FERIA VI IN PASSIONE DOMINI
 VENDREDI DE LA PASSION DU SEIGNEUR
1. Hac et sequenti die, Ecclesia, ex antiquissima traditione, sacramenta, præter Pænitentiæ et Infirmorum Unctionis, penitus non celebrat.
2. Hac die sacra Communio fidelibus distribuitur unice inter celebrationem Passionis Domini; infirmis autem, qui hanc celebrationem participare nequeunt, quacumque diei hora deferri potest.
3. Altare omnino nudum sit: sine cruce, sine candelabris, sine tobaleis.
1. Aujourd'hui et le lendemain, selon une très ancienne tradition, l'Église ne célèbre aucun sacrement, à l'exception de celui de la pénitence et de l'onction des malades.
2. En ce jour, la sainte communion n'est distribuée aux fidèles que dans le cadre de la célébration de la Passion du Seigneur; les malades, qui ne peuvent pas participer à cette célébration, peuvent être communiés à tout moment de la journée.
3. L'autel doit être complètement nu: pas de croix, pas de chandeliers, pas de nappes.
Celebratio Passionis Domini
Célébration de la Passion du Seigneur
4. Horis postmeridianis huius feriæ, et quidem circa horam tertiam, nisi ex ratione pastorali tardior hora seligatur, fit celebratio Passionis Domini, constans ex tribus partibus, nempe ex liturgia verbi, adoratione Crucis et sacra Communione.
5. Sacerdos et diaconus, si adest, vestibus coloris rubri sicut ad Missam induti, sub silentio ad altare accedunt et, facta reverentia altari, in faciem procumbunt, vel, pro opportunitate, in genua se prosternunt, et in silentio aliquamdiu orant. Omnes alii in genua se prosternunt.
6. Deinde sacerdos cum ministris vadit ad sedem, ubi, versus ad populum stantem, dicit, extensis manibus, unam e sequentibus orationibus, omissa invitatione Orémus.
4. Ce jour, après midi, autour de trois heures, à moins qu'une raison pastorale oblige à choisir un autre horaire, se célèbre la Passion du Seigneur, qui est constituée de trois parties : la liturgie de la parole, l'adoration de la Croix et la sainte Communion.
5. Le prêtre et le diacre - s'il y en a - revêtent les ornements rouges comme à la Messe, et s'approchent de l'autel en silence et après avoir fait la révérence à l'autel, s'agenouillent et se prosternent, et en silence prient quelque temps. Tous les autres s'agenouillent et se prosternent.
6. Puis le prêtre se rend au siège avec ses ministres, où, debout et tourné vers le peuple il dit une des oraisons suivantes, en omettant l'invitation Prions.
Oratio
Oraison
Reminíscere miseratiónum tuárum, Dómine, et fámulos tuos ætérna protectióne sanctífica, pro quibus Christus, Fílius tuus, per suum cruórem instítuit paschále mystérium. Qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum.
℟. Amen.
Souviens-Toi, Seigneur, de Tes miséricordes, et sanctifie Tes serviteurs de Ta protection éternelle, pour qui Jésus-Christ, Ton Fils, par sa souffrance, institua le mystère pascal.
Vel:
Ou :
Deus, qui peccáti véteris hereditáriam mortem, in qua posteritátis genus omne succésserat, Christi Fílii tui, Dómini nostri, passióne solvísti, da, ut confórmes eídem facti, sicut imáginem terréni hóminis natúræ necessitáte portávimus, ita imáginem cæléstis grátiæ sanctificatióne portémus. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu, qui par la passion de Ton Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, as dissout la mort, héritage de l'antique péché qui avait atteint la postérité du genre humain, donne-nous, en nous conformant à Lui, tout comme nous avons porté l'image de l'homme terrestre par exigence de la nature, de refléter image céleste de l'action sanctifiante de Ta grâce.
Pars prima: Liturgia verbi
Première partie : Liturgie de la Parole
7. Deinde, omnibus sedentibus, legitur prima lectio e libro Isaiæ prophetæ (52, 13 - 53, 12) cum suo psalmo.
8. Sequitur secunda lectio ex Epistola ad Hebræos (4, 14-16; 5, 7-9) et cantus ante Evangelium.
9. Deinde legitur historia Passionis Domini secundum Ioannem (18, 1 - 19, 42) eodem modo ac
dominica præcedenti.
7. Puis tout le monde s'assied et la lecture du prophète Isaïe (52, 13-53, 12) est proclamée, avec son psaume.
8. Cette lecture est suivie de la lettre aux Hébreux (4, 14-16; 5, 7-9) et du chant avant l'Évangile.
9. Enfin, le récit de la Passion du Seigneur selon Saint Jean (18, 1-19, 42) est lu, de la même manière que le dimanche précédent.
Lectio I
Ière lecture
 Léctio libri lsaíæ prophétæ (52,13-53,12)
 
Ecce próspere aget servus meus; exaltábitur et elevábitur et sublímis erit valde. Sicut obstupuérunt super eum multi, sic defórmis erat, quasi non esset hóminis spécies eíus, filiórum hóminis aspéctus eíus, sic dispérget gentes multas. Super ipsum continébunt reges os suum, quia, quæ non sunt narráta eis, vidérunt et, quæ non audiérunt, contempláti sunt. Quis crédidit audítui nostro, et bráchium Dómini cui revelátum est? Et ascéndit sicut virgúltum coram eo et sicut radix de terra sitiénti. Non erat spécies ei neque decor, ut aspicerémus eum, et non erat aspéctus, ut desiderarémus eum. Despéctus erat et novíssimus virórum, vir dolórum et sciens infirmitátem, et quasi abscondebámus vultum coram eo; despéctus, unde nec reputabámus eum. Vere languóres nostros ipse tulit et dolóres nostros ipse portávit; et nos putávimus eum quasi plagátum, percússum a Deo et humiliátum. Ipse autem vulnerátus est propter iniquitátes nostras, attrítus est propter scélera nostra; disciplína pacis nostræ super eum, et livóre eíus sanáti sumus. Omnes nos quasi oves errávimus, unusquísque in viam suam declinávit; et pósuit Dóminus in eo iniquitátem ómnium nostrum ". Afflíctus est et ipse subiécit se et non apéruit os suum; sicut agnus, qui ad occisiónem dúcitur, et quasi ovis, quæ coram tondéntibus se obmútuit et non apéruit os suum. Angústia et iudício sublátus est. De generatióne eíus quis curábit? Quia abscíssus est de terra vivéntium; propter scelus pópuli mei percússus est ad mortem. Et posuérunt sepúlcrum eíus cum ímpiis, cum divítibus túmulum eíus, eo quod iniquitátem non fécerit, neque dolus fúerit in ore eíus. Et Dóminus vóluit contérere eum infirmitáte. Si posúerit in piáculum ánimam suam, vidébit semen longǽvum, et volúntas Dómini in manu eíus prosperábitur. Propter labórem ánimæ eíus vidébit lucem, saturábitur in sciéntia sua. Iustificábit iústus servus meus multos et iniquitátes eórum ipse portábit. Ídeo dispértiam ei multos, et cum fórtibus dívidet spólia, pro eo quod trádidit in mortem ánimam suam et cum scelerátis reputátus est; et ipse peccátum multórum tulit et pro transgressóribus rogat.
Voici, Mon serviteur agira avec intelligence, Il sera grand et élevé, et au comble de la gloire.De même que beaucoup ont été stupéfaits à ton sujet, ainsi Son aspect sera sans gloire parmi les hommes, et Sa forme méprisable parmi les fils des hommes. Il arrosera des nations nombreuses, devant lui les rois fermeront la bouche; car ceux auxquels Il n'avait pas été annoncé le verront, et ceux qui n'avaient pas entendu parler de Lui Le contempleront. "Qui a cru à ce que nous avons entendu? et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé? Il s'élèvera devant Lui comme un arbrisseau, et comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée, Il n'a ni beauté ni éclat; nous L'avons vu, et Il n'avais pas d'apparence, et nous L'avons méconnu. Il était méprisé, le dernier des hommes, un homme de douleurs, qui connaît la souffrance; Son visage était caché; Il était méprisé, et nous n'avons fait aucun cas de Lui. Vraiment Il a porté nos langueurs, et Il S'est chargé Lui-même de nos douleurs; et nous L'avons considéré comme un lépreux, comme un homme frappé de Dieu et humilié. Et cependant Il a été blessé pour nos iniquités, Il a été brisé pour nos crimes; le châtiment qui nous procure la paix est tombé sur Lui, et nous avons été guéris par Ses meurtrissures. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun s'était détourné sur sa propre voie, et le Seigneur a placé sur Lui l'iniquité de nous tous. Il a été offert parce que Lui-même l'a voulu, et Il n'a pas ouvert la bouche; comme une brebis qu'on mène à la boucherie, comme un agneau devant celui qui le tond, Il a gardé le silence et Il n'a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé par l'angoisse et le jugement. Qui racontera Sa génération? car Il a été retranché de la terre des vivants. Je L'ai frappé pour les crimes de Mon peuple. Et Il donnera les impies pour prix de Sa sépulture, et les riches pour prix de Sa mort, parce qu'Il n'a pas commis d'iniquité, et que le mensonge n'a pas été dans Sa bouche. Mais le Seigneur a voulu le briser par la souffrance; s'Il livre Son âme pour le péché, Il verra une longue postérité, et la volonté du Seigneur sera dirigée heureusement par Sa main. Parce que Son âme aura souffert, Il verra et sera rassasié. Par Sa science, Mon juste serviteur justifiera beaucoup d'hommes, et Il portera sur Lui leurs iniquités. C'est pourquoi Je Lui donnerai une grande multitude pour partage, et Il distribuera les dépouilles des forts, parce qu'Il a livré Son âme à la mort, et qu'Il a été mis au nombre des scélérats, qu'Il a porté les péchés de beaucoup d'hommes et qu'Il a prié pour les pécheurs.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Tractus
Trait
Ps. 101,2-5 et 14
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Domine, exáudi oratiónem meam, et clamor meus ad te véniat. ℣. Ne avértas fáciem tuam a me: in quacúmque die tríbulor, inclina ad me aurem tuam. ℣. In quacúmque die invocávero te, velóciter exáudi me. ℣. Quia defecérunt sicut fumus dies mei: et ossa mea sicut in frixório confríxa sunt. ℣. Percússus sum fenum, et áruit cor meum: quia oblítus sum manducáre panem meum. ℣. Tu exsúrgens, Dómine miseréberis Sion: quia venit tempus miseréndi eius.
Seigneur, écoute ma prière et que mon cri parvienne jusqu’à Toi. ℣. Ne me cache pas Ta face au jour de ma détresse ; incline vers moi Ton oreille. ℣. Au jour où je T'invoque, vite, exauce-moi. ℣. Car mes jours se consument en fumée ; mes os brûlent comme un brasier. ℣. Comme l’herbe mon cœur se dessèche, j’en oublie de manger mon pain. ℣. Dresse-Toi, Seigneur, prends en pitié Sion ; le temps est venu de lui faire grâce.
Lectio II
IIème lecture
 Léctio Epístolæ ad Hebrǽos (4,14-16.5,7-9)
 
Habéntes pontíficem magnum, qui penetrávit cælos, Iésum Fílium Dei, teneámus confessiónem. Non enim habémus pontíficem, qui non possit compáti infirmitátibus nostris, tentátum autem per ómnia secúndum similitúdinem absque peccáto; adeámus ergo cum fidúcia ad thronum grátiæ, ut misericórdiam consequámur et grátiam inveniámus in auxílium opportúnum. Qui in diébus carnis suæ, preces supplicationésque ad eum, qui possit salvum illum a morte fácere, cum clamóre válido et lácrimis ófferens et exaudítus pro sua reveréntia, et quidem cum esset Fílius, dídicit ex his, quæ passus est, obo'ediéntiam; et, consummátus, factus est ómnibus obo'ediéntibus sibi auctor salútis ætérnæ.
