Nono Kalendas Maii, luna quartodecima.
1. Sancti Fidélis de Sigmarínga, presbyteri et mártyris, qui, primum advocátus inter Fratres Minóres Capuccínos adscríptus est, vitam ducens vigíliis et oratiónibus ásperam. In prædicatióne verbi Dei assíduus, cum in Rǽtiam missus esset ut rectam doctrínam firmáret, Sevísii in Helvétia pro fide cathólica ab hæréticis interémptus est.
1. Mémoire de saint Fidèle de Sigmaringen, prêtre et martyr. Né à Sigmaringen, Marc Roy, fut avocat à Colmar avant d’entrer chez les capucins de Fribourg-en-Brisgau, où il reçut le nom de Fidèle. Menant une vie austère dans les veilles et la prière, assidu à prêcher la parole de Dieu, il fut envoyé au pays des Grisons, en Suisse, pour y affermir la vérité catholique, pour laquelle il fut massacré à Scewis, en 1622, par un groupe de soldats fanatiques.
2. Hierosólymæ, commemorátio sanctárum mulíerum Maríæ Cléophæ et Salóme, quæ cum María Magdaléna bene mane Páschatis ad sepúlcrum Dómini venérunt, ut corpus eius úngerent, et primæ núntium resurrectiónis eius audivérunt.
2. À Jérusalem, commémoraison des saintes femmes Marie de Cléophas et Salomé, qui, avec Marie-Madeleine, vinrent de grand matin au tombeau du Seigneur, pour embaumer son corps, et entendirent les premières l’annonce de sa résurrection.
3. Lugdúni in Gállia, sancti Alexándri, mártyris, qui, tríduo post passiónem sancti Epipódii, e cárcere prodúctus, primum laniátus, deínde cruci affíxus spíritum emísit.
3. À Lyon, en 178, saint Alexandre, martyr. Deux jours après la passion de son ami saint Épipode, il fut retiré de sa prison, déchiré sur tout le corps et enfin attaché en croix, où il rendit l’esprit.
4. Nicomedíæ in Bithynia, sancti Anthimi, epíscopi, et sociórum, mártyrum in persecutióne Diocletiáni imperatóris; illum vero, qui ob Christi confessiónem cápitis obtruncatióne glóriam martyrii suscépit, univérsa gregis multitúdo secúta est, cuius álios gládio detruncári, álios conflagrári ígnibus, álios demum navículis impósitos pélago mérgi iudex iussit.
4. À Nicomédie en Bithynie, l’an 303, saint Anthime, évêque et martyr. Durant la persécution de Dioclétien, il eut la tête tranchée pour avoir confessé le nom du Christ et obtint ainsi la gloire du martyre. Presque tout son troupeau le suivit : par sentence du juge, les uns furent décapités, d’autres livrés aux flammes, d’autres mis sur des barques pour être noyés dans la mer.
5. Illíberi in Hispánia Bǽtica, sancti Gregórii, epíscopi, cuius opus “De fide” a sancto Hierónymo laudátur.
5. À Elvire en Espagne, au IVe siècle, saint Grégoire, évêque, dont saint Jérôme a loué l’ouvrage intitulé “De la foi”.
6*. In pago Blesénsi in Gállia Lugdunénsi, sancti Deódati, diáconi et abbátis, qui post vitam anachoréticam ibídem discípulis circa se congregátis præfuit.
6*. Dans le Blésois, au VIe siècle, saint Dié, diacre et abbé, qui, après une vie d’anachorète, fut à la tête de disciples qui s’étaient réunis autour de lui.
7. Cantuáriæ in Anglia, sancti Mellíti, epíscopi, qui, abbas a sancto Gregório papa Magno in Angliam missus, deínde epíscopus Sáxonum orientálium a sancto Augustíno ordinátus, multas post tribulatiónes ad illústrem sedem Cantuariénsem accéssit.
