduæ. 5*. Sipónti in
Apúlia, sancti Lauréntii, epíscopi.
3. Dans la région du mont Sinaï, vers 389, saint Moïse, qui vécut d’abord en solitaire dans le désert, puis ordonné évêque à la demande de Mauvia, reine des Sarrasins, amena à la paix un peuple extrêmement violent et garda intacte la foi des chrétiens.
6. Lucæ in Etrúria, deposítio sancti Richárdi, patris sanctórum
Willibáldi et Waldbúrgis, qui ab Anglia cum fíliis Romam peregrínans in
itínere óbiit.
4. À Florence en Étrurie, au IVe siècle, sainte Julienne, veuve.
7. Soterióne in Phócide, sancti Lucæ lunióris, eremítæ.
5*. À Siponto en Apulie, vers 545, saint Laurent, évêque.
8*. Múciæ in Picéno Itáliæ, beáti Riccérii, qui inter sancti
Francísci prim vos et caríssimos discípulos fuit.
6. À Lucques en Toscane, vers 720, la mise au tombeau de saint Richard, père des saints Winebald, Willibald et Walburge, qui, s’en allant d’Angleterre en pèlerinage à Rome avec ses fils, mourut en route dans cette ville.
9*. Asísii in Umbria, beáti Antónii de Stroncónio, religiósi ex
Ordine Fratrum Minórum.
7*. À Sotérion en Phocide, l’an 945, saint Luc le Jeune, ermite.
10*. Londínii in Anglia, beáti Thomæ Sherwood, mártyris, qui,
vestiárii negotiátor, ad sacerdótium Duáci se iam destináverat, cum ad
ægrotánti et seni patri assidéndum Londínium pétiit, ubi apprehénsus,
dum in via deambulábat, ad martyrium ductus est, sub Elísabeth regína
Prima.
8*. À Mucia dans les Marches, en 1236, le bienheureux Rizzier, qui fut un des premiers et l’un des plus chers disciples de saint François.
11*. Albenáci in Vivariénsi Gálliæ província, beatórum mártyrum
lacóbi Salès, presbyteri, et Guliélmi Saultemouche, religiósi, e
Societáte Iesu, qui, prædicatióne sua pópulum cathólica fide
corroborántes, post urbem a dissidéntibus captam, die domínica pro eádem
fide coram pópulo trucidáti sunt.
9*. À Assise en Ombrie, en 1461, le bienheureux Antoine de Stroncone, religieux franciscain.
12. Neápoli in Campánia, sancti Ægídii Maríæ a Sancto loseph
(Francísci) Pontillo, religiósi ex Ordine Fratrum Minórum, qui cotídie
per vias civitátis humíllime stipem a pópulo emendicábat, ínvicem verba
consolatiónis réddens.
10*. À Londres, en 1578, le bienheureux Thomas Sherwood, martyr. Marchand drapier, il se destinait au sacerdoce lorsqu’il revint à Londres pour assister son père malade et âgé. Il fut dénoncé, arrêté dans la rue et condamné pour haute trahison, parce qu’il regardait le reine Élisabeth Ière comme excommuniée, et fut pendu à Tyburn.
13. In civitáte Ciamscianénsi provínciæ Sinárum Hunanénsis, sancti
Ioánnis de Trióra (Francísci Maríæ) Lantrua, presbyteri ex Ordine
Fratrum Minórum et mártyris, qui, post diutúrnos sævi cárceris
cruciátus, láqueo suffocátus est.
11*. À Aubenas dans le Vivarais, en 1593, les bienheureux martyrs Jacques Salès, prêtre, et Guillaume Saultemouche, tous les deux religieux de la Compagnie de Jésus. Par leur prédication ils affermissaient le peuple dans la foi catholique, mais après la prise de la ville par les dissidents en armes, ils furent tués un dimanche devant la foule pour la même foi. 1
14*. Parísiis in Gállia, beátæ Rosáliæ (loánnæ Maríæ) Rendu, vírginis
e Puéllis a Caritáte, quæ, in domo quadam in paupérrima illíus urbis
regióne constitúta, quam refúgium fecit egenórum, omni stúdio enísa est,
ut páuperes in ipsis eórum domicíliis visitáret, pacem témpore bellórum
civílium conciliáret et multos, máxime iúvenes et dívites, ad exercítium
caritátis suscitáret.