Ayant un grand pontife qui a pénétré dans les Cieux, Jésus, Fils de Dieu, demeurons fermes dans la profession de notre foi. Car nous n'avons pas un pontife qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre le péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde, et de trouver grâce dans un secours opportun. Durant les jours de Sa chair, ayant offert des prières et des supplications, avec un grand cri et avec des larmes, à Celui qui voulait Le préserver de la mort, Il a été exaucé, à cause de Son respect. Et, quoiqu'Il fût le Fils de Dieu, Il a appris l'obéissance, par ce qu'Il a souffert ; et ayant été élevé à la perfection, Il est devenu, pour tous ceux qui Lui obéissent, la cause du salut éternel.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Graduale
Graduel
Phil. 2, 8-9
Phil. 2, 8-9
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℟. Christus factus est pro nobis obœdiens usque ad mortem, mortem autem crucis. ℣. Propter quod et Deus exaltávit illum: et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.
℟. Le Christ S'est fait pour nous obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la croix. ℣. C'est pourquoi Dieu L'a élevé, et Lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom.
Evangelium
Evangile
Pássio Dómini nostri Iesu Christi secúndum Ioánnem (18,1-19,42)
 
In illo témpore : Egréssus Iesus cum discípulis suis trans torréntem Cedron, ubi erat hortus, in quem introívit ipse et discípuli eíus. Sciébat autem et Iúdas, qui tradébat eum, locum, quia frequénter Iésus convénerat illuc cum discípulis suis. Iúdas ergo, cum accepísset cohórtem et a pontifícibus et pharisǽis minístros, venit illuc cum lantérnis et fácibus et armis. Iésus ítaque sciens ómnia, quæ ventúra erant super eum, procéssit et dicit eis: " Quem quǽritis? ". Respondérunt ei: " Iésum Nazarénum ". Dicit eis: " Ego sum! ". Stabat autem et Iúdas, qui tradébat eum, cum ipsis. Ut ergo dixit eis: " Ego sum! ", abiérunt retrórsum et cecidérunt in terram. Íterum ergo eos interrogávit: " Quem quǽritis? ". Illi autem dixérunt: " Iésum Nazarénum ". Respóndit Iésus: " Dixi vobis: Ego sum! Si ergo me quǽritis, sínite hos abíre ", ut implerétur sermo, quem dixit: " Quos dedísti mihi, non pérdidi ex ipsis quemquam ". Simon ergo Petrus, habens gládium, edúxit eum et percússit pontíficis servum et abscídit eíus aurículam dextram. Erat autem nomen servo Malchus. Dixit ergo Iésus Petro: " Mitte gládium in vagínam; cálicem, quem dedit mihi Pater, non bibam illum? ". Cohors ergo et tribúnus et minístri Iudæórum comprehendérunt Iésum et ligavérunt eum et adduxérunt ad Annam primum; erat enim socer Cáiphæ, qui erat póntifex anni illíus. Erat autem Cáiphas, qui consílium déderat Iudǽis: " Éxpedit unum hóminem mori pro pópulo ". Sequebátur autem Iésum Simon Petrus et álius discípulus. Discípulus autem ille erat notus pontífici et introívit cum Iésu in átrium pontíficis; Petrus autem stabat ad óstium foris. Exívit ergo discípulus álius, qui erat notus pontífici, et dixit ostiáriæ et introdúxit Petrum. Dicit ergo Petro ancílla ostiária: " Numquid et tu ex discípulis es hóminis istíus? ". Dicit ille: " Non sum! ". Stabant autem servi et minístri, qui prunas fécerant, quia frigus erat, et calefaciébant se; erat autem cum eis et Petrus stans et calefáciens se. Póntifex ergo interrogávit Iésum de discípulis suis et de doctrína eíus. Respóndit ei Iésus: " Ego palam locútus sum mundo; ego semper dócui in synagóga et in templo, quo omnes Iudǽi convéniunt, et in occúlto locútus sum nihil.  Quid me intérrogas? Intérroga eos, qui audiérunt quid locútus sum ipsis; ecce hi sciunt, quæ díxerim ego ".  Hæc autem cum dixísset, unus assístens ministrórum dedit álapam Iésu dicens: " Sic respóndes pontífici? ". Respóndit ei Iésus: " Si male locútus sum, testimónium pérhibe de malo; si autem bene, quid me cædis? ".  Misit ergo eum Annas ligátum ad Cáipham pontíficem. Erat autem Simon Petrus stans et calefáciens se. Dixérunt ergo ei: " Numquid et tu ex discípulis eíus es? ". Negávit ille et dixit: " Non sum! ". Dicit unus ex servis pontíficis, cognátus eíus, cuíus abscídit Petrus aurículam: " Nonne ego te vidi in horto cum illo? ".  Íterum ergo negávit Petrus; et statim gallus cantávit. Addúcunt ergo Iésum a Cáipha in prætórium. Erat autem mane. Et ipsi non introiérunt in prætórium, ut non contaminaréntur, sed manducárent Pascha. Exívit ergo Pilátus ad eos foras et dicit: " Quam accusatiónem affértis advérsus hóminem hunc? ". Respondérunt et dixérunt ei: " Si non esset hic malefáctor, non tibi tradidissémus eum ".  Dixit ergo eis Pilátus: " Accípite eum vos et secúndum legem vestram iudicáte eum! ". Dixérunt ei Iudǽi: " Nobis non licet interfícere quemquam ", ut sermo Iésu implerétur, quem dixit, signíficans qua esset morte moritúrus. Introívit ergo íterum in prætórium Pilátus et vocávit Iésum et dixit ei: " Tu es rex Iudæórum? ". Respóndit Iésus: " A temetípso tu hoc dicis, an álii tibi dixérunt de me? ". Respóndit Pilátus: " Numquid ego Iudǽus sum? Gens tua et pontífices tradidérunt te mihi; quid fecísti? ". Respóndit Iésus: " Regnum meum non est de mundo hoc; si ex hoc mundo esset regnum meum, minístri mei decertárent, ut non tráderer Iudǽis; nunc autem meum regnum non est hinc ". Dixit ítaque ei Pilátus: " Ergo rex es tu? ". Respóndit Iésus: " Tu dicis quia rex sum. Ego in hoc natus sum et ad hoc veni in mundum, ut testimónium perhíbeam veritáti; omnis, qui est ex veritáte, audit meam vocem ". Dicit ei Pilátus: " Quid est véritas? ". Et cum hoc dixísset, íterum exívit ad Iudǽos et dicit eis: " Ego nullam invénio in eo causam. Est autem consuetúdo vobis, ut unum dimíttam vobis in Pascha; vultis ergo dimíttam vobis regem Iudæórum? ". Clamavérunt ergo rursum dicéntes: " Non hunc sed Barábbam! ". Erat autem Barábbas latro. Tunc ergo apprehéndit Pilátus Iésum et flagellávit. Et mílites, plecténtes corónam de spinis, imposuérunt cápiti eíus et veste purpúrea circumdedérunt eum; et veniébant ad eum et dicébant: " Ave, rex Iudæórum! ", et dabant ei álapas. Et éxiit íterum Pilátus foras et dicit eis: " Ecce addúco vobis eum foras, ut cognoscátis quia in eo invénio causam nullam ". Éxiit ergo Iésus foras, portans spíneam corónam et purpúreum vestiméntum. Et dicit eis: " Ecce homo! ". Cum ergo vidíssent eum pontífices et minístri, clamavérunt dicéntes: " Crucifíge, crucifíge! ". Dicit eis Pilátus: " Accípite eum vos et crucifígite; ego enim non invénio in eo causam ". Respondérunt ei Iudǽi: " Nos legem habémus, et secúndum legem debet mori, quia Fílium Dei se fecit ". Cum ergo audísset Pilátus hunc sermónem, magis tímuit et ingréssus est prætórium íterum et dicit ad Iésum: " Unde es tu? ". Iésus autem respónsum non dedit ei. Dicit ergo ei Pilátus: " Mihi non lóqueris? Nescis quia potestátem hábeo dimíttere te et potestátem hábeo crucifígere te? ". Respóndit Iésus: " Non habéres potestátem advérsum me ullam, nisi tibi esset datum désuper; proptérea, qui trádidit me tibi, maíus peccátum habet ". Exínde quærébat Pilátus dimíttere eum; Iudǽi autem clamábant dicéntes: " Si hunc dimíttis, non es amícus Cǽsaris! Omnis, qui se regem facit, contradícit Cǽsari ". Pilátus ergo, cum audísset hos sermónes, addúxit foras Iésum et sedit pro tribunáli in locum, qui dícitur Lithóstrotos, Hebráice autem Gábbatha. Erat autem Parascéve Paschæ, hora erat quasi sexta. Et dicit Iudǽis: " Ecce rex vester! ". Clamavérunt ergo illi: " Tolle, tolle, crucifíge eum! ". Dicit eis Pilátus: " Regem vestrum crucifígam? ". Respondérunt pontífices: " Non habémus regem, nisi Cǽsarem ". Tunc ergo trádidit eis illum, ut crucifigerétur. Suscepérunt ergo Iésum. Et baíulans sibi crucem exívit in eum, qui dícitur Calváriæ locum, quod Hebráice dícitur Gólgotha, ubi eum crucifixérunt et cum eo álios duos hinc et hinc, médium autem Iésum. Scripsit autem et títulum Pilátus et pósuit super crucem; erat autem scriptum: " Iésus Nazarénus Rex Iudæórum ". Hunc ergo títulum multi legérunt Iudæórum, quia prope civitátem erat locus, ubi crucifíxus est Iésus; et erat scriptum Hebráice, Latíne, Græce. Dicébant ergo Piláto pontífices Iudæórum: " Noli scríbere: Rex Iudæórum, sed: Ipse dixit: "Rex sum Iudæórum" ". Respóndit Pilátus: " Quod scripsi, scripsi! ". Mílites ergo cum crucifixíssent Iésum, accepérunt vestiménta eíus et fecérunt quáttuor partes, unicuíque míliti partem, et túnicam. Erat autem túnica inconsútilis, désuper contéxta per totum. Dixérunt ergo ad ínvicem: " Non scindámus eam, sed sortiámur de illa,cuíus sit ", ut Scriptúra impleátur dicens: " Partíti sunt vestiménta mea sibi et in vestem meam misérunt sortem ". Et mílites quidem hæc fecérunt.  Stabant autem iúxta crucem Iésu mater eíus et soror matris eíus, María Cléopæ, et María Magdaléne. Cum vidísset ergo Iésus matrem et discípulum stantem, quem diligébat, dicit matri: " Múlier, ecce fílius tuus ". Deínde dicit discípulo: " Ecce mater tua ". Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua. Post hoc sciens Iésus quia iam ómnia consummáta sunt, ut consummarétur Scriptúra, dicit: " Sítio ". Vas pósitum erat acéto plenum; spóngiam ergo plenam acéto hyssópo circumponéntes, obtulérunt ori eíus. Cum ergo accepísset acétum, Iésus dixit: " Consummátum est! ". Et inclináto cápite trádidit spíritum.
