Undecimo Kalendas Maii, luna duodecima.
1. Romæ, sancti Sotéris, papæ, cuius caritátem erga fratres vel péregre míseros adveniéntes ve1 inópia conféctos ve1 ad metálla damnátos, sanctus D ionysius Corínthius laudat egrégiam.
1. À Rome, en 175, saint Soter, pape, dont saint Denis de Corinthe loue la charité envers les frères, ceux qui arrivaient de l’étranger dans la misère, ceux qui étaient réduits à l’indigence, ceux qui étaient condamnés aux mines.
2. Lugdúni in Gállia, sancti Epipódii, qui, post gloriósos quadragínta octo mártyres in eádem urbe, cum Alexándro dilectíssimo amíco tentus abscissióne cápitis martyrium complévit.
2. À Lyon, en 178, saint Épipode, qui, après les combats glorieux des quarante-huit martyrs, l’année précédente, fut arrêté avec son ami très cher Alexandre, torturé sur le chevalet et eut enfin la tête tranchée, terminant ainsi son martyre.
3. Alexandríæ in Ægýpto, commemorátio sancti Leónidæ, mártyris, qui, sub Septímio Sevéro imperatóre pro Christi nómine gládio cæsus est, Orígenem fílium adhuc púerum relínquens.
3. Commémoraison de saint Léonidas, martyr à Alexandrie, en 204. Sous l’empereur Septime Sévère, il eut la tête tranchée pour le nom du Christ, laissant son fils Origène encore enfant.
4. Romæ in cœmetério Callísti via Appia, deposítio sancti Caii, papæ, qui e persecutióne Diocletiáni imperatóris fúgiens fídei conféssor quiévit.
4. À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 234, la mise au tombeau de saint Caïus, pape, qui gouverna l’Église dans la paix et s’endormit en confesseur de la foi.
5. Commemorátio sancti Maryáhb, id est « Dóminus edit », chorepíscopi et mártyris in Pérside, qui, sæviénte S áporis regis Secúndi persecutióne, infra octávam Páschatis martyrium súbiit pro Christo.
5. Commémoraison de saint Maryahb, dont le nom signifie “le Seigneur a donné”, chorévêque et martyr en Perse, en 341. Durant la persécution déchaînée par le roi Sapor II, il subit le martyre pour le Christ dans l’octave de Pâques.
6. Constantinópoli, natális sancti Agapíti papæ Primi, qui fírmiter egit, ut Románus epíscopus a clero Urbis líbere eligerétur atque Ecclésiæ dígnitas ubíque servarétur; dein a Theódoto rege Gothórum Constantinópolim apud lustiniánum imperatórem missus, orthodóxam firmávit fidem, Menam epíscopus illíus civitátis ordinávit atque ibídem in pace quiévit.
6. À Constantinople, en 536, la naissance au ciel de saint Agapit Ier, pape, qui agit avec force pour la libre élection de l’évêque de Rome par le clergé de la Ville et pour qu’on observe partout des statuts de l’Église. Puis envoyé en mission à Constantinople, auprès de l’empereur, par le roi des Gohs Théodoric, il confirma la foi orthodoxe, ordonna Ménas évêque de cette ville, et là même reposa dans la paix.
7. Apud Sénones in Néustria, sancti Leónis, epíscopi.
7. À Sens, au VIe siècle, saint Léon, évêque.
8. In vico Syceóne in Galátia, sancti Theodóri, epíscopi et hegúmeni, qui, ab infántia solitúdinis amóre captus, austérum vitæ genus elégit et, epíscopus Anastasiopolitánus invítus ordinátus, a patriárcha Constantinopolitáno diu impetrávit, ut recéssum suum péteret.
8. À Sycéon en Galatie, l’an 613, saint Théodore, évêque et higoumène. Attiré depuis l’enfance par l’amour de la solitude, il choisit un mode de vie austère, puis, ordonné contre son gré évêque d’Anastasiopolis, il supplia longtemps le patriarche de Constantinople de le laisser regagner sa retraite, et il termina ses jours dans son monastère.
9*. In pago Sagiénsi in Néustria, sanctæ Opportúnæ, abbatíssæ, summa abstinéntia et austeritáte conspícuæ.
9*. Au pays de Sées, vers 775, sainte Opportune, abbesse, qui se distingua par une abstinence et une austérité extrêmes.
10*. Basti in Lusitánia, sanctæ Senorínæ, abbatíssæ, cuius precatióne, ut fertur, moniáles panis inópia laborántes brevi Deus refécit.
10*. À Basto au Portugal, vers 980, sainte Sénorine, abbesse, dont la supplication, dit-on, obtint rapidement de Dieu de la nourriture pour les moniales qui souffraient du manque de pain.
11*. Fabriáni in Picéno Itáliæ, beáti Francísci Venimbeni, presbyteri ex Ordine Minórum, qui verbi Dei præco fuit exímius.
11*. À Fabriano dans les Marches, en 1322, le bienheureux François Venimbeni, prêtre de l’Ordre des Mineurs, remarquable prédicateur de la parole de Dieu.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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