Septimo Idus Februarii, luna vigesima setptima.
1. Sancti Hierónymi Emiliani, qui, iuventúte iracúnde luxurioséque transácta, cum ab hóstibus in cárcerem detrúsus esset, ad Deum se convértit, dein, ómnibus in miséria coniéctis, præsértim órphanis et infírmis, se totum una cum sóciis congregátis trádidit, quod inítium fuit Congregatiónis Clericórum Regulárium a Somáscha nuncupatórum. Peste mox in curándis míseris corréptus Somáschæ apud Bérgomum in Langobárdia occúbuit.
1. Mémoire de saint Jérôme Émilien. Après une jeunesse violente et dissolue, il fut capturé par l’ennemi et, détenu en prison se convertit à Dieu, puis se livra tout entier, avec des compagnons qu’il avait rassemblés, à soulager tous ceux qui étaient tombés dans la misère, en particulier les orphelins et les malades, ce qui fut le point de départ de la Congrégation des Clercs réguliers de Somasque. Atteint de la peste en soignant les pestiférés, il mourut à Somasque, près de Bergame en Lombardie, en 1537.
2. Sanctæ losephínæ Bakhita, vírginis, quæ, in regióne Darfur Sudániæ nata, puéllula rapta est et, plúries in africánis mercátibus servórum véndita, crudélem servitútem passa est, qua demum liberáta, Venétiis christiána et religiósa apud Fílias Caritátis facta est ac réliquam vitam in Christo in urbe Schio in agro Vicentíno Itáliæ ómnibus suppéditaris degit.
2 Mémoire de sainte Joséphine Bakhita, vierge. Née au Soudan dans la région de Darfur, elle fut enlevée toute jeune, vendue plusieurs fois à des marchands d’esclaves africains et subit une servitude cruelle. Enfin libérée, elle devint chrétienne puis religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous, et mourut en 1947.
3. Alexandríæ in Ægýpto, commemorátio sanctæ Coínthæ, mártyris, quam pagáni sub Décio imperatóre ad idóla perducéntes adoráre cogébant; quod cum illa éxsecrans recusáret, pedes eius vínculis innexuérunt eámque trahéntes sic vinctam per platéas civitátis horréndo supplício discerpsérunt.
3. Commémoraison de sainte Coïnte, martyre à Alexandrie. La dernière année de l’empereur Philippe, en 249, les païens la conduisirent vers le temple des idoles et l’obligèrent à adorer. Elle se détourna et manifesta son dégoût. Ils la lièrent alors par les pieds et la traînèrent par toute la ville sur le rude pavé et la mirent en pièces par cet horrible supplice.
4. Pápiæ in Ligúria, sancti luvéntii, epíscopi, qui strénue pro Evangélio laborávit.
4. À Ticinum [Pavie] en Ligurie, l’an 397, saint Juvence, évêque, qui travailla avec vigueur à la prédication de l’Évangile.
5. Commemorátio sanctórum mártyrum monachórum monastérii Dii Constantinopolitáni, qui, ob fídei cathólicæ defensiónem, cum lítteras sancti Felícis papæ Tértii advérsus Acácium tulíssent, diríssime cæsi sunt.
5. Commémoraison des saints martyrs, moines du monastère de Die à Constantinople. On les trouva porteurs des lettres du pape saint Félix III contre Acace et on les mit cruellement à mort pour la défense de la foi catholique, vers 485.
6*. In Británnia Minóre, sancti lacúti, abbátis, qui, frater sanctórum Winwalœi et Guethnóci hábitus, monastérium prope mare cóndidit, ipsíus nómine póstea vocátum.
6*. En Bretagne, au VIe siècle, saint Jacut, abbé. Tenu pour le frère des saints Guénolé et Guéthenoc, il construisit un monastère au bord de la mer, qui prit ensuite son nom.
7. Medioláni in Langobárdia, deposítio sancti Honoráti, epíscopi, qui, Langobardórum ímpetu imminénte, pópuli magnam partem Génuam confúgiens servávit.
7. À Milan, vers 570, la mise au tombeau de saint Honorat, évêque. Devant l’imminence de l’arrivée des Lombards, il se réfugia à Gênes avec une grande partie de la population.
8*. Vesontióne in Burgúndia, sancti Nicétii, epíscopi.
8*. À Besançon en Bourgogne, au VIIe siècle, saint Nizier, évêque.
9. Virodúni in Gállia, sancti Pauli, epíscopi, qui, mónachus efféctus, dein ad Ecclésiam Virodunénsem evéctus, divíni cultus decus et canonicórum vitam regulárem promóvit.
9. À Verdun, vers 647, saint Paul, évêque. Après un séjour à la cour du roi des Francs, il se fit moine, puis placé à la tête de l’Église de Verdun, il promut la dignité du culte divin et la vie régulière des chanoines.
10*. Albáni in Látio, beáti Petri, cognoménto Ignei quia per ignem illæsus transívit, mónachi Vallis Umbrósæ et mox epíscopi Albanénsis, qui ad disciplínam ecclesiásticam restituéndam indesinénter incúbuit.
10*. À Albano dans le Latium, en 1089, le bienheureux Pierre, surnommé Igné, parce qu’il passa indemne à travers les flammes. Moine de Vallombreuse, il se soumit à l’épreuve du feu et, devenu bientôt évêque d’Albano, il s’employa sans relâche à restaurer la discipline ecclésiastique.
11. Apud Murétum in pago Aquitániæ Lemovicénsi, sancti Stéphani, abbátis, qui, Ordinis Grandimonténsis institútor, divínas laudes et contemplatiónem cléricis, temporálem vero curam solis frátribus láicis caritáte commísit geréndam.
11. À Muret dans le Limousin, en 1124, saint Étienne, abbé, fondateur de l’Ordre de Grandmont, où il confia aux clercs la louange divine et la contemplation, et aux seuls frères laïcs le temporel à gérer non par domination, mais par charité.
12*. Savóne in Subalpínis Itáliæ, beátæ Iosephínæ Gabriélæ Bonino, vírginis, quæ sub lúmine Sanctæ Famíliæ Nazarethánæ Congregatiónem religiósam fundávit ad órphanos educándos necnon paupéribus infírmis assidéndum.
12*. À Savone en Ligurie, l’an 1906, la bienheureuse Joséphine-Gabrielle Bonino, vierge, qui, à la lumière de la Sainte Famille de Nazareth fonda une Congrégation religieuse pour l’éducation des orphelins et l’assistance des malades pauvres.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (1Thess 2, 9-12)
Lecture brève (1Thess 2, 9-12)
Mémores estis, fratres, labóris nostri et fatigatiónis; nocte et die operántes, ne quem vestrum gravarémus, prædicávimus in vobis evangélium Dei. Vos testes estis et Deus, quam sancte et iuste et sine queréla vobis, qui credidístis, fúimus; sicut scitis quáliter unumquémque vestrum, tamquam pater fílios suos, deprecántes vos et consolántes testificáti sumus, ut ambularétis digne Deo, qui vocat vos in suum regnum et glóriam.
Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre fatigue ; c'est en travaillant nuit et jour, pour n'être à charge à aucun de vous, que nous avons prêché l'Evangile de Dieu parmi vous. Vous êtes témoins, et Dieu l'est aussi, que nous nous sommes conduits saintement, justement et d'une manière irréprochable envers vous qui avez embrassé la foi ; et vous savez aussi comme nous avons agi envers chacun de vous, comme un père envers ses enfants, vous exhortant, vous consolant, et vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous a appelés à Son royaume et à Sa gloire.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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