En ce temps là : Jésus alla avec Ses disciples au delà du torrent de Cédron, où il y avait un jardin, dans lequel Il entra, Lui et Ses disciples. Judas, qui Le trahissait, connaissait aussi ce lieu, parce que Jésus y était souvent venu avec Ses disciples. Judas, ayant donc pris la cohorte, et des gardes fournis par les princes des prêtres et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes. Jésus, sachant tout ce qui devait Lui arriver, vint au-devant d'eux, et leur dit: Qui cherchez-vous? Ils Lui répondirent: Jésus de Nazareth. Jésus leur dit: C'est Moi. Or Judas, qui Le trahissait, se tenait là aussi avec eux. Lors donc que Jésus leur eut dit: C'est Moi, ils reculèrent et tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau: Qui cherchez-vous? Et ils dirent: Jésus de Nazareth. Jésus répondit: Je vous ai dit que c'est Moi; si donc c'est Moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. Il dit cela, afin que s'accomplit cette parole qu'Il avait dite: De ceux que Vous M'avez donnés, Je n'en ai perdu aucun. Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre, et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus. Mais Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-Je pas le calice que Mon Pére M'a donné? La cohorte, et le tribun, et les satellites des Juifs prirent donc Jésus et Le lièrent. Et ils L'emmenèrent d'abord chez Anne; car il était le beau-père de Caïphe, qui ètait grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple. Cependant, Simon-Pierre suivait Jésus, avec un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre, et il entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre; mais Pierre se tenait dehors, près de la porte. L'autre disciple, qui était connu du grand prêtre, sortit donc, et parla à la portière, et fit entrer Pierre. Cette servante, qui gardait la porte, dit à Pierre: N'es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme? Il dit: Je n'en suis pas. Les serviteurs et les satellites se tenaient auprès du feu, parce qu'il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre était aussi avec eux, et se chauffait. Cependant, le grand prêtre interrogea Jésus sur Ses disciples et sur Sa doctrine. Jésus lui répondit: J'ai parlé ouvertement au monde; J'ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s'assemblent, et Je n'ai rien dit en secret. Pourquoi M'interroges-tu? Demande à ceux qui M'ont entendu ce que Je leur ai dit; eux, ils savent ce que J'ai dit. Lorsqu'Il eut dit cela, un des satellites, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant: Est-ce ainsi que Tu réponds au grand prêtre? Jésus lui répondit: Si J'ai mal parlé, montre ce que J'ai dit de mal; mais, si J'ai bien parlé, pourquoi Me frappes-tu? Anne L'envoya lié à Caïphe, le grand prêtre. Or Simon-Pierre était là debout, et se chauffait. On lui dit donc: N'es-tu pas, toi aussi, de Ses disciples? Il le nia, en disant: Je n'en suis pas. Alors un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, lui dit: Est-ce que je ne t'ai pas vu dans le jardin avec lui? Pierre le nia de nouveau; et aussitôt le coq chanta. Ils conduisirent donc Jésus de chez Caïphe au prétoire. C'était le matin, et ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la pâque. Pilate vint donc à eux dehors, et dit: Quelle accusation portez-vous contre cet homme? Ils lui répondirent: Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te L'aurions pas livré. Pilate leur dit: Prenez-Le vous-mêmes, et jugez-Le selon votre loi. Mais les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort. C'était afin que s'accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu'Il avait marqué de quelle mort Il devait mourir. Pilate entra donc de nouveau dans le prétoire, et appela Jésus; et il Lui dit: Es-Tu le roi des Juifs? Jésus répondit: Dis-tu cela de toi-même, ou d'autres te l'ont-ils dit de Moi? Pilate répondit: Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les princes des prêtres T'ont livré à moi; qu'as-Tu fait? Jésus répondit: Mon royaume n'est pas de ce monde. Si Mon royaume était de ce monde, Mes serviteurs auraient combattu, pour que Je ne fusse pas livré aux Juifs; mais Mon royaume n'est point d'ici. Pilate Lui dit alors: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, Je suis Roi. Voici pourquoi Je suis né, et pourquoi Je suis venu dans le monde: pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute Ma voix. Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité? Et ayant dit cela, il sortit de nouveau, pour aller auprès des Juifs. Et il leur dit: Je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation. Mais, c'est la coutume que je vous délivre quelqu'un à la fête de Pâque; voulez-vous donc que je vous délivre le Roi des Juifs? Alors, de nouveau, ils crièrent tous en disant: Pas Celui-ci, mais Barabbas. Or Barabbas était un brigand. "Pilate prit donc alors Jésus, et Le fit flageller. Et les soldats, ayant tressé une couronne d'épines, la mirent sur Sa tête, et Le revêtirent d'un manteau de pourpre. Puis, ils venaient auprès de Lui, et disaient: Salut, roi des Juifs; et ils Lui donnaient des soufflets. Pilate sortit donc de nouveau, et dit aux Juifs: Voici que je vous L'amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation. Jésus sortit donc, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit: Voici l'homme! Lorsque les princes des prêtres et les satellites Le virent, ils criaient, en disant: Crucifie, crucifie-Le! Pilate leur dit: Prenez-Le vous-mêmes, et crucifiez-Le; car moi, je ne trouve en Lui aucune cause de condamnation. Les Juifs lui répondirent: Nous avons une loi, et selon notre loi Il doit mourir, parce qu'Il S'est fait Fils de Dieu. Lorsque Pilate entendit cette parole, il craignit encore davantage. Et étant entré de nouveau dans le prétoire, il dit à Jésus: D'où es-Tu? Mais Jésus ne lui fit pas de réponse. Alors Pilate Lui dit: Tu ne me parles pas? Ne sais-Tu pas que j'ai le pouvoir de Te crucifier, et le pouvoir de Te délivrer? Jésus répondit: Tu n'aurais aucun pouvoir sur Moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui M'a livré à toi est coupable d'un plus grand péché. Dès lors, Pilate cherchait à Le délivrer. Mais les Juifs criaient, en disant: Si tu Le délivres, tu n'es pas l'ami de César; car quiconque se fait roi se déclare contre César. Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors, et s'assit sur le tribunal, au lieu appelé Lithostrotos; en hébreu, Gabbatha. C'était le jour de la Préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Et il dit aux Juifs: Voici votre Roi. Mais ils criaient: Ote-Le, ôte-Le; crucifie-Le! Pilate leur dit: Crucifierai-je votre Roi? Les princes des prêtres répondirent: Nous n'avons pas d'autre roi que César. Alors il Le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et L'emmenèrent. Et, portant Sa croix, Il vint au lieu appelé Calvaire; en hébreu, Golgotha. Là ils Le crucifièrent, et deux autres avec Lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate rédigea aussi une inscription, qu'il plaça au-dessus de la croix. Il y était écrit: Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, car le lieu où Jésus avait été crucifié était près de la ville. Elle était rédigée en hébreu, en grec et en latin. Mais les pontifes des Juifs disaient à Pilate: N'écris pas: Roi des Juifs; mais écris qu'Il a dit: Je suis le Roi des Juifs. Pilate répondit: Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent Ses vêtements, et en firent quatre parts; une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi Sa tunique; c'était une tunique sans couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Et ils dirent entre eux: Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. C'était afin que s'accomplît cette parole de l'Ecriture: Ils se sont partagé Mes vêtements, et ils ont tiré Ma tunique au sort. C'est là ce que firent les soldats. Cependant, près de la croix de Jésus se tenaient Sa Mère, et la soeur de Sa Mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Ayant donc vu Sa Mère, et, auprès d'Elle, le disciple qu'Il aimait, Jésus dit à Sa Mère: Femme, voilà Votre fils. Puis Il dit au disciple: Voilà ta Mère. Et, à partir de cette heure, le disciple La prit chez lui. Après cela, Jésus, sachant que tout était accompli, afin que l'Ecriture fût accomplie, dit: J'ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, la fixant à un rameau d'hysope, l'approchèrent de Sa bouche. Quand Jésus eut prit le vinaigre, Il dit: Tout est accompli. Et inclinant la tête, Il rendit l'esprit.
Hic genuflectitur, et pausatur aliquantulum.
Ici on génuflecte, et on fait une petite pause.
Iudǽi ergo, quóniam Parascéve erat, ut non remanérent in cruce córpora sábbato, erat enim magnus dies illíus sábbati, rogavérunt Pilátum, ut frangeréntur eórum crura, et tolleréntur. Venérunt ergo mílites et primi quidem fregérunt crura et altérius, qui crucifíxus est cum eo; ad Iésum autem cum veníssent, ut vidérunt eum iam mórtuum, non fregérunt eíus crura, sed unus mílitum láncea latus eíus apéruit, et contínuo exívit sanguis et aqua. Et qui vidit, testimónium perhíbuit, et verum est eíus testimónium, et ille scit quia vera dicit, ut et vos credátis. Facta sunt enim hæc, ut Scriptúra impleátur: " Os non comminuétur eíus ", et íterum ália Scriptúra dicit: " Vidébunt in quem transfixérunt ". Post hæc autem rogávit Pilátum Ióseph ab Arimathǽa, qui erat discípulus Iésu, occúltus autem propter metum Iudæórum, ut tólleret corpus Iésu; et permísit Pilátus. Venit ergo et tulit corpus eíus. Venit autem et Nicodémus, qui vénerat ad eum nocte primum, ferens mixtúram myrrhæ et alœs quasi libras centum. Accepérunt ergo corpus Iésu et ligavérunt illud línteis cum aromátibus, sicut mos Iudǽis est sepelíre. Erat autem in loco, ubi crucifíxus est, hortus, et in horto monuméntum novum, in quo nondum quisquam pósitus erat.
Or comme c'était la préparation, de peur que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, car ce jour de sabbat était solennel, les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes des suppliciés, et qu'on les enlevât. Les soldats vinrent donc, et rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec Lui. Etant ensuite venus à Jésus, et Le voyant déjà mort, ils ne Lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats Lui ouvrit le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui l'a vue en a rendu témoignage, et son témoignage est véridique. Et il sait qu'il est vrai, afin que, vous aussi, vous croyiez. Car ces choses ont été faites, afin que l'Ecriture fût accomplie: Vous ne briserez aucun de Ses os. Et ailleurs, l'Ecriture dit encore: Ils contempleront Celui qu'ils ont percé. Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des Juifs, demanda à Pilate qu'il lui permît de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus. Nicodème, qui auparavant était venu auprès de Jésus pendant la nuit, vint aussi, apportant environ cent livres d'une composition de myrrhe et d'aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de linceuls, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs. Or il y avait, dans le lieu où il avait été crucifié, un jardin, et dans ce jardin un sépulcre neuf, où personne encore n'avait été mis. Ce fut donc là, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche, qu'ils déposèrent Jésus.
Verbum Dómini. ℟. Laus tibi, Christe.
Parole du Seigneur. ℟. Louange à Toi, ô Christ.
 10. Post lectionem Passionis Domini sacerdos habet brevem homiliam, cuius in fine fideles invitari possunt ut per breve tempus orationi instent.
10. Après la lecture de la Passion du Seigneur, le prêtre donne une brève homélie, à la fin de laquelle les fidèles peuvent être invités à un bref temps de prière.
Oratio universalis
Prière universelle
11. Liturgia verbi concluditur oratione universali, quæ fit hoc modo: diaconus, si adest vel, eo absente, minister laicus, stans ad ambonem, dicit invitationem, quo intentio significatur. Deinde omnes per aliquod temporis spatium in silentio orant, et postea sacerdos, stans ad sedem, vel, pro opportunitate, ad altare, manibus extensis, dicit orationem.
Fideles per totum orationum tempus vel genuflexi vel stantes manere possunt.
12. Ante orationem sacerdotis adhiberi possunt, iuxta traditionem, invitationes diaconi Flectámus genua – Leváte, cum genuflexione omnium ad precationem in silentio. Conferentiæ tamen Episcoporum prævidere possunt alias invitationes ad introducendam orationem sacerdotis.
13. In gravi necessitate publica, Episcopus diœcesanus permittere vel statuere potest, ut addatur specialis intentio.
11. La liturgie de la Parole se conclut par la prière universelle, qui se fait de la façon suivante : le diacre s'il y en a un, ou bien en son absence un ministre laïc, donne l'invitation, ce que signifie le mot intention. Puis tous prient un certain temps en silence, et ensuite, le prêtre, debout au siège, ou bien si c'est opportun, à l'autel, les mains étendues, dit l'oraison.
Les fidèles, pendant toute l'oraison peuvent demeurer soit debout soit agenouillés.
12. Avant l'oraison du prêtre, on pourra mettre en oeuvre - comme le veut la tradition - les invitations faites par le diacre : Fléchissons le genou, - levez-vous, afin que tout le monde s'agenouille pour la prière silencieuse. Les conférences des Evêques peuvent proposer une autre invitation pour l'introduction de l'oraison du prêtre.