7. À Cantorbéry en Angleterre, l’an 624, saint Mellit, évêque. Abbé à Rome, il fut envoyé en Angleterre par le pape saint Grégoire le Grand avec d’autres moines pour renforcer l’action de saint Augustin, qui l’ordonna évêque des Saxons de l’est avec son siège à Londres, et après bien des tribulations, il accéda au siège de Cantorbéry.
8. Eboráci in Northúmbria, sancti Wilfrídi, epíscopi, qui quadragínta quinque annos magno cum stúdio laborávit et, crébrius sedem áliis cédere coáctus, inter mónachos Riponénses, quibus abbas præfúerat, in pace quiévit.
8. En Northumbrie d’Angleterre, l’an 709, saint Wilfrid, évêque. Pendant quarante-cinq ans d’épiscopat, il travailla avec ardeur, et non sans peine. Contraint plusieurs fois de céder à d’autres son siège d’York, il se retira soit parmi les moines de Ripon, dont il avait été abbé, soit parmi ceux de Hexham, une de ses fondations. Il mourut à Oundle, une autre de ses fondations, et fut inhumé à Ripon.
9. In Hiénsi ínsula Scótiæ, sancti Egbérti, presbyteri et mónachi, qui, omni stúdio plures Európæ regiónes evangelizándas curávit et, iam ætáte provéctus, mónachos ipsos Hiénses cum románo usu in diéi Páschatis computatióne reconciliávit ac festa paschália, missárum sollémniis explétis, statim celebrávit ætérna.
9. Dans l’île d’Iona en Écosse, l’an 729, saint Egbert, prêtre. Moine de Lindisfarne, il dépensa son zèle à annoncer l’Évangile aux païens de la Frise et aux Saxons et, à un âge avancé, il fut accueilli par les moines d’Iona qu’il convainquit d’accepter l’usage romain pour le calcul de la date de Pâques et, le jour de Pâques, après avoir célébré la messe, il alla terminer la fête dans le ciel.
10*. Moretónii in Normánnia, sancti Guliélmi Firmáti, eremítæ, qui, canónicus et médicus Turónis, post peregrinatiónem Hierosólymam usque in solitúdine vitam egit.
10*. À Mortain en Normandie, l’an 1103, saint Guillaume Firmat, ermite. Chanoine de Tours et médecin, après un pèlerinage à Jérusalem, il mena en divers endroits une vie de solitaire.
11. Andégavi in Gállia, sanctæ Maríæ a Sancta Euphrásia (Rosæ Virgíniæ) Pelletier, vírginis, quæ Institútum Sorórum a Bono Pastóre fundávit pro muliéribus móribus lapsìs, Magdalénis nuncupátis, misericórditer suscipiéndis.
11. À Angers, en 1868, sainte Marie de Sainte-Euphrasie (Rose-Virginie Pelletier), vierge, qui fonda l’Institut des Sœurs du Bon Pasteur, pour accueillir par pitié des femmes qui avaient eu une vie déréglée, appelées les Madeleines.
12. Dinántii in Gállia, sancti Benedícti (Angeli) Menni, presbyteri ex Ordine Sancti Ioánnis a Deo, qui Congregatiónem Sorórum Hospitalariárum a Corde Iesu fundávit.
12. À Dinan en Bretagne, l’an 1914, saint Benoît (Ange Menni), prêtre de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, qui fonda la Congrégation des Sœurs Hospitalières du Cœur de Jésus.
13*. Romæ, beátæ Maríæ Elisabeth Hesselblad, vírginis, quæ, e Suécia oriúnda, post longam óperam in valetudinário navátam Ordinem Sanctæ Birgíttæ restítuit, de contemplatióne, de caritáte erga egénos et de unitáte christianórum summópere sollícita.
13*. À Rome, en 1957, la bienheureuse Marie-Élisabeth Hesselblad, vierge. Née en Suède, après une longue période passée à travailler dans un hôpital, elle restaura l’Ordre du Très Saint Sauveur, fondé par sainte Brigitte, et porta toute son attention à la contemplation, à la charité envers les pauvres et à l’unité des chrétiens.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut