Duodecimo Kalendas Aprilis, luna undecima.
1. Commemorátio sancti Epaphrodíti, quem sanctus Paulus Apóstolus fratrem, cooperatórem et commilitónem vocat.
1. Commémoraison de saint Épaphrodite, que l’Apôtre saint Paul appela son frère, son compagnon de travail et de combat, qui faillit mourir en risquant sa vie pour l’œuvre du Christ.
2. Narbóne ad oram Gálliæ via Domítia extra Urbem, deposítio sancti Pauli, epíscopi et mártyris.
2. À Narbonne sur la voie Domitienne, en dehors de la ville, la mise au tombeau de saint Paul, premier évêque de la cité au IIIe siècle.
3. In Galátia, sanctórum Calliníci et Basilíssæ, mártyrum.
3. En Galatie, les saints martyrs Callinique et Basilisse.
4. Ancyræ item in Galátia, sancti Basilíi, presbyteri et mártyris, qui, quámdiu Constántius imperium obtínuit, fortíssime réstitit ariánis; mox sub luliáno imperatóre Deum precátus est, ne quis christianórum a fide defíceret, quam ob rem comprehénsus, præsidi provínciæ oblátus multáque perpéssus torménta martyrium consummávit.
4. À Ancyre, également en Galatie, l’an 362, saint Basile, prêtre et martyr. Tant que l’empereur Constance fut au pouvoir, il résista aux ariens avec la plus grande force, mais, à l’avènement de l’empereur Julien, il pria publiquement pour qu’aucun chrétien ne défaille dans sa foi. Cela lui valut d’être conduit devant le proconsul de la province, et de subir de nombreux tourments qui consommèrent son martyre.
5. Commemorátio sanctæ Leæ, víduæ románæ, cuius virtútes et tránsitum ad Deum sanctus Hierónymus laudávit.
5. Commémoraison de sainte Léa, veuve romaine, dont saint Jérôme a loué les vertus et le passage à la vie en Dieu, vers l’an 303.
6. Auximi in Picéno Itáliæ, sancti Benvenúti Scotivoli, epíscopi, qui ab Urbáno papa Quarto ad hanc sedem eléctus, pacem inter cives conciliávit et in spíritu Fratrum Minórum super nudam terram e vita migráre vóluit.
6. À Osimo dans les Marches, en 1282, saint Bienvenu Scotivoli, évêque. Nommé à ce siège par le pape Urbain IV, il établit la paix entre les citoyens et, dans l’esprit des Frères Mineurs, il voulut quitter ce monde sur la terre nue.
7. Londínii in Anglia, sancti Nicolái Owen, religiósi e Societáte Iesu et mártyris, qui multos annos látebras pro sacerdótibus condéndis exstrúxit, quaprópter sub lacóbo rege Primo incarcerátus et gravíssime tortus, demum in ecúleum coniéctus Christo Dómino glorióse obsecútus occúbuit.
7. À Londres, en 1606, saint Nicolas Owen, religieux de la Compagnie de Jésus et martyr. Charpentier et maçon de métier, il fabriqua pendant trente-six ans des cachettes pour y loger des prêtres. Trois fois emprisonné, la dernière fois, sous le roi Jacques Ier, parce qu’il se livra lui-même pour empêcher les poursuivants de saisir des prêtres, il fut alors détenu à la Tour de Londres, torturé pour livrer des prêtres, et enfin écartelé par le supplice du chevalet.
8*. Andégavi in Gállia, beáti Francísci Chartier, presbyteri et mártyris, qui in gállica perturbatióne propter sacerdótium cápitis abscissióne occúbuit.
8*. À Angers, en 1794, le bienheureux François Chartier, prêtre et martyr, guillotiné sous la Révolution française, pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé.
9*. In castris detentiónis loci StutthoJ prope Gedánum in Polónia, beatórum Mariáni Górecki et Bronislái Komorowski, presbyterórum et mártyrum, qui, pátria more militári a sectatóribus doctrínæ in religiónem hostílis occupáta, in contémptum fídei plumbis transfóssi sunt.
9*. Au camp de concentration de Stutthof près de Dantzig, en 1940, les bienheureux Marien Gorecki et Bronislas Komorowski, prêtres et martyrs. Arrêtés le jour même de l’invasion de la Pologne par les troupes du régime nazi, ils furent arrêtés à cause de leur influence, déportés et, par mépris de la foi chrétienne, fusillés le Vendredi saint.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Is 50, 5-7)
Lecture brève (Is 50, 5-7)
Dóminus Deus apéruit mihi aurem; ego autem non rebellávi, retrórsum non ábii. Dorsum meum dedi percutiéntibus et genas meas velléntibus: fáciem meam non avérti ab increpatiónibus et sputis. Dóminus Deus auxiliátor meus; ídeo non sum confúsus, ídeo pósui fáciem meam ut petram duríssimam, et scio quóniam non confúndar.
Le Seigneur m'a ouvert l'oreille ; et moi, je n'ai pas résisté, je ne me suis pas retiré en arrière. J'ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe : je n'ai pas dérobé mon visage aux outrages et aux crachats. Le Seigneur m'est venu en aide ; c'est pourquoi l'outrage ne m'a point abattu, c'est pourquoi j'ai rendu ma face semblable à pierre très dure, et je savais que je ne serais pas confondu.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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