13. Dans le cas d'une grave nécessité publique, l'Evêque diocésain permet ou impose qu'on ajoute une intention spéciale.
I. Pro sancta Ecclesia
I. Pour la sainte Eglise
Oratio dicitur in tono simplici vel, si adhibentur invitationes Flectámus génua Leváte, in tono sollemni.
L'oraison se dit au ton simple, ou bien, si on utilise les invitations - fléchissons le genou levez-vous, au ton solennel.
Orémus, dilectíssimi nobis, pro Ecclésia sancta Dei, ut eam Deus et Dóminus noster pacificáre, adunáre et custodíre dignétur toto orbe terrárum, detque nobis, quiétam et tranquíllam vitam degéntibus, glorificáre Deum Patrem omnipoténtem.
Prions, frères très chers, pour la sainte Eglise de Dieu, afin que Dieu et notre Seigneur lui donne la paix, la garde dans l'unité, la protège sur toute la terre et nous accorde à tous une vie calme et tranquille, afin de glorifier Dieu, le Père tout-puissant.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, qui glóriam tuam ómnibus in Christo géntibus revelásti: custódi ópera misericórdiæ tuæ, ut Ecclésia tua, toto orbe diffúsa, stábili fide in confessióne tui nóminis persevéret. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu tout-puissant et éternel, Toi qui manifestes dans le Christ Ta gloire à toutes les nations : garde les oeuvres de Ta miséricorde, pour que Ton Église, répandue sur toute la terre, persévère dans la foi de la confession de Ton nom. Par Jésus-Christ notre Seigneur.
℟. Amen.
 II. Pro Papa
II Pour le Pape
Orémus et pro beatíssimo Papa nostro N., ut Deus et Dóminus noster, qui elégit eum in órdine episcopátus, salvum atque incólumem custódiat Ecclésiæ suæ sanctæ, ad regéndum pópulum sanctum Dei.
Prions pour notre béatissime pape N., afin que Dieu et notre Seigneur, qui l'a choisi dans l'ordre épiscopal, l'assiste et le protège pour le bien de sa sainte Église, comme régent du peuple saint de Dieu.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, cuius iudício univérsa fundántur, réspice propítius ad preces nostras, et eléctum nobis Antístitem tua pietáte consérva, ut christiána plebs, quæ te gubernátur auctóre, sub ipso Pontífice, fídei suæ méritis augeátur. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, dont le jugement fonde toutes choses, regarde avec bienveillance nos supplications et conserve Ta bonté à celui que tu as choisi comme notre évêque, pour que le peuple chrétien, gouverné sous Ton autorité, sous ce même Pontife, progresse toujours dans la foi.
III. Pro omnibus ordinibus gradibusque fidelium
III. Pour les ministres de tous les ordres et grades et pour les fidèles.
Orémus et pro Epíscopo nostro N., * pro ómnibus Epíscopis, presbýteris, diáconis Ecclésiæ, et univérsa plebe fidélium.
Prions pour notre évêque N., pour tous les évêques, prêtres, diacres et pour tous les membres du peuple saint de Dieu.
* Hic fierei potest mentio de Episcopis Coadiutore vel Auxiliaribus, vel de alio Episcopo, ut in Institutione generali Missalis Romani, n. 149.
* Ici on fera mention de l'Evêque Coadjuteur ou Auxiliaire, ou d'un autre Evêque, comme dans l'Institution générale du Missel Romain au N°149.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, cuius Spíritu totum corpus Ecclésiæ sanctificátur et régitur, exáudi nos pro minístris tuis supplicántes, ut, grátiæ tuæ múnere, ab ómnibus tibi fidéliter serviátur. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, dont l'Esprit sanctifie et gouverne l'ensemble du corps de l'Église, exauce nos supplications pour Tes ministres, pour que, munis de Ta grâce, tous Te servent fidèlement.
IV. Pro catechumenis
 IV. Pour les catéchumènes
Orémus et pro catechúmenis (nostris), ut Deus et Dóminus noster adapériat aures præcordiórum ipsórum ianuámque misericórdiæ, ut, per lavácrum regeneratiónis accépta remissióne ómnium peccatórum, et ipsi inveniántur in Christo Iesu Dómino nostro.
Prions pour [nos / les] catéchumènes, afin que Dieu notre Seigneur leur ouvre les oreilles à la prédication et la porte de la miséricorde, afin que, recevant la rémission de tous les péchés par le bain de régénération, ils viennent à Jésus-Christ, notre Seigneur.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, qui Ecclésiam tuam nova semper prole fecúndas, auge fidem et intelléctum catechúmenis (nostris), ut, renáti fonte baptísmatis, adoptiónis tuæ fíliis aggregéntur. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, qui féconde Ton Eglise lui donnant constamment un peuple nouveau, augmenter la foi et la sagesse de (nos) catéchumènes, de sorte que renés des fonts baptismaux, ils soient comptés parmi les fils de Ton adoption.
V. Pro unitate Christianorum
V. Pour l'unité des Chrétiens
Orémus et pro univérsis frátribus in Christum credéntibus, ut Deus et Dóminus noster eos, veritátem faciéntes, in una Ecclésia sua congregáre et custodíre dignétur.
Prions pour tous nos frères qui croient dans le Christ, afin que Dieu et notre Seigneur assiste et rassemble dans une seule Église ceux qui vivent selon la vérité.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, qui dispérsa cóngregas et congregáta consérvas, ad gregem Fílii tui placátus inténde, ut, quos unum baptísma sacrávit, eos et fídei iungat intégritas et vínculum sóciet caritátis. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, Toi qui rassembles ceux qui sont dispersés et conserves l'unité, regarde avec bienveillance le troupeau de Ton Fils, consacré par un seul baptême, et que l'intégrité de la foi et le lien de la charité les maintienne en communion.
VI. Pro Iudæis
 VI. Pour les Juifs
Orémus et pro Iudǽis, ut, ad quos prius locútus est Dóminus Deus noster, eis tríbuat in sui nóminis amóre et in sui fœderis fidelitáte profícere.
Prions pour les Juifs, afin que, ceux à qui le Seigneur notre Dieu a parlé en premier augmentent leur tribut pour l'amour de Son nom et approfondissent la fidélité à Son alliance.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, qui promissiónes tuas Abrahæ eiúsque sémini contulísti, Ecclésiæ tuæ preces cleménter exáudi, ut pópulus acquisitiónis prióris ad redemptiónis mereátur plenitúdinem perveníre. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, Toi qui as confié Tes promesses à Abraham et à ses descendants, exauce avec clémence les prières de Ton Église, pour que le peuple que Tu tT'es acquis lors de la première alliance puisse mériter de parvenir à la plénitude de la rédemption.
VII. Pro iis qui in Christum non credunt
 VII. Pour ceux qui ne croient pas au Christ
Orémus et pro iis qui in Christum non credunt, ut, luce Sancti Spíritus illustráti, viam salútis et ipsi váleant introíre.
Prions pour ceux qui ne croient pas au Christ, afin que, éclairés par le Saint-Esprit, ils trouvent le chemin du salut et puissent l'emprunter.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, fac ut qui Christum non confiténtur, coram te sincéro corde ambulántes, invéniant veritátem, nosque, mútuo proficiéntes semper amóre et ad tuæ vitæ mystérium plénius percipiéndum sollícitos, perfectióres éffice tuæ testes caritátis in mundo. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, fais que ceux qui ne confessent pas le Christ, en marchant en Ta présence avec un cœur sincère, trouvent la vérité et que nous, désireux de plonger dans le mystère de Ta vie, soyons devant le monde des témoins plus convaincants de Ta charité dans le monde.
VIII. Pro iis qui in Deum non credunt
 VIII. Pour ceux qui ne croient pas en Dieu
Orémus et pro iis qui Deum non agnóscunt, ut, quæ recta sunt sincéro corde sectántes, ad ipsum Deum perveníre mereántur.
Prions pour ceux qui ne reconnaissent pas Dieu, afin que, ceux qui mènent une vie droite et d'un coeur sincère, méritent de parvenir jusqu'au même Dieu.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, qui cunctos hómines condidísti, ut te semper desiderándo quǽrerent et inveniéndo quiéscerent, præsta, quǽsumus, ut inter nóxia quæque obstácula omnes, tuæ signa pietátis et in te credéntium testimónium bonórum óperum percipiéntes, te solum verum Deum nostríque géneris Patrem gáudeant confitéri. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, Toi qui as créé tous les hommes pour que, Te désirant toujours, ils Te cherchent et quand ils Te trouvent, ils reposent en Toi, nous T'en prions, fais qu'au milieu de leurs difficultés, les signes de Ta bonté et le témoignage des bonnes œuvres ce ceux qui croient en Toi les conduise à Te reconnaître comme le seul vrai Dieu et Te confessent dans la joie comme le Père du genre humain.
IX. Pro rempublicam moderantibus 
 IX. Pour les modérateurs de la chose publique
Orémus et pro ómnibus rempúblicam moderántibus, ut Deus et Dóminus noster mentes et corda eórum secúndum voluntátem suam dírigat ad veram ómnium pacem et libertátem.
Prions pour les tous les modérateurs de la chose publique, afin que Dieu et notre Seigneur, les dirige dans leurs pensées et leurs coeurs selon Sa volonté, vers la véritable paix et la liberté de tous.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, in cuius manu sunt hóminum corda et iura populórum, réspice benígnus ad eos, qui nos in potestáte moderántur, ut ubíque terrárum populórum prospéritas, pacis secúritas et religiónis libértas, te largiénte, consístant. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen. 
Dieu éternel et tout puissant, dans la main de qui est le cœur des hommes et les droits des peuples,
regarde avec bonté ceux, qui sont au pouvoir, afin que partout sur terre, la prospérité des peuples, la sécurité de la paix et la liberté de la religion, dans Ta largesse, se maintienne.
.
X. Pro tribulatis
X. Pour ceux qui souffrent
Orémus, dilectíssimi nobis, Deum Patrem omnipoténtem, ut cunctis mundo purget erróribus, morbos áuferat, famem depéllat, apériat cárceres, víncula solvat, viatóribus securitátem, peregrinántibus réditum, infirmántibus sanitátem atque moriéntibus salútem indúlgeat.
Prions, chers frères, Dieu le Père Tout-Puissant, afin qu'il libère le monde de toutes les erreurs, éloigne les maladies, bannisse la faim, ouvre des prisons, brise les chaînes, accorde la sécurité aux voyageurs, permette le retour des pèlerins , accorde la santé aux malades et le salut aux mourants.
Diaconus :
Le diacre :
Flectámus génua.
Fléchissons le genou.
Oratio in silentio.
Prière en silence.
Diaconus :
Le diacre :
Leváte.
Levez-vous.
Deinde sacerdos:
Puis le prêtre :
Omnípotens sempitérne Deus, mæstórum consolátio, laborántium fortitúdo, pervéniant ad te preces de quacúmque tribulatióne clamántium, ut omnes sibi in necessitátibus suis misericórdiam tuam gáudeant affuísse. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Dieu éternel et tout puissant, consolation des affligés et force de ceux qui souffrent, que Te parviennent les supplications de ceux qui crient vers Toi dans leur tribulation afin que, pour que chacun ressente dans ses adversités la joie de Ta miséricorde.
 Pars secunda: Adoratio sanctæ Crucis
 Deuxième partie : Adoration de la sainte Croix
14. Oratione universali expleta, fit sollemnis adoratio sanctæ Crucis. E duplici forma ostensionis, quæ præbetur, aptior seligatur, secundum exigentias pastorales.
14. La prière universelle achevée, on fait l'adoration solennelle de la sainte Croix. Parmi les deux manières proposées ci-dessous pour l'ostension de la croix, il est possible de choisir celle qui est la plus appropriée, selon les besoins pastoraux.
Ostensio sanctæ Crucis
Ostension de la sainte Croix
Forma prior
Première forme
15. Diaconus cum ministris vel alius minister idoneus adit sacristiam, ex qua processionaliter affert Crucem, velo violaceo obtectam, per ecclesiam ad medium presbyterii, comitantibus duobus ministris cum candelis accensis. Sacerdos, stans ante altare versus ad populum, Crucem accipit, in summitate parum detegit et elevat, incipiens Ecce lignum Crucis, eum adiuvante in cantu diacono vel, si casus fert, schola. Omnes respondent: Veníte, adorémus. Cantu expleto, omnes in genua se prosternunt et parvo momento in silentio adorant, sacerdote stante et Crucem elevatam tenente.
15. Le diacre avec les ministres, ou un autre ministre idoine, se rend à la sacristie et, de là, amène la croix par procession à travers l'église, recouverte d'un voile violet, au centre du sanctuaire, accompagnant deux ministres avec des cierges allumés . Le prêtre, debout devant l'autel, face au peuple, prend la croix, dévoile un peu sa partie supérieure et la soulève, en commençant l'invitation: Ecce lignum crucis, accompagnant le diacre dans son chant ou, si nécessaire, la schola. Tout le monde répond: Venite, adoremus, et quand le chant est fini, ils s'agenouillent et adorent en silence, pendant quelques instants, la croix que le prêtre, debout, tient élevée.
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Ecce lignum Crucis, in quo salus mundi pepéndit.
℟. Vénite, adorémus.
Voici le bois de la Croix sur lequel le salut du monde a été suspendu.
℟. Venez, adorons-le.
Deinde sacerdos detegit dextrum brachium Crucis et iterum elevans Crucem incipit Ecce lignum, et fit ut supra. Denique detegit Crucem totaliter et elevans incipit tertio invitationem Ecce lignum, et fit sicut prima vice.
Puis le prêtre découvre le bras droit de la croix, et encore, l'élevant, chante l'invitation: Ecce lignum et tout le reste est fait comme la première fois Enfin, il découvre entièrement la croix et, la soulevant, chante l'invitation pour la troisième fois: Ecce lignum, et tout le reste se fait comme la première fois.
Forma altera
Autre forme
16. Sacerdos, vel diaconus, cum ministris, vel alius minister idoneus vadit ad portam ecclesiæ, ubi accipit Crucem non velatam, ministri vero candelas accensas, et fit processio per ecclesiam ad presbyterium. Prope ianuam, in medio ecclesiæ et ante ingressum presbyterii qui portat Crucem eam elevat, cantans Ecce lignum, cui omnes respondent: Veníte, adorémus, et post unamquamque responsionem in genua se prosternunt et parvo momento in silentio adorant, ut supra.
16. Le prêtre, ou le diacre, avec les ministres, ou un autre ministre idoine, va à la porte de l'église, où il prend la croix déjà découverte; les ministres l'accompagnent de cierges allumés et ils traversent l'église par procession en direction du sanctuaire. Près de la porte, au milieu de l'église et avant de monter au presbytère, celui qui porte la croix la soulève et chante l'invitation Ecce lignum, auquel tous répondent Venite adoremus, et après chacune des réponses il Ils s'agenouillent et l'adorent en silence pendant quelques instants, comme indiqué ci-dessus.
 Adoratio sanctæ Crucis
 Adoration de la sainte Croix
17. Deinde, comitantibus duobus ministris cum candelis accensis, sacerdos, vel diaconus portat Crucem ad ingressum presbyterii vel ad alium locum aptum et ibi deponit vel ministris sustentandam tradit, candelis a dextris et sinistris Crucis depositis.
18. Ad adorationem Crucis, primus accedit solus sacerdos celebrans, casula et calceamentis, pro opportunitate, depositis. Deinde procedunt clerus, ministri laici et fideles, quasi processionaliter transeuntes, et reverentiam Cruci exhibentes per simplicem genuflexionem vel aliud signum aptum secundum usum regionis, v. gr. Crucem osculando.
19. Unica tantum Crux adorationi præbeatur. Si propter populi concursum non omnes singulatim accedere possunt, sacerdos, postquam pars cleri et fidelium adorationem peregerit, Crucem sumit, et in medio ante altare consistens, paucis verbis populum ad sanctæ Crucis adorationem invitat et postea per breve tempus Crucem altius elevatam tenet, a fidelibus in silentio adorandam.
20. Dum autem sanctæ Crucis adoratio peragitur cantantur antiphona Crucem tuam, Improperia, hymnus Crux fidélis, vel alii cantus congrui, sedentibus omnibus, qui adorationem peregerunt.
17. Puis, accompagné de deux ministres avec des cierges allumés, le prêtre, ou le diacre porte la croix à l'entrée du sanctuaire ou dans un autre endroit approprié, et là il la laisse ou la donne aux ministres pour la tenir, une fois que les cierges ont été laissés à la droite et à la gauche de la croix.
18. Pour l'adoration de la croix, le prêtre célébrant vient seul en premier, qui, s'il le juge approprié, peut enlever la chasuble et les chaussures. Ensuite, le clergé, les ministres laïcs et les fidèles s'approchent de la procession et vénèrent la croix par une simple génuflexion ou avec quelque autre signe, selon les coutumes de chaque lieu (par exemple, embrasser la Croix).
19. Pour l'adoration, une seule croix doit être présentée. Si, en raison du grand nombre de participants, il est difficile pour chacun des fidèles d'adorer la Sainte Croix individuellement, le prêtre, après qu'une partie des fidèles a adoré, prend la croix et, debout devant l'autel, invite le peuple avec un bref avertissement pour adorer la sainte croix. Puis il la soulève quelques instants et les fidèles l'adorent en silence.
20. Pendant ce temps, l'antienne Crucem tuam, les Impropères, l'hymne Crux fidelis ou d'autres chants appropriés sont chantés. Ceux qui ont déjà adoré la croix retournent chez eux et s'assoient.
 Cantus in adoratione sanctæ Crucis peragendi
 Chants pendant l'adoration de la sainte Croix
Antiphona
Antienne
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Crucem tuam adorámus, Dómine, et sanctam resurrectiónem tuam laudámus, et glorificámus: ecce enim propter lignum venit gáudium in univérso mundo. Psalmus 66, 2 Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri.
Nous adorons Ta croix, Seigneur, et nous louons et glorifions Ta sainte résurrection : voici le bois par lequel la joie vient dans le monde entier. Ps. Que Dieu ait pitié de nous, et nous bénisse; * qu'Il fasse briller Son visage sur nous, et qu'Il ait pitié de nous.
Improperia I
Impropères I
Partes quæ ad singulos choros spectant, indicantur numeris 1 (chorus primus), et 2 (chorus secundus); quæ autem ab utroque choro simul cantanda sunt, indicantur hoc modo: 1 et 2. Quidam versus
etiam a duobus cantoribus cantari possunt.
Les parties qui correspondent à chaque chœur sont indiquées par les numéros 1 (premier chœur) et 2 (deuxième chœur); Celles que les deux chœurs doivent chanter ensemble sont indiquées de cette façon: 1 et 2. Certains versets peuvent être chantés par deux chantres.
1 et 2. Pópule meus, quid feci tibi ? Aut in quo contristávi te ? Respónde mihi !
1. Quia edúxi te de terra Ǽgýpti: parásti Crucem Salvatóri tuo.
1. Hágios o Theós.
1. et 2. O mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-Moi.
1. Est-ce parce que Je t’ai tiré d’Égypte que tu as préparé une croix pour Ton Sauveur ?
1. Ô Dieu saint.
%% (c4) HA(g)gi(fe)os(fgffe) o(c) The(d)ós.(fg!hvhg.) (::) (c4) SAn(g)ctus(fgffe) De(cd)us.(fg!hvhg.) (::) (c4) HA(g)gi(fe)os(fgffe) Is(c)chy(d)rós.(fg!hvhg.) (::) (c4) SAn(g)ctus(fgffe) For(cd)tis.(fg!hvhg.) (::) (c4) HA(gh)gi(g)os(ixhg/hiHG'g) A(f)thá(g)na(h)tos,(h!iw!jvIHiih.0) (;) e(g)lé(hjjvIH')i(g)son(hg/h_g) hy(fd)más.(fg!hvhg.) (::) (c4) SAn(gh)ctus(ixhg/hiHG'g) Im(f)mor(g)tá(h)lis,(h!iw!jvIHiih.0) (;) mi(g)se(hjjvIH')ré(g)re(hg/h_g) no(fd)bis.(fg!hvhg.) (::)
%% (c4) HA(g)gi(fe)os(fgffe) o(c) The(d)ós.(fg!hvhg.) (::) (c4) SAn(g)ctus(fgffe) De(cd)us.(fg!hvhg.) (::) (c4) HA(g)gi(fe)os(fgffe) Is(c)chy(d)rós.(fg!hvhg.) (::) (c4) SAn(g)ctus(fgffe) For(cd)tis.(fg!hvhg.) (::) (c4) HA(gh)gi(g)os(ixhg/hiHG'g) A(f)thá(g)na(h)tos,(h!iw!jvIHiih.0) (;) e(g)lé(hjjvIH')i(g)son(hg/h_g) hy(fd)más.(fg!hvhg.) (::) (c4) SAn(gh)ctus(ixhg/hiHG'g) Im(f)mor(g)tá(h)lis,(h!iw!jvIHiih.0) (;) mi(g)se(hjjvIH')ré(g)re(hg/h_g) no(fd)bis.(fg!hvhg.) (::)
2. Sanctus Deus.
1. Hágios Ischyrós.
2. Sanctus Fortis.
1. Hágios Athánatos, eléison hymás.
2 Ô Dieu saint !
1 Dieu saint ! Dieu fort !
2 Dieu saint ! Dieu fort !
1 Dieu saint et immortel, aie pitié de nous.
2. Sanctus Immortális, miserére nobis.
1 et 2. Quia edúxi te per desértum quadragínta annis, et manna cibávi te, et introdúxi te in terram satis bonam: parásti Crucem Salvatóri tuo.
2 Dieu saint et immortel, aie pitié de nous.
1 et 2. Est ce parce que, durant quarante ans, J’ai été ton conducteur dans le désert, que Je t’y ai nourri de la manne et que Je t’ai introduit dans une terre excellente ; est-ce pour ces service que tu as dressé une croix pour Ton Sauveur ?
1. Hágios o Theós.
2. Sanctus Deus.
1. Hágios Ischyrós.
2. Sanctus Fortis.
1. Hágios Athánatos, eléison hymás.
2. Sanctus Immortális, miserére nobis.
1 et 2. Quid ultra débui fácere tibi, et non feci ? Ego quidem plantávi te víneam eléctam meam speciosíssimam: et tu facta es mihi nimis amára: acéto namque sitim meam potásti, et láncea perforásti latus Salvatóri tuo.
1. Hágios o Theós.
2. Sanctus Deus.
1. Ô Dieu saint.
2. Ô Dieu saint !
1. Dieu saint ! Dieu fort !
2. Dieu saint ! Dieu fort !
1. Dieu saint et immortel, aie pitié de nous.
2. Dieu saint et immortel, aie pitié de nous.
1 et 2. Qu’aurais-Je dû faire pour toi, que Je n’aie point fait ? Je t’ai planté comme la plus belle de Mes vignes et tu n’as pour Moi qu’une amertume excessive, car, dans Ma soif, tu M’as donné du vinaigre à boire et tu as percé de la lance le côté de Ton Sauveur.
1. Ô Dieu saint.
2. Ô Dieu saint !
1. Hágios Ischyrós.
2. Sanctus Fortis.
1. Hágios Athánatos, eléison hymás.
2. Sanctus Immortális, miserére nobis.
1. Dieu saint ! Dieu fort !
2. Dieu saint ! Dieu fort !
1. Dieu saint et immortel, aie pitié de nous.
2. Dieu saint et immortel, aie pitié de nous.
Improperia II
Impropères II
Cantores:
Chantres :
Ego propter te flagellávi Ægýptum cum primogénitis suis: et tu me flagellátum tradidísti.