12. À Naples, en 1812, saint Gilles-Marie de Saint-Joseph (Joseph Pontillo), religieux franciscain, qui tous les jours dans les rues de la cité mendiait l’aumône très humblement et en échange donnait des paroles de consolation.
15*. Ibídem, beátæ Maríæ a Providéntia (Eugéniæ) Smet, vírginis, quæ
Institútum Sorórum ad auxiliándas ánimas in Purgatório degéntes
fundávit.
13. À Changsha dans la province chinoise du Hunan, en 1816, saint Jean de Triora (François-Marie Lantrua), prêtre franciscain et martyr, qui, après des sévices prolongés dans une prison rigoureuse, mourut étranglé.
16*. Romæ, beáti Pii papæ Noni, qui, veritátem Christi, cui ab imo
adh sit, plane proclámans, multas instítuit sedes episcopáles, cultum
beátæ Maríæ Vírginis promóvit et Concílium Œcuménicum Vaticánum Primum
ascívit.
14*. À Paris, en 1856, la bienheureuse Rosalie (Jeanne-Marie Rendu), vierge. Fille de la Charité, elle établit dans une maison d’un faubourg misérable de la ville un refuge pour les indigents et mit tout son zèle à visiter les pauvres chez eux, à mettre la paix durant les guerres civiles, et à entraîner un grand nombre, surtout des jeunes et des riches, à exercer la charité.
17. In loco Pont de Molins prope Gerúndam in Hispánia,
beatórum mártyrum Ansélmi Polanco, epíscopi Terulénsis, et Philíppi
Ripoll, presbyteri, qui, blandítiis ac minis contémptis, a fidelitáte
erga Ecclésiam mínime lapsi sunt.
15*. À Paris, en 1871, la bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet), vierge, qui fonda la Congrégation des Auxiliatrices du Purgatoire, dans une totale confiance en la Providence.
18*. Prope Cracóviam in Polónia, beáti Adalbérti Nierychlewski,
presbyteri e Congregatióne Sancti Michǽlis et mártyris, qui, e Polónia
sub militáre régimen humánæ dignitáti ac religióni infénsum redácta in
campum exítii Oświęcim seu Auschwitz propter Christi
fidem deportátus, torméntis excruciátus occúbuit.
16*. À Rome, près de saint Laurent, en 1878, le bienheureux Pie IX, pape, qui proclama hautement la vérité du Christ, à laquelle il était attaché de tout son cœur, établit de nombreux sièges épiscopaux, promut le culte de la bienheureuse Vierge Marie et convoqua le premier Concile œcuménique du Vatican.
19*. In campo detentiónis óppidi Angarsk in Sibiriána Rússiæ
província, beáti Petri Verhun, presbyteri et mártyris, qui, témpore
persecutiónis erga religiónem, morte fidéli vitam ætérnam consecútus
est.
17*. À Pont de Molins près de Girone en Espagne, l’an 1936, les bienheureux martyrs, Anselme Polanco, évêque de Teruel, et Philippe Ripoll, prêtre, qui dans la persécution religieuse au cours de la guerre civile espagnole, méprisèrent les flatteries et les menaces et ne fléchirent en rien de leur fidélité à l’Église, jusqu’à la mort.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Iac 5, 8-11)
Lecture brève (Iac 5, 8-11)
Patiéntes estóte, et vos, confirmáte corda vestra, quóniam advéntus Dómini appropinquávit. Nólite ingemíscere fratres, in altérutrum, ut non iudicémini; ecce iudex ante iánuam assístit. Exémplum accípite, fratres, labóris et patiéntiæ prophétas, qui locúti sunt in nómine Dómini. Ecce beatificámus eos, qui sustinuérunt; sufferéntiam Iob audístis et finem Dómini vidístis, quóniam miséricors est Dóminus et miserátor.
Soyez donc patients, vous aussi, et affermissez vos cœurs, car l'avènement du Seigneur est proche. Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés. Voici, le juge est à la porte. Prenez, frères, pour modèle de souffrance et de patience dans les afflictions les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous appelons heureux ceux qui ont tenu bon. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée ; car le Seigneur est miséricordieux et compatissant.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.