Sexto Idus Aprilis, luna vigesima nona.
1. Alexandríæ in Ægýpto, sancti Máximi, epíscopi, qui, dum présbyter erat, exsílium et fídei confessiónem cum sancto Dionysio epíscopo, cui póstea succéssit.
1. À Alexandrie, en 282, saint Maxime, évêque, qui, lorsqu’il était prêtre, partagea la confession de foi et l’exil avec l’évêque saint Denis, à qui il succéda.
2. Ibídem, sancti Ædésii, mártyris, qui, sancti Apphiáni frater, sub Maximíno imperatóre, cum iúdicem palam arguísset vírgines Deo dicátas lenónibus tradidísse, idcírco a milítibus tentus affectúsque supplíciis pro Christo Dómino in mare demérsus est.
2. À Alexandrie également, en 306, saint Édèse, martyr, frère de saint Apphien. Sous l’empereur Maximin, alors qu’il reprenait publiquement un juge de livrer à la prostitution des vierges consacrées à Dieu, il fut arrêté par des soldats, soumis à des supplices et enfin jeté dans la mer pour le Christ Jésus.
3. Apud Sírmium in Pannónia, sancti Demétrii, mártyris, qui ubíque in Oriénte, máxime Thessalonícæ, pia cólitur venerátione.
3. À Sirmium en Pannonie, saint Démétrius, martyr.
4. Cæsaréæ in Cappadócia, sancti Eupsychii, mártyris, qui ob evérsum divæ Fortúnæ fanum, sub luliáno Apóstata imperatóre martyrium consummávit.
4. À Césarée de Cappadoce, vers 362, saint Eupsyque, martyr, qui, pour avoir abattu le temple de la Fortune, fut martyrisé sous Julien l’Apostat.
5. Cenómani in Gállia Lugdunénsi, sancti Libórii, epíscopi.
5. Au Mans, au IVe siècle, saint Liboire, évêque.
6. Amídæ in Mesopotámia, sancti Acácii, epíscopi, qui pro rediméndis Persis captívis ac diris tortis supplíciis clerum conflávit et sacra étiam Ecclésiæ vasa Románis véndidit.
6. À Amide en Mésopotamie, au Ve siècle, saint Acace, évêque, qui, pour racheter les Perses détenus captifs par les Romains, fit fondre et vendit même les vases sacrés de l’Église.
7. Castríloci in Hannónia Néustriæ, sanctæ Valdetrúdis, quæ, soror sanctæ Aldegúndis, sancti Vincéntii Madelgárii coniunx et quáttuor sanctórum mater, marítum ímitans Deo se vovit et hábitum monásticum suscépit in cœnóbio ab ipsa cóndito.
7. À Châteaulieu dans le Hainaut, en 688, sainte Waudru, sœur de sainte Aldegonde, épouse de saint Vincent Madelgaire et mère de quatre enfants. À l’imitation de son mari, elle se consacra à Dieu et reçut l’habit monastique dans le monastère qu’elle avait fait construire en ce lieu, qui devint par la suite la ville de Mons.
8. Gemmétici item in Néustria, sancti Hugónis, epíscopi Rothomagénsis, qui monastérium Fontanellénse atque Ecclésias Parisiénsem et Baiocénsem simul rexit ac tandem, his munéribus depósitis, monastério Gemmeticénsi præfuit.
8. À Jumièges, en 730, le trépas de saint Hugues, qui fut évêque de Rouen et gouverna en même temps le monastère de Fontenelle ainsi que les Églises de Paris et de Bayeux, enfin l’abbaye de Jumièges, pour ne pas laisser ces bénéfices dans des mains indignes, et c’est dans ce dernier lieu qu’il se retira et mourut.
9*. In loco Sancto Vincéntio prope Birovéscam in Castélla Hispániæ, sanctæ Casíldæ, vírginis, quæ, in religióne mahometána nata, christiános in cárcere deténtos misericórditer adiúvit et póstea vitam christiánam in erémo duxit.
9*. Près de Burgos en Castille, l’an 1075, sainte Casilde, vierge. Fille du roi de Tolède Aldémon et élevée dans la religion musulmane, elle se montra pleine de compassion pour les chrétiens détenus en prison et, par la suite, elle mena la vie chrétienne dans la retraite.
10*. Aurélii in pago Lemovicénsi Gálliæ, sancti Gauchérii, qui, canónicus reguláris, exemplar vitæ commúnis et animárum zeli cleric éxstitit.
10*. À Aureil, dans le Limousin, en 1140, saint Gaucher, chanoine régulier, qui fut pour le clergé un modèle de vie commune et de zèle des âmes.
Í1*. Apud montem Senárium in Etrúria, beáti Ubáldi de Burgo Sancti Sepúlcri, presbyteri ex Ordine Servórum Maríæ, qui, ex militia terréstri ad servítium Maríæ a sancto Philíppo Benizi convérsus est.
11*. Au mont Senario en Toscane, l’an 1315, le bienheureux Ubald Adimari, prêtre de l’Ordre des Servites de Marie, que saint Philippe Benizi convertit de l’armée au service de la Vierge Marie.
12*. Tanæ in India orientáli, beáti Thomæ de Tolentíno, presbyteri ex Ordine Minórum et mártyris, qui, ad Sinárum impérium usque progréssus ut Evangélium annuntiáret, ad Tártaros et Indos iter fáciens glorióso martyrio missiónem coronávit.
12*. À Tana dans les Indes orientales, en 1321, le bienheureux Thomas de Tolentino, prêtre de l’Ordre des Mineurs et martyr, qui alla jusqu’à l’empire de Chine pour annoncer l’Évangile et, faisant route du pays des Tartares aux Indes avec trois frères, il fut décapité, couronnant sa mission par un glorieux martyre.
13*. Bricherásii apud Pinerólium in Subalpínis, beáti Antónii Pavoni, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui, cum ecclésia egrederétur, ubi vixdum contra erróres prædicáverat, immániter trucidátus est.
13*. À Bricherasio, près de Pignerol dans le Piémont, en 1374, le bienheureux Antoine Pavoni, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui, en sortant de l’église où il venait de prêcher contre les erreurs des Vaudois, fut frappé de plusieurs coups de couteau mortels.
14*. In campo exítii Oświęcim seu Auschwitz prope Cracóviam in Polónia, beátæ Cælestínæ Faron, vírginis e Congregatióne Servulárum Immaculátæ Concéptæ et mártyris, quæ, Polónia more militári in bello occupáta, in cárcerem propter Christi fidem detrúsa est et cruciátibus confécta ad gloriósam pervénit corónam.
14*. Au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecim), près de Cracovie en Pologne, l’an 1943, la bienheureuse Célestine Faron, vierge, de la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception et martyre, qui, sous le régime nazi d’occupation, fut mise en prison à cause de la foi et succomba aux sévices.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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