J’ai frappé, à cause de toi, l’Égypte avec ses premiers-nés, et tu M’as livré pour être flagellé.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego edúxi te de Ægýpto, demérso Pharaóne in Mare Rubrum: et tu me tradidísti princípibus sacerdótum.
Pour te tirer de l’Égypte, J’ai englouti Pharaon dans la mer Rouge, et tu M’as livré aux princes des prêtres.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego ante te præívi in colúmna nubis: et tu me duxísti ad prætórium Piláti.
Je t’ai ouvert un passage à travers les flots, et tu M’as ouvert le côté avec une lance.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego te pavi manna per desértum: et tu me cecidísti álapis et flagéllis.
Je t’ai nourri de la manne dans le désert, et tu M’as meurtri de soufflets et de coups.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego te potávi aqua salútis de petra: et tu me potásti felle et acéto.
Je t’ai fait boire l’eau salutaire du rocher, et tu M’as abreuvé de fiel et de vinaigre.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego propter te Chananæórum reges percússi: et tu percussísti arúndine caput meum.
A cause de toi, J’ai exterminé les rois de Chanaan, et toi tu M’as frappé la tête avec un roseau.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego dedi tibi sceptrum regále: et tu dedísti cápiti meo spíneam corónam.
Je t’ai donné un sceptre royal et toi tu as mis sur Ma tête une couronne d’épines.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Cantores:
Chantres :
Ego te exaltávi magna virtúte: et tu me suspendísti in patíbulo Crucis.
Je t’ai élevé en déployant une grande force, et toi tu M’as attaché au gibet de la Croix.
1 et 2 repetunt:
1 et 2 répètent :
Pópule meus, quid feci tibi? Aut in quo contristávi te? Respónde mihi!
O mon peuple, que t’ai-Je fait et en quoi t’ai-Je contristé ? Réponds-moi !
Hymnus
Hymne
Omnes:
Tous :
annotation: 1; %% (c4) CRux(d) fi(e)dé(gh)lis,(hg) in(h)ter(j) o(ji)mnes(h_g) (,) Ar(i)bor(j) u(kl)na(hg) nó(j)bi(ih)lis :(h.) (:) Nul(h)la(hji) sil(g)va(ge) ta(f)lem(dc) pro(de)fert,(efe.) (,) Fron(d)de,(dh) flo(hg)re,(e[ll:1]d) gér(f)mi(e[ll:1]d)ne :(d.) (:) *() Dul(h)ce(hji) li(g)gnum,(ge) dul(f)ces(dc) cla(de)vos,(efe.) (,) Dul(d)ce(dh) pon(hg)dus(e[ll:1]d) sús(f)ti(e[ll:1]d)net.(d.) (::)
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Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis,
Nulla talem silva profert, flore, fronde, gérmine!
* Dulce lignum dulci clavo dulce pondus sústinens!
O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits. * O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Cantores:
Chantres :
Pange, lingua, gloriósi prœlium certáminis,
Et super crucis tropǽo dic triúmphum nóbilem,
Quáliter Redémptor orbis immolátus vícerit.
Chante, chante, ma langue, les lauriers d’un glorieux combat ! Sur le trophée de la Croix chante le grand triomphe ; Raconte comment le Rédempteur du monde triomphe en S’immolant.
Omnes:
Tous :
Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis,
Nulla talem silva profert, flore, fronde, gérmine!
O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Cantores:
Chantres :
De paréntis protoplásti fraude factor cóndolens,
Quando pomi noxiális morte morsu córruit,
Ipse lignum tunc notávit, damna ligni ut sólveret.
Dieu compatit au malheur du premier homme sorti de Ses mains. Dès qu’il mordit à la pomme funeste, Adam se précipita dans la mort. Dieu Lui- même désigna l’arbre nouveau pour réparer les malheurs causés par le premier.
Omnes:
Tous :
Dulce lignum dulci clavo dulce pondus sústinens!
O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Cantores:
Chantres :
Hoc opus nostræ salútis ordo depopóscerat,
Multifórmis perditóris arte ut artem fálleret,
Et medélam ferret inde, hostis unde lǽserat.
Cette œuvre réparatrice, l’économie de notre salut la réclamait ; Dieu voulait que l’artifice du serpent fût déjoué par un autre artifice ; Il voulait porter le remède là où l’ennemi avait causé le tort.
Omnes:
Tous :
Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis,
Nulla talem silva profert, flore, fronde, gérmine!
O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Cantores:
Chantres :
Quando venit ergo sacri plenitúdo témporis,
Missus est ab arce Patris Natus, orbis cónditor,
Atque ventre virgináli carne factus pródiit.
Quand donc fut arrivée la plénitude des temps annoncés, du haut du trône de Son Père, le Fils, créateur du monde, fut envoyé. Dans le sein d’une Vierge, Il Se revêtit de chair et Il naquit.
Omnes:
Tous :
Dulce lignum dulci clavo dulce pondus sústinens!
O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Cantores:
Chantres :
Vagit infans inter arta cónditus præsépia,
Membra pannis involúta Virgo Mater álligat,
Et manus pedésque et crura stricta cingit fáscia.
Il vagit, le petit enfant, couché dans l’étroite crèche ; la Vierge, Sa mère, enveloppe de langes Ses membres emprisonnés, et des bandelettes étroites enserrent les pieds et les mains d’un Dieu.
Omnes:
Tous :
Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis,
Nulla talem silva profert, flore, fronde, gérmine!
O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Cantores:
Chantres :
Lustra sex qui iam perácta tempus implens córporis,
se volénte, natus ad hoc, passióni déditus,
agnus in crucis levátur immolándus stípite.
Le temps de six lustres est écoulé, la durée de Sa vie mortelle est accomplie : le Rédempteur, de Lui-même, Se livre aux tourments de Sa Passion ; Agneau divin. Il est cloué à la croix, bois très saint sur lequel Il S’immole.
Omnes:
Tous :
Dulce lignum dulci clavo dulce pondus sústinens!
O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Cantores:
Chantres :
En acétum, fel, arúndo, sputa, clavi, láncea;
Mite corpus perforátur, sanguis, unda prófluit;
Terra, pontus, astra, mundus quo lavántur flúmine!
On L’abreuve de fiel ; Il languit ; les épines, les clous et la lance transpercent le doux corps ! De l’eau jaillit ; avec elle, du sang. Terre, océan, astres, monde, que le fleuve vous purifie !
Omnes:
Tous :
Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis,
Nulla talem silva profert, flore, fronde, gérmine!
O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Cantores:
Chantres :
Flecte ramos, arbor alta, tensa laxa víscera,
Et rigor lentéscat ille, quem dedit natívitas,
Ut supérni membra Regis miti tendas stípite.
Ploie tes rameaux, arbre sublime, relâche tes fibres tendues, fléchis cette rigidité rugueuse que t’a donnée la nature. Offre un soutien plus doux aux membres sacrés du Roi du ciel.
Omnes:
Tous :
Dulce lignum dulci clavo dulce pondus sústinens!
O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Cantores:
Chantres :
Sola digna tu fuísti ferre sæcli prétium
Atque portum præparáre nauta mundo náufrago,
Quem sacer cruor perúnxit fusus Agni córpore.
O Croix, seul arbre digne entre tous de porter la victime du monde, seul digne dé façonner l’arche qui guide au port le monde naufragé, car tu fus empourprée du sang divin qui S’échappe du corps de l’Agneau.
Omnes:
Tous :
Crux fidélis, inter omnes arbor una nóbilis,
Nulla talem silva profert, flore, fronde, gérmine!
O Croix, objet de notre confiance, arbre illustre entre tous : nulle forêt n’en produit de semblable par le feuillage, les fleurs et les fruits.
Conclusio numquam omittenda:
Omnes:
On n'omet jamais la conclusion :
Tous :
Æqua Patri Filióque, ínclito Paráclito,
Sempitérna sit beátæ Trinitáti glória;
cuius alma nos redémit atque servat grátia. Amen.
Gloire soit éternellement à la bienheureuse Trinité. Honneur égal au Père et au Fils, comme aussi au Paraclet. Que le nom du Dieu un et trois soit loué dans tout l’univers. Amen.
Omnes:
Tous :
Dulce lignum dulci clavo dulce pondus sústinens!
O doux bois aimable, ô doux clous, quel doux fardeau vous supportez !
Iuxta locorum condiciones aut populi traditiones et pro opportunitate pastorali, cantari potest Stabat Mater, secundum Graduale Romanum, vel alius cantus aptus in memoriam compassionis beatæ Mariæ Virginis.
Selon les conditions des lieux et les traditions es peuples, et en fonction de l'opportunité pastorale, on pourra chanter le Stabat Mater, selon le Graduel Romain, ou bien un autre chant idoine en mémoire des souffrances de la bienheureuse Vierge Marie.
