Tertio Nonas Aprilis, luna vigesima tertia.
1. Sancti Isidóri, epíscopi et Ecclésiæ doctóris, qui, fratris sui Leándri discípulus, eídem succéssit in sede Hispalénsi in Hispánia Bætica, multa scripsit erudíte, plura congregávit rexítque concília atque cathólicæ fídei zelo et ecclesiásticæ disciplínæ observántiæ sapiénter se trádidit.
1. Mémoire de saint Isidore, évêque et docteur de l’Église. Disciple de son frère saint Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup d’ouvrages d’érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l’observance de la discipline ecclésiastique. Il mourut à Séville en 636.
2. Thessalonícæ in Macedónia, sanctórum mártyrum Agathopódi, diáconi, et Theodúli, lectóris, qui, sub Maximiáno imperatóre, Faustíni pr sidis iussu ob christiánæ fídei confessiónem, alligáto ad collum saxo, in mare demérsi sunt.
2. À Thessalonique en Macédoine, vers 303, les saints martyrs Agathopode, diacre, et Théodore, lecteur. Sous l’empereur Maximien, ils confessèrent la foi chrétienne et, pour ce motif, sur l’ordre du préfet Faustin, ils furent jettes à la mer avec une pierre au cou.
3. Medioláni in Ligúria, deposítio sancti Ambrósii, epíscopi, qui die Sábbati Sancti Christo victóri mortis occúrrit. Ipsíus autem memória die ordinatiónis séptima decémbris recólitur.
3. À Milan, en 397, la mise au tombeau de saint Ambroise, évêque, qui alla le Samedi saint à la rencontre du Christ vainqueur de la mort. Cependant sa mémoire se célèbre le 7 décembre, au jour de son ordination épiscopale.
4. Constantinópoli, sancti Platónis, hegúmeni, qui plures annos advérsus sacrórum Imáginum eversóres invícto ánimo decertávit et cum Theodósio nepóte célebre monastérium Studíta ordinávit.
4. À Constantinople, en 814, saint Platon, higoumène, qui combattit avec un courage invincible plusieurs années contre les briseurs des saintes images et, avec son neveu saint Théodore, organisa le célèbre monastère Studite.
5*. Pictávii in Aquitánia, sancti Petri, epíscopi, qui Ordinis Fontisbraldénsis inítia fovit et, iniúste a sede amótus, Calviníaci exsul óbiit.
5. En 1115, le trépas de saint Pierre, évêque de Poitiers, qui favorisa les débuts de l’Ordre de Fontevrault, fut expulsé injustement de son siège par le comte du Poitou, à qui il reprochait sa conduite scandaleuse, et mourut en exil à Chauvigny.
6*. Sicli in Sicília, beáti Guliélmi Cuffitelli, eremítæ, qui, ludis venatóriis relíctis, quinquagínta septem annos in solitúdine et in egestáte transégit.
6*. À Scicli en Sicile, l’an 1404, le bienheureux Guillaume Cuffitelli, ermite. Abandonnant les plaisirs de la chasse, il passa cinquante-sept ans dans la solitude et la pauvreté.
7. Panórmi in Sicília Itáliæ, sancti Benedícti Massarari, ob córporis colórem Nigri cognomináti, qui, primum eremíta, dein religiósus in Ordine Fratrum Minórum, húmilem in ómnibus et divínæ Providéntiæ fídei semper plenum se exhíbuit.
7. À Palerme, également en Sicile, l’an 1589, saint Benoît, surnommé le More, à cause de la couleur noire de sa peau. Gardien de troupeaux, il se fit d’abord ermite, puis religieux dans l’Ordre des Mineurs et se montra humble en toutes choses et toujours plein de confiance en la providence divine.
8*. Cátanæ item in Sicília, beáti Ioséphi Benedícti Dusmet, epíscopi, ex Ordine Sancti Benedícti, qui cultum divínum, christiánam plebis institutiónem ac cleri zelum alácriter fovit et in témpore pestiléntiæ auxílium ægrótis præstitit.
8*. À Catane, encore en Sicile, l’an 1894, le bienheureux Joseph-Benoît Dusmet, évêque, de l’Ordre de Saint-Benoît, qui favorisa avec ardeur le culte divin, la formation chrétienne du peuple, et le zèle du clergé, et prêta secours aux malades, lors d’une épidémie de peste,
9*. In loco Rljustrel prope Fátimam in Lusitánia, beáti Francísci Marto, qui, adhuc puer in brevi morbo consúmptus, suavitáte morum, in ærúmnis atque in fide perseverántia, necnon assiduitáte in oratióne enítuit.
9*. À Aljustrel près de Fatima au Portugal, en 1919, le bienheureux François Marto. À l’âge de onze ans, il fut consumé par une brève maladie, mais se signala par sa douceur, sa persévérance dans les épreuves et dans la foi, et par son assiduité à la prière.
10*. Rhégii Iúlii in Calábria Itáliæ, beáti Caietáni Catanoso, presbyteri, qui Congregatiónem instítuit Sorórum Veronicárum a Vultu Sancto in grátiam páuperum et derelictórum.
10*. À Reggio en Calabre, l’an 1953, le Saint Gaétan Catanoso, prêtre, qui fonda la Congrégation des Sœurs Véroniques de la Sainte Face en faveur des pauvres et pour le service des délaissés. (Canonisé le 23 octobre 2005 par Benoit XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
Retour en haut