Quartodecimo Kalendas Martii, luna septima.
1. Sanctórum septem fundatórum Ordinis Servórum Maríæ, scílicet Bonfílii, Bartholomǽi, Ioánnis, Benedícti, Gerardíni, Ricóveri et Aléxii, qui, Floréntiæ ántea negotiatóres, apud montem Senárium commúni consílio beátæ Maríæ se mancipárunt, Ordinem sub Régula sancti Augustíni instituéntes. Commemorántur simul die, qua supérstes eórum, Aléxius, dícitur obiísse centenárius.
1. Mémoire des sept saints fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie. Marchands de Florence, ils décidèrent d’un commun accord de s’établir sur le mont Senario au service de la Vierge Marie et de fonder un Ordre sous la Règle de saint Augustin. Un même esprit de fraternité les réunit dans leur vie, une vénération commune du peuple les a accompagnés après leur mort. Ils sont commémorés ensemble le jour où serait mort centenaire le dernier d’entre eux, Alexis, en 1310.
2. Amaséæ in Hellespónto, pássio sancti Theodóri Tirónis, qui, Maximiáni imperatóris témpore, pro christiánæ fídei confessióne fórtiter cæsus est et in cárcerem missus, dein ígnibus comburéndus tráditus. Ipsíus laudes sanctus Gregórius Nyssénus præcláro encómio celebrávit.
2. À Amasée dans l’Hellespont, vers 306, la passion de saint Théodore, conscrit, qui, au temps de l’empereur Maximien, fut violemment frappé pour sa confession de foi chrétienne, envoyé en prison et ensuite livré pour être jeté dans le feu. Saint Grégoire de Nysse a célébré sa louange dans un remarquable discours.
3*. Tréviris in Gállia Bélgica, sancti Bonósi, epíscopi, qui, una cum sancto Hilário Pictaviénsi, zelo ac doctrína laborávit, ut in regiónibus Galliárum fídei intégritas servarétur.
3*. À Trèves en Gaule Belgique, vers 306, saint Bonose, évêque, qui travailla par son zèle et son enseignement, avec saint Hilaire de Poitiers, à conserver la foi intègre dans les régions des Gaules.
4. In Arménia, sancti Mesróbi, doctóris Armenórum, qui, discípulus sancti Narsétis et scriba in palátio regáli, mónachus factus, litterárum notas finxit, ut pópulus sanctis Scriptúris instituerétur, utrúmque Testaméntum interpretátus est et hymnos aliáque cántica arména lingua compósuit.
4. En Arménie, vers 440, saint Mesrob, docteur des Arméniens. D’abord soldat puis fonctionnaire au palais royal, il reçut le baptême et se fit moine, composa un alphabet pour la langue arménienne, pour que le peuple soit formé par les saintes Écritures. On lui attribue la traduction en arménien des deux Testaments, des hymnes et d’autres cantiques.
5. In monastério Cftínin Ednech vocáto in Hibérnia, sancti Fintáni, abbátis, eiúsdem cœnóbii fundatóris, austeritáte célebris.
5. Au monastère de Cluain Ednech en Irlande, vers 440, saint Fintan, abbé, fondateur de ce monastère, célèbre par son austérité.
6. Commemorátio sancti Flaviáni, epíscopi Constantinopolitáni, qui, cum fidem cathólicam Ephesi defendísset, ab ímpii Dióscori factióne pugnis et cálcibus percússus est et, exsílio afféctus, brevi póstea vitam finívit.
6. Commémoraison de saint Flavien, évêque de Constantinople. Pour avoir défendu la foi catholique à Éphèse, il fut déposé, frappé à coups de poing et de pied par les partisans de l’impie Dioscore et mourut peu après, sur la route de l’exil, en 449.
7*. Lindisfárnæ in Northúmbria, sancti Fináni, epíscopi et abbátis, doctrína atque evangelizatiónis zelo mirífice præditi.
7*. À Lindisfarne en Northumbrie d’Angleterre, vers 650, saint Finan, évêque, après avoir été moine à Iona. Homme de savoir et de zèle, il entreprit l’évangélisation de l’Essex et de Mercie, dont il baptisa les rois.
8. Alcíaci apud Mórinos, deposítio sancti Silvíni, epíscopi.
8. À Auchy en Artois, vers 717, la mise au tombeau de saint Silvin, évêque, qui évangélisa le pays des Morins.
9*. In monastério Cavénsi in Campánia, sancti Constábilis, abbátis, qui ob exímiam mansuetúdinem et caritátem in omnes operiméntum fratrum vulgo appellátus est.
9*. Au monastère de Cava en Campanie, en 1124, le saint Constable, abbé, remarquable de douceur et de charité.
10*. Racebúrgi in Holsátia Germániæ, sancti Evermódi, epíscopi, qui, discípulus sancti Norbérti in Ordine Præmonstraténsium, in conversiónem gentis Venedórum óperam impéndit.
10*. À Ratzbourg dans le Holstein, en 1178, saint Évermode, évêque, qui fut l’un des disciples de saint Norbert dans l’Ordre de Prémontré et travailla à la conversion du peuple des Vendes.
11*. Patávii in Venétia, beáti Lucæ Belludi, presbyteri ex Ordine Minórum, qui sancti Antónii discípulus et sócius fuit.
11*. À Padoue en Vénétie, l’an 1286, le bienheureux Luc Belludi, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui fut disciple et compagnon de saint Antoine.
12. Pyeongyángæ in Coréa, sancti Petri Yu Chóng-nyul, mártyris, qui, paterfamílias, dum noctu Evangélium fidélibus congregátis in domo catechístæ perlegébat, apprehénsus est et, virgis usque ad mortern cæsus, pro Christo occúbuit.
12. À Pyong-yang en Corée, l’an 1866, saint Pierre Yu Chong-nyul, martyr. Père de famille, alors qu’une nuit il lisait l’Évangile à des fidèles réunis dans la maison d’un catéchiste, il fut arrêté et, frappé à mort de coups de verges, il succomba pour le Christ.
13*. Rosícæ in Polónia, beáti Antónii Leszczewicz, presbyteri e Congregatióne Clericórum Marianórum et mártyris, qui, témpore militáris occupatiónis illíus terræ in bello, ab Ecclésiæ persecutóribus propter Christi fidem arsus est.
13*. À Rosica en Pologne, l’an 1943, le bienheureux Antoine Leszczewicz, prêtre de la Congrégation des Clercs Mariens et martyr, qui, au temps de l’occupation militaire de ce pays par le régime nazi, préféra rester parmi la population soumise à une action punitive. Arrêté par des soldats, il fut aussitôt fusillé et son corps brûlé.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 55, 6-7)
Lecture brève (Is 55, 6-7)
Quærite Dóminum, dum inveníri potest; invocáte eum, dum prope est. Derelínquat ímpius viam suam, et vir iníquus cogitatiónes suas; et revertátur ad Dóminum, et miserébitur eius, et ad Deum nostrum, quóniam multus est ad ignoscéndum.
Cherchez le Seigneur, pendant qu'on peut Le trouver ; Invoquez-Le, tandis qu'Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et le criminel ses pensées; qu'il revienne au Seigneur, et Il lui fera grâce ; à notre Dieu, car Il pardonne largement.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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