Sequentia
Séquence
annotation: 2; %% (f3) STa(f)bat(e) Ma(f)ter(fg) do(i)lo(h)ró(g)sa(f.) (;) Iux(h)ta(g) cru(f)cem(fe) la(f)cri(g)mó(f)sa,(e.) (;) Dum(g) pen(h)dé(g)bat(f) Fí(e)li(f)us.(f.) (::) 2. Cu(f)ius(e) á(f)ni(fg)mam(i) ge(h)mén(g)tem,(f.) (;) Con(h)tri(g)stá(f)tam(fe) et(f) do(g)lén(f)tem,(e.) (;) Per(g)trans(h)í(g)vit(f) glá(e)di(f)us.(f.) (::) 3. O(j) quam(h) tri(j)stis(ji) et(g) af(h)flí(g)cta(f.) (;) Fu(g)it(h) il(i)la(hg) be(h)ne(g)dí(i)cta(j.) (;) Ma(j)ter(i) U(h)ni(g)gé(f)ni(e)ti!(f.) (::) 4. Quæ(j) mæ(h)ré(j)bat(ji) et(g) do(h)lé(g)bat,(f.) (;) Pi(g)a(h) Ma(i)ter,(hg) dum(h) vi(g)dé(i)bat(j.) (;) Na(j)ti(i) pœ(h)nas(g) ín(f)cly(e)ti.(f.) (::) 5. Quis(f) est(h) ho(i)mo(hg) qui(f) non(e) fle(f)ret,(g.) (;) Ma(h)trem(g) Chri(f)sti(fe) si(f) vi(e)dé(dxd)ret(c.) (;) In(f) tan(e)to(g) sup(h)plí(g)ci(f)o?(f.) (::) 6. Quis(f) non(h) pos(i)set(hg) con(f)tri(e)stá(f)ri,(g.) (;) pi(h)am(g) Ma(f)trem(fe) con(f)tem(e)plá(dxd)ri(c.) (;) Do(f)lén(e)tem(g) cum(h) Fí(g)li(f)o?(f.) (::) 7. Pro(f) pec(e)cá(c)tis(fe) su(g)æ(h) gen(g)tis(f.) (;) Vi(h)dit(j) Ie(i)sum(hg) in(h) tor(g)mén(f)tis,(e.) (;) Et(g) fla(i)gél(g)lis(h) súb(g)di(f)tum.(f.) (::) 8. Vi(f)dit(e) su(c)um(fe) dul(g)cem(h) na(g)tum(f.) (;) Mo(h)ri(j)én(i)tem(hg) de(h)so(g)lá(f)tum,(e.) (;) Dum(g) e(i)mí(g)sit(h) spí(g)ri(f)tum.(f.) (::) 9. E(f){ia}(f) Ma(h)ter,(hg) fons(f) a(g)mó(f)ris,(e.) (;) Me(g) sen(g)tí(h)re(gf) vim(h) do(i)ló(j)ris(j.) (;) Fac,(h) ut(h) te(g)cum(f) lú(e)ge(f)am.(f.) (::) 10. Fac(f) ut(f) ár(h)de(hg)at(f) cor(g) me(f)um(e.) (;) In(g) a(g)mán(h)do(gf) Chri(h)stum(i) De(j)um,(j.) (;) Ut(h) si(h)bi(g) com(f)plá(e)ce(f)am.(f.) (::) 11. San(j)cta(i) Ma(h)ter,(hg) i(h)stud(g) a(f)gas,(e.) (;) Cru(g)ci(h)fí(i)xi(hg) fi(i)ge(j) pla(h)gas(g.) (;) Cor(h)di(g) me(f)o(g) vá(h)li(g)de.(f.) (::) 12. Tu(j)i(i) na(h)ti(hg) vul(h)ne(g)rá(f)ti,(e.) (;) Tam(g) di(h)gná(i)ti(hg) pro(i) me(j) pa(h)ti,(g.) (;) Pœ(h)nas(g) me(f)cum(g) dí(h)vi(g)de.(f.) (::) 13. Fac(f) me(j) ve(j)re(ih) te(j)cum(i) fle(h)re,(g.) (;) Cru(h)ci(g)fí(i)xo(ih) con(g)do(h)lé(g)re,(f.) (;) Do(e)nec(f) e(g)go(h) ví(g)xe(f)ro.(f.) (::) 14. Jux(f)ta(j) cru(j)cem(ih) te(j)cum(i) sta(h)re,(g.) (;) Ac(h) me(g) ti(i)bi(ih) so(g)ci(h)á(g)re(f.) (;) In(e) plan(f)ctu(g) de(h)sí(g)de(f)ro.(f.) (::) 15. Vir(h)go(hi) vír(j)gi(ji)num(j) præ(i)clá(h)ra,(g.) (;) Mi(h)hi(i) jam(h) non(hg) sis(h) a(g)má(f)ra :(e.) (;) Fac(g) me(i) te(g)cum(h) plán(g)ge(f)re.(f.) (::) 16. Fac(h) ut(hi) por(j)tem(ji) Chri(j)sti(i) mor(h)tem,(g.) (;) Pas(h)si(i)ó(h)nis(hg) fac(h) con(g)sór(f)tem,(e.) (;) Et(g) pla(i)gas(g) re(h)có(g)le(f)re.(f.) (::) 17. Fac(f) me(h) pla(g)gis(gh) vul(i)ne(h)rá(g)ri,(f.) (;) Cru(e)ce(h) hac(i) in(ih)e(g)bri(h)á(i)ri,(j.) (;) Et(h) cru(g)ó(f)re(e) Fí(g)li(f)i.(f.) (::) 18. Flam(f)mis(h) u(g)rar(gh) ne(i) suc(h)cén(g)sus,(f.) (;) Per(e) te(h) Vir(i)go,(ih) sim(g) de(h)fén(i)sus(j.) (;) In(h) di(g)e(f) ju(e)dí(g)ci(f)i.(f.) (::) 19. Fac(h) me(f) cru(f)ce(fe) cus(f)to(g)dí(h)ri,(g.) (;) Mor(h)te(j) Chri(j)sti(ji) præ(j)mu(h)ní(g)ri(f.) (;) Con(e)fo(f)ve(g)ri(i) gra(h)ti(g)a.(f.) (::) 20. Quan(h)do(f) cor(f)pus(fe) mo(f)ri(g)é(h)tur,(g.) (;) Fac(h) ut(j) á(j)ni(ji)mæ(j) do(h)né(g)tur(f.) (;) Pa(e)ra(f)dí(g)si(i) gló(h)ri(g)a.(f.) (::)
annotation: 2; %% (f3) STa(f)bat(e) Ma(f)ter(fg) do(i)lo(h)ró(g)sa(f.) (;) Iux(h)ta(g) cru(f)cem(fe) la(f)cri(g)mó(f)sa,(e.) (;) Dum(g) pen(h)dé(g)bat(f) Fí(e)li(f)us.(f.) (::) 2. Cu(f)ius(e) á(f)ni(fg)mam(i) ge(h)mén(g)tem,(f.) (;) Con(h)tri(g)stá(f)tam(fe) et(f) do(g)lén(f)tem,(e.) (;) Per(g)trans(h)í(g)vit(f) glá(e)di(f)us.(f.) (::) 3. O(j) quam(h) tri(j)stis(ji) et(g) af(h)flí(g)cta(f.) (;) Fu(g)it(h) il(i)la(hg) be(h)ne(g)dí(i)cta(j.) (;) Ma(j)ter(i) U(h)ni(g)gé(f)ni(e)ti!(f.) (::) 4. Quæ(j) mæ(h)ré(j)bat(ji) et(g) do(h)lé(g)bat,(f.) (;) Pi(g)a(h) Ma(i)ter,(hg) dum(h) vi(g)dé(i)bat(j.) (;) Na(j)ti(i) pœ(h)nas(g) ín(f)cly(e)ti.(f.) (::) 5. Quis(f) est(h) ho(i)mo(hg) qui(f) non(e) fle(f)ret,(g.) (;) Ma(h)trem(g) Chri(f)sti(fe) si(f) vi(e)dé(dxd)ret(c.) (;) In(f) tan(e)to(g) sup(h)plí(g)ci(f)o?(f.) (::) 6. Quis(f) non(h) pos(i)set(hg) con(f)tri(e)stá(f)ri,(g.) (;) pi(h)am(g) Ma(f)trem(fe) con(f)tem(e)plá(dxd)ri(c.) (;) Do(f)lén(e)tem(g) cum(h) Fí(g)li(f)o?(f.) (::) 7. Pro(f) pec(e)cá(c)tis(fe) su(g)æ(h) gen(g)tis(f.) (;) Vi(h)dit(j) Ie(i)sum(hg) in(h) tor(g)mén(f)tis,(e.) (;) Et(g) fla(i)gél(g)lis(h) súb(g)di(f)tum.(f.) (::) 8. Vi(f)dit(e) su(c)um(fe) dul(g)cem(h) na(g)tum(f.) (;) Mo(h)ri(j)én(i)tem(hg) de(h)so(g)lá(f)tum,(e.) (;) Dum(g) e(i)mí(g)sit(h) spí(g)ri(f)tum.(f.) (::) 9. E(f){ia}(f) Ma(h)ter,(hg) fons(f) a(g)mó(f)ris,(e.) (;) Me(g) sen(g)tí(h)re(gf) vim(h) do(i)ló(j)ris(j.) (;) Fac,(h) ut(h) te(g)cum(f) lú(e)ge(f)am.(f.) (::) 10. Fac(f) ut(f) ár(h)de(hg)at(f) cor(g) me(f)um(e.) (;) In(g) a(g)mán(h)do(gf) Chri(h)stum(i) De(j)um,(j.) (;) Ut(h) si(h)bi(g) com(f)plá(e)ce(f)am.(f.) (::) 11. San(j)cta(i) Ma(h)ter,(hg) i(h)stud(g) a(f)gas,(e.) (;) Cru(g)ci(h)fí(i)xi(hg) fi(i)ge(j) pla(h)gas(g.) (;) Cor(h)di(g) me(f)o(g) vá(h)li(g)de.(f.) (::) 12. Tu(j)i(i) na(h)ti(hg) vul(h)ne(g)rá(f)ti,(e.) (;) Tam(g) di(h)gná(i)ti(hg) pro(i) me(j) pa(h)ti,(g.) (;) Pœ(h)nas(g) me(f)cum(g) dí(h)vi(g)de.(f.) (::) 13. Fac(f) me(j) ve(j)re(ih) te(j)cum(i) fle(h)re,(g.) (;) Cru(h)ci(g)fí(i)xo(ih) con(g)do(h)lé(g)re,(f.) (;) Do(e)nec(f) e(g)go(h) ví(g)xe(f)ro.(f.) (::) 14. Jux(f)ta(j) cru(j)cem(ih) te(j)cum(i) sta(h)re,(g.) (;) Ac(h) me(g) ti(i)bi(ih) so(g)ci(h)á(g)re(f.) (;) In(e) plan(f)ctu(g) de(h)sí(g)de(f)ro.(f.) (::) 15. Vir(h)go(hi) vír(j)gi(ji)num(j) præ(i)clá(h)ra,(g.) (;) Mi(h)hi(i) jam(h) non(hg) sis(h) a(g)má(f)ra :(e.) (;) Fac(g) me(i) te(g)cum(h) plán(g)ge(f)re.(f.) (::) 16. Fac(h) ut(hi) por(j)tem(ji) Chri(j)sti(i) mor(h)tem,(g.) (;) Pas(h)si(i)ó(h)nis(hg) fac(h) con(g)sór(f)tem,(e.) (;) Et(g) pla(i)gas(g) re(h)có(g)le(f)re.(f.) (::) 17. Fac(f) me(h) pla(g)gis(gh) vul(i)ne(h)rá(g)ri,(f.) (;) Cru(e)ce(h) hac(i) in(ih)e(g)bri(h)á(i)ri,(j.) (;) Et(h) cru(g)ó(f)re(e) Fí(g)li(f)i.(f.) (::) 18. Flam(f)mis(h) u(g)rar(gh) ne(i) suc(h)cén(g)sus,(f.) (;) Per(e) te(h) Vir(i)go,(ih) sim(g) de(h)fén(i)sus(j.) (;) In(h) di(g)e(f) ju(e)dí(g)ci(f)i.(f.) (::) 19. Fac(h) me(f) cru(f)ce(fe) cus(f)to(g)dí(h)ri,(g.) (;) Mor(h)te(j) Chri(j)sti(ji) præ(j)mu(h)ní(g)ri(f.) (;) Con(e)fo(f)ve(g)ri(i) gra(h)ti(g)a.(f.) (::) 20. Quan(h)do(f) cor(f)pus(fe) mo(f)ri(g)é(h)tur,(g.) (;) Fac(h) ut(j) á(j)ni(ji)mæ(j) do(h)né(g)tur(f.) (;) Pa(e)ra(f)dí(g)si(i) gló(h)ri(g)a.(f.) (::)
STABAT Mater dolorósa iuxta
Crucem lacrimósa,
Dum pendébat Fílius.
Elle était debout, la Mère, malgré sa douleur,
En larmes, près de la croix ,
Où son Fils était suspendu.
Cuius ánimam geméntem
Contristátam et doléntem,
Pertransívit gládius.
Son âme gémissante,
Contristée et dolente,
Un glaive la transperça.
O quam tristis et afflícta
Fuit illa benedícta
Mater Unigéniti !
Qu'elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Quæ mærébat, et dolébat,
Pia Mater, dum vidébat
Nati pœnas íncliti.
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si vidéret
In tanto supplício ?
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
Quis non posset contristári,
Christi Matrem contemplári
Doléntem cum Fílio ?
Qui pourrait dans l'indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?
Pro peccátis suæ gentis
Vidit Iesum in torméntis,
Et flagéllis súbditum.
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.
Vidit suum dulcem natum
Moriéndo desolátum,
Dum emísit spíritum.
Elle vit l'Enfant bien-aimé
Mourant seul, abandonné,
Et soudain rendre l'esprit.
Eia Mater, fons amóris,
Me sentíre vim dolóris
Fac, ut tecum lúgeam.
Ô Mère, source de tendresse,
Faites-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec vous.
Fac, ut árdeat cor meum
In amándo Christum Deum,
Ut sibi compláceam.
Faites que mon âme soit de feu
Dans l'amour du Seigneur mon Dieu :
Que je Lui plaise avec vous.
Sancta Mater, istud agas,
Crucifíxi fige plagas
Cordi meo válide.
Mère sainte, daignez imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.
Tui nati vulneráti,
Tam dignáti pro me pati,
Pœnas mecum dívide.
Pour moi, votre Fils voulut mourir,
Aussi donnez-moi de souffrir
Une part de Ses tourments.
Fac me tecum pie flere,
Crucifíxo condolére,
Donec ego víxero.
