Pridie Nonas Februarii, luna vigesima quarta.
1. Memória sanctæ Agathæ, vírginis et mártyris, quæ Cátanæ in
Sicília, adhuc puélla, sæviénte persecutióne, corpus incontaminátum et
fidem íntegram in martyrio servávit, testimónium præbens pro Christo
Dómino.
Mémoire de sainte Agathe, vierge et martyre. À Catane en Sicile, encore jeune fille, quand sévit la persécution de Dèce, vers 250, elle conserva son corps pur et sa foi intacte dans le martyre, offrant au Christ Seigneur le témoignage de sa vie.
2. In Ponto, commemorátio plurimórum sanctórum mártyrum in
persecutióne Maximiáni imperatóris, qui, álii plumbo liquénti perfúsi,
álii acútis arundínibus in únguibus cruciáti ac multis vexáti iterátis
torméntis, palmas a Dómino et corónas illústri passióne meruérunt.
2. Commémoraison d’un grand nombre de martyrs dans la province du Pont durant la persécution de l’empereur Maximien, vers 311 : les uns furent arrosés de plomb fondu, les autres eurent des roseaux aigus enfoncés sous les ongles et furent soumis à de nombreux et horribles tourments plusieurs fois répétés. Tous méritèrent par un glorieux combat de recevoir du Seigneur des palmes et des couronnes.
3. Viénnæ in Gállia Lugdunénsi, sancti Avíti, epíscopi, cuius fide et
indústria, témpore Gundobáldi regis, ab infestatióne ariánæ hæresis
Gálliæ defénsæ sunt.
3. À Vienne dans la région lyonnaise, en 525, saint Avit, évêque qui succéda à son père saint Hésychius. Grâce à sa foi et à son zèle, au temps du roi Gondebaud, la Gaule fut protégée des ravages de l’hérésie arienne.
4. Sebánæ in Rætia, sancti Ingenuíni, qui primus huius sedis fuit
epíscopus.
4. À Seben en Rhétie, vers 605, saint Génuin, qui fut le premier évêque de ce siège.
5*. In Lucánia, sancti Lucæ, abbátis sub institútis sanctórum
orientálium, qui actuósam vitam monásticam primum in Sicília, pátria
sua, dein Saracenórum irruptiónum causa váriis in locis duxit, demum in
monastério Carbonénsi Sanctórum Elíæ et Anastásii prope Arméntum ab ipso
cóndito óbiit.
5*. En Lucanie, l’an 995, saint Luc, abbé, qui mena la vie monastique sous la Règle de saint Basile d’abord en Sicile sa patrie, puis en divers endroits à cause des incursions des Sarrasins, enfin au monastère de Carbona qu’il construisit près d’Armentum et où il mourut.
6*. Romæ in monastério Sancti Cæsárii, sancti Sabæ, lunióris
nuncupáti, mónachi, qui cum fratre sancto Macário per Calábriam et
Lucániam témpore vastatiónum Saracenórum vitam cœnobíticam indefésse
diffúdit.
6*. À Rome, au monastère de Saint-Césaire, en 995, saint Sabas le jeune, moine, qui, avec son frère saint Macaire, diffusa sans se lasser la vie cénobitique à travers la Calabre et la Lucanie, à l’époque où les Sarrasins dévastaient ces régions.
7. Brixínæ in pago Tridentíno, commemorátio sancti Albuíni, epíscopi,
qui e Sebána hanc in civitátem episcopálem cáthedram tránstulit.
7. À Brixen dans le Tyrol, commémoraison de saint Albuin, évêque, qui transféra la chaire épiscopale de Seben dans cette ville et mourut en 1005 ou 1006.
8*. Colóniæ Agrippínæ in Lotharíngia, sanctæ Adalhéidis, primæ
monastérii Vilicénsis abbatíssæ, in quod Régulam sancti Benedícti
introdúxit, dein étiam monastérii Sanctæ Maríæ Coloniénsis, ubi
decéssit.
8*. À Cologne en Germanie, vers 1025, sainte Adélaïde, première abbesse du monastère de Villich près de Bonn, où elle introduisit la règle de saint Benoît, puis aussi du monastère de Sainte-Marie de Cologne, où elle mourut.
9. Nagasákii in Iapónia, pássio sanctórum Pauli Miki et vigínti
quinque sociórum, mártyrurri, quorum memória cras ágitur.
9. À Nagasaki au Japon, en 1597, la passion de saint Paul Miki et vingt-cinq compagnons, dont la mémoire sera célébrée le lendemain.
10*. Valle Guidónis in Gállia, beátæ Francíscæ Mézière, vírginis et
mártyris, quæ púeris instituéndis et ægrótis curándis se trádidit et
térnpore gállicæ perturbatiónis in ódium fídei interémpta est.
10*. À Laval, en 1794, la bienheureuse Françoise Mézière, vierge et martyre. Occupée à l’éducation des enfants et aux soins des malades, sous la Révolution française, elle fut arrêtée et guillotinée en haine de la foi.
11. Romæ, beátæ Elísabeth Canori Mora, matrisfamílias, quæ diu
infidelitáte cóniugis, angústias œconómicas et crudéles propinquórum
moléstias perpéssa, ómnia invícta cum caritáte ac patiéntia sústulit,
pro peccatórum conversióne, salúte, pace ac sanctitáte Dómino vitam
ófferens et in Tértium Ordines Sanctíssimæ Trinitátis se ággregans.
11*. À Rome, en 1825, la bienheureuse Élisabeth Canori Mora, mère de famille, qui supporta avec patience les tromperies et la violence de son mari, les soucis d’argent, l’animosité cruelle de ses proches. Tertiaire de l’Ordre des Trinitaires, elle offrit sa vie au Seigneur pour la conversion de son mari, le salut des pécheurs, la paix et la sainteté de l’Église.
12. In loco Ualtiervílla in México, sancti Iesu Méndez,
presbyteri et mártyris, qui pro Christi regno occúbuit in persecutióne
mexicána.
12. À Valtiervilla au Mexique, en 1928, saint Jésus Mendez, prêtre et martyr, qui, dans la persécution antireligieuse en ce pays, fut fusillé, donnant sa vie pour le Christ Roi.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :
Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.