Donnez-moi de pleurer en toute vérité,
Comme vous près du Crucifié,
Tant que je vivrai !
Iuxta Crucem tecum stare,
Et me tibi sociáre
In planctu desídero.
Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec vous,
Dans votre plainte et votre souffrance.
Virgo vírginum præclára,
Mihi iam non sis amára:
Fac me tecum plángere.
Vierge des vierges, toute pure,
Ne soyez pas envers moi trop dure,
Faites que je pleure avec vous.
Fac, ut portem Christi mortem,
Passiónis fac consórtem,
Et plagas recólere.
Du Christ faites-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.
Fac me plagis vulnerári,
Fac me Cruce inebriári,
Et cruóre Fílii.
Faites que Ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l'ivresse
Du Sang versé par votre Fils.
Flammis ne urar succénsus,
Per te, Virgo, sim defénsus
In die iudícii.
Je crains les flammes éternelles;
Ô Vierge, assurez ma tutelle
À l'heure de la justice.
Christe, cum sit hinc exíre,
Da per Matrem me veníre
Ad palmam victóriæ.
Ô Christ, à l'heure de partir,
Puisse Ta Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.
Quando corpus moriétur,
Fac, ut ánimæ donétur
Paradísi glória.
À l'heure où mon corps va mourir,
À mon âme, fais obtenir
La gloire du paradis.
Amen.
Amen.
Extr. Quadr.
Hors Carême :
Allelúia.
Alléluia.
21. Adoratione expleta, Crux portatur a diacono vel ministro ad locum suum ad altare. Candelæ vero accensæ deponuntur circa vel supra altare vel prope Crucem.
21. L'adoration terminée, le Croix est portée par le diacre ou le ministre à son emplacement sur l'autel. Les chandeliers allumés sont déposés autour de l'autel ou sur celui-ci, ou bien près de la Croix.
 Pars tertia: Sacra Communio
 Troisième partie : Sainte communion
22. Super altare extenditur tobalea et ponitur corporale et missale. Interim diaconus vel, eo deficiente, ipse sacerdos, velo umerali assumpto, reportat Ss.mum Sacramentum e loco repositionis, breviore via, ad altare, dum omnes in silentio stant. Duo ministri cum candelis accensis comitantur Ss.mum Sacramentum et deponunt candelabra circa vel supra altare. Cum diaconus, si adest, Ss.mum Sacramentum super altare posuerit et discooperuerit pyxidem, sacerdos accedit ad altare et genuflectit.
23. Deinde sacerdos clara voce dicit, iunctis manibus:
22. La nappe est placée sur l'autel, ainsi que le corporal et le missel. Pendant ce temps, le diacre, ou à défaut que le prêtre lui-même, avec le voile huméral, transfère le Saint-Sacrement du lieu de la réserve à l'autel, par le chemin le plus court, pendant que tout le monde reste silencieux. Deux ministres avec des cierges allumés accompagnent le Saint-Sacrement, puis laissent les cierges près de l'autel ou sur celui-ci.
Après que le diacre, le cas échéant, a placé le Saint-Sacrement sur l'autel et a découvert le ciboire, le prêtre s'approche de l'autel et fait une génuflexion.
23. Alors le prêtre, à voix haute et les mains jointes, dit :
Præcéptis salutáribus móniti, et divína institutióne formáti, audémus dícere:
Avertis des préceptes du salut, et formés à l'enseignement divin, nous osons dire:
Sacerdos, extensis manibus, et omnes præsentes prosequuntur:
Le prêtres, les mains ouvertes et tous ceux qui sont présents continuent;
Pater noster, qui es in cælis: sanctificétur nomen tuum;
advéniat regnum tuum; fiat volúntas tua, sicut in cælo, et in terra. Panem nostrum cotidiánum da nobis hódie; et dimítte nobis débita nostra, sicut et nos dimíttimus debitóribus nostris; et ne nos indúcas in tentatiónem; sed líbera nos a malo.
Notre Père, qui es aux cieux : que Ton nom soit sanctifié ;
qu'advienne Ton règne ; que Ta volonté soit faite, comme au ciel sur la terre. Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien ; et remets-nous nos dettes, comme nous remettons à nos débiteurs ; et garde-nous de consentir à la tentation ; mais libère nous du malin.
Manibus extensis, sacerdos solus prosequitur:
Les mains ouvertes, le prêtre continue seul :
Líbera nos, quǽsumus, Dómine, ab ómnibus malis,
da propítius pacem in diébus nostris,
ut, ope misericórdiæ tuæ adiúti,
et a peccáto simus semper líberi
et ab omni perturbatióne secúri:
exspectántes beátam spem
et advéntum Salvatóris nostri Iesu Christi.
Délivre-nous, nous T'en prions, Seigneur, de tout mal,
et accorde la paix à nos jours,
de sorte que, secourus par Ta miséricorde,
nous soyons toujours libérés du péché
et protégés de toute perturbation,
et que nous attendions la bienheureuse espérance
de la venue de notre Sauveur Jésus-Christ.
Iungit manus.
Populus orationem concludit, acclamans:
Il joint les mains.
Le peuple conclut l'oraison en acclamant :
Quia tuum est regnum, et potéstas, et glória in sǽcula.
A Toi le règne la puissance et la gloire dans les siècles.
25. Sacerdos deinde, iunctis manibus, dicit secreto:
25. Le prêtre, ensuite, joint les mains et dit secrètement :
Percéptio Córporis tui, Dómine Iesu Christe,
non mihi provéniat in iudícium et condemnatiónem:
sed pro tua pietáte prosit mihi
ad tutaméntum mentis et córporis,
et ad medélam percipiéndam.
Que la communion à Ton corps, Seigneur Jésus-Christ,
ne soit pas pour moi un motif de jugement et de condamnation,
mais à cause de Ta bonté
que je profite de la défense de l'âme et du corps
et qu'elle soit pour moi un remède.
26. Deinde genuflectit, accipit particulam, eamque aliquantulum elevatam super pyxidem tenens, ad populum versus, clara voce dicit:
26. Puis il fait une génuflexion, prend une particule, la maintient un peu au-dessus du ciboire et tourné vers le peuple, dit à haute voix :
Ecce Agnus Dei, ecce qui tollit peccáta mundi. Beáti qui ad cenam Agni vocáti sunt.
Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève les péchés du monde.
Heureux ceux qui sont invités au festin de l'Agneau
Et una cum populo semel subdit:
Et, avec le peuple, il ajoute une seule fois:
Dómine, non sum dignus, ut intres sub tectum meum,
sed tantum dic verbo, et sanábitur ánima mea.
Seigneur, je ne suis pas digne que Tu entres sous mon toit, mais dis un seul mot et mon âme sera guérie.
27. Et, ad altare versus, reverenter sumit Corpus Christi, secreto dicens: Corpus Christi.
28. Deinde procedit ad distribuendam Communionem fidelibus. Durante Communione cani potest psalmus 21 vel alius cantus congruus.
29. Distributione Communionis peracta, pyxis per diaconum vel alium idoneum ministrum ad locum præparatum extra ecclesiam defertur, vel, si circumstantiæ id postulent, in tabernaculo reponitur.
27. Puis, tourné vers l'autel, il consomme avec révérence le Corps du Christ, disant en secret: Le Corps du Christ.
28. Il procède ensuite à la distribution de la communion aux fidèles. Pendant la communion, on peut chanter le psaume 21 ou un autre chant approprié.
29. Une fois la distribution de la communion terminée, le diacre ou un autre ministre idoine emmène le ciboire à un endroit spécialement préparé à l'extérieur de l'église, ou, si les circonstances l'exigent, le remet dans le tabernacle.
30. Deinde sacerdos dicit: Orémus, et servato pro opportunitate aliquo spatio sacri silentii, dicit orationem post Communionem:
30. Ensuite, le prêtre dit: Prions et en gardant, s'il le juge opportun, un temps de silence sacré, dit la prière après la Communion:
Post communionem
Post communion
Omnípotens sempitérne Deus, qui nos Christi tui beáta morte et resurrectióne reparásti, consérva in nobis opus misericórdiæ tuæ, ut huius mystérii participatióne perpétua devotióne vivámus. Per Christum Dóminum nostrum. ℟. Amen.
Dieu tout-puissant et éternel, qui, par la mort glorieuse et la résurrection de Ton Christ nous as renouvelés, conserve en nous l'oeuvre de Ta miséricorde, afin que, par la participation à ces mystères, nous vivions dans un dévouement perpétuel.
Super pópulum tuum, quǽsumus, Dómine, qui mortem Fílii tui in spe suæ resurrectiónis recóluit, benedíctio copiósa descéndat, indulgéntia véniat, consolátio tribuátur, fides sancta succréscat, redémptio sempitérna firmétur. Per Christum Dóminum nostrum.
℟. Amen.
Sur Ton peuple qui a célébré la mort de Ton Fils dans l'espoir de Sa résurrection, nous T'en prions, Seigneur, fais descendre Ta bénédiction abondante ; fais parvenir Ton pardon, procure lui le réconfort, fais grandir sa sainte foi, et et que la rédemption éternelle lui soit confirmée.
32. Et omnes, facta Cruci genuflexione, discedunt sub silentio.
33. Altare post celebrationem denudatur, relicta tamen super illud Cruce cum duobus vel quattuor candelabris.
34. Hora vesperarum ab iis qui sollemni actioni liturgicæ postmeridianæ interfuerunt non celebratur.
32. Et tous, ayant fait une génuflexion devant la croix, sortent en silence.
33. Après la célébration, l'autel est dépouillé, mais laissant la croix dessus avec deux ou quatre chandeliers.
34. Ceux qui ont participé à cette fonction liturgique solennelle du soir ne célèbrent pas les Vêpres.
Ad Missam lectam:
A la Messe lue :
 Psalmus responsorius
 Psaume responsorial
Ps 30,2 et 6.12-13.15-16.17 et 25 (℟. : Lc 23 , 46)
℟. Pater, in manus tuas comméndo spíritum meum.
℟. Père, entre Tes mains, je remets Mon esprit.
In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum ; in iustítia tua líbera me. Redemísti me, Dómine, Deus veritátis. ℟.
Apud omnes inimícos meos factus sum oppróbrium, et vicínis meis valde, et timor notis meis: qui vidébant me foras, fugiébant a me. Oblivióni a corde datus sum tamquam mórtuus : factus sum tamquam vas pérditum. ℟.
Ego autem in te sperávi, Dómine ; dixi: « Deus meus es tu, in mánibus tuis sortes meæ ». Eripe me de manu inimicórum meórum et a persequéntibus me. ℟.
Illústra fáciem tuam super servum tuum, salvum me fac in misericórdia tua. Viriliter agite, et confortétur cor vestrum, omnes qui sperátis in Domino. ℟.
En Toi, Seigneur, J'ai espéré que je ne sois jamais confondu; dans Ta justice délivrez-moi. Tu m'as racheté, Seigneur, Dieu de vérité. ℟.
Devant tous mes ennemis, je suis devenu un objet d'opprobre, surtout à mes voisins, et l'effroi de ceux qui me connaissent. Ceux qui me voyaient dehors fuyaient loin de moi. J'ai été oublié des coeurs, comme un mort. J'ai été comme un vase brisé. ℟.
Mais j'ai espéré en Toi, Seigneur. J'ai dit: Tu es mon Dieu; mes destinées sont entre Tes mains. Arrache-moi de la main de mes ennemis et de mes persécuteurs. ℟.
Fais luire Ton visage sur Ton serviteur; sauve-moi par Ta miséricorde. Agissez avec courage, et que votre coeur s'affermisse, vous tous qui espérez dans le Seigneur.
Versus ante Evangelium
 Verset avant l'Evangile
Phil 2,8-9
Christus factus est pro nobis oboédiens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus exaltavit illum, et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.
Le Christ S'est fait pour nous obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu L'a exalté, et Lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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