Tertio Kalendas Maii, luna vigesima.
1. Sancti Pii papæ Quinti, qui, ex Ordine Prædicatórum ad Petri cáthedram evéctus, secúndum Concílii Tridentíni decréta, magna pietáte et apostólico vigóre divínum cultum, christiánam doctrínam necnon ecclesiásticam disciplínam instaurávit atque propagatiónem fídei promóvit. Die prima maii Romæ obdormí-
1. Mémoire de saint Pie V, pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Placé sur la chaire de Pierre, il apporta une grande piété et une vigueur apostolique pour appliquer les décrets du Concile de Trente, restaurer le culte divin, la doctrine chrétienne et la discipline de l’Église, et veiller à la propagation de la foi. Il s’endormit dans le Seigneur le 1er mai 1572.
vit in Dómino.
2. À Fermo dans les Marches, sainte Sophie, vierge et martyre.
2. Firmi in Picéno Itáliæ, sanctæ Sóphiæ, vírginis et mártyris.
3. À Rome, au cimetière de Prétextat sur la voie Appienne, au début du IVe siècle, saint Quirin, martyr. Tribun à l’armée, il a couronné par le martyre sa profession de foi.
3. Item Romæ in cœmetério Prætextáti via Appia, sancti Quiríni, mártyris, qui, tribúnus, confessiónem fídei martyrio coronávit.
4. À Saintes, au IIIe siècle, saint Eutrope, premier évêque de la cité, qui aurait été dirigé vers la Gaule par l’évêque de Rome.
4. Apud Sántonas in Aquitánia, sancti Eutrópii, primi huius civitátis epíscopi, qui a Románo Pontífice in Gálliam diréctus esse fertur.
5. À Aphrodisie en Carie, au début du IVe siècle, les saints martyrs Diodore et Rhodopien, qui, durant la persécution de Dioclétien, furent lapidés par leurs concitoyens.
5. Aphrodísiæ in Cária, sanctórum Diodóri et Rhodopiáni, mártyrum, qui in persecutióne Diocletiáni imperatóris a concívibus lapidáti sunt.
6. À Euria en Épire, vers la fin du IVe siècle, saint Donat, évêque, qui vécut en grande réputation de sainteté, au temps de l’empereur Théodose.
6. Eurœæ in Epíro, sancti Donáti, epíscopi, qui témpore Theodósii imperatóris exímia sanctitáte refúlsit.
7. À Novare en Ligurie, à la fin du IVe siècle, saint Laurent, prêtre et martyr. Il avait aménagé une fontaine sacrée où il baptisait les enfants qu’il recevait pour les instruire. Un jour, où il avait amené à Dieu un grand nombre d’enfants par le bain de vie, il fut mis à mort par des impies avec ces enfants.
7. Nováriæ in Ligúria, sancti Lauréntii, presbyteri et mártyris, qui sacrum constrúxerat fontem, in quo párvulos, quos suscéperat erudiéndos, baptizábat, sed, cum quodam die magnam puerórum turbam ad Deum per lavácrum vitæ adduxísset, ab ímpiis una cum púeris baptizátis martyrio coronátus est.
8. À Forli en Émilie, à la fin du IVe siècle, saint Mercurial, évêque, dont on croit qu’il établit le siège épiscopal dans cette cité.
8. Fori Lívii in Æmília, sancti Mercuriális, epíscopi, qui sedem episcopálem in hac civitáte instituísse créditur.
9. À Naples, au VIe siècle, saint Pomponius, évêque, qui construisit à l’intérieur de la ville une église au nom de Marie Mère de Dieu et, sous l’occupation des Goths, préserva son peuple de l’hérésie arienne.
9. Neápoli in Campánia, sancti Pompónii, epíscopi, qui ecclésiam ad nomen Dei Genetrícis Maríæ intra urbem exstrúxit et sub Gothórum occupatióne plebem ipsi commíssam ab ariána hæresi deféndit.
10*. À Rome, en 605, le bienheureux Pierre Lévite, moine du Célius, qui, sur mandat du pape saint Grégoire le Grand, administra avec prudence le patrimoine de l’Église romaine et, ordonné diacre, fut un fidèle ministre du pontife.
10*. Romæ, beáti Petri Levítæ, qui, mónachus in C‹ælio, sancti Gregórii papæ Magni mandáto, Románæ Ecclésiæ patrimónium prudenter administrávit et, diáconus ordinátus, pontífici fidéliter servívit.
11*. À Viviers, au VIIe siècle, saint Augule, évêque, qui aurait établi dans la ville le premier hôpital et émancipé beaucoup d’esclaves.
11*. Vivárii ad Rhódanum in Néustria, sancti Auguli, epíscopi, qui in civitáte primum nosocomíum condidísse et multos servos emancipásse créditur.
12. À Barking en Angleterre, l’an 693, le trépas de saint Erconwald, évêque de Londres, qui fonda deux monastères, l’un pour les hommes, à Barking, qu’il gouverna lui-même, l’autre pour les femmes, à qui il donna pour abbesse sa sœur sainte Éthelburge.
12. Barkíngæ in Anglia, tránsitus sancti Earconwáldi, epíscopi, qui duo monastéria fundávit, álterum viris, cui ipse præfuit, álterum muliéribus, quod soror eius sancta Ethelbúrgis rexit.
13. À Cordoue en Andalousie, l’an 855, les saints martyrs Amateur, prêtre, Pierre, moine, et Louis. Alors que la persécution des Maures faisait rage, ils furent cruellement mis à mort, pour n’avoir pas cessé de prêcher l’Évangile du Christ.
13. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ província, sanctórum mártyrum Amatóris, presbyteri, Petri, mónachi, et Ludovíci, qui, Maurórum persecutióne furénte, eo quod Evangélium Christi palam prædicáre non intermíserant, sæve interémpti sunt.
14*. À Vérone en Vénétie, l’an 1127, saint Gualfard, bourrelier originaire d’Allemagne, qui, après de nombreuses années passées dans la solitude, fut accueilli dans cette ville par les moines de Saint-Sauveur.
14*. Verónæ in Venétia, sancti Gualfárdi, qui, ephippiárius e Germania oriúndus, post plúrimos annos in solitúdine a mónachis Sancti Salvatóris hac in civitáte recéptus est.
15*. À Vernon en Normandie, vers 1131, saint Adjuteur. Fait prisonnier à la croisade sous les murs de Jérusalem, il subit des sévices à cause de sa foi ; revenu dans son pays, il mena une vie pénitente, reclus dans une cellule.
15*. Vernóne ad Séquanam in Gállia, sancti Adiutóris, qui, in bello captus, propter fidem cruciátus est et, in pátriam revérsus, in cella reclúsus pæniténtem vitam egit.
16*. À Newcastle sur la Tyne en Angleterre, l’an 1618, le bienheureux Guillaume Southerne, prêtre et martyr. Après des études en Lituanie, en Espagne et à Douai, il fut ordonné prêtre et gagna l’Angleterre, ce qui lui valut d’être livré aux supplices atroces de la pendaison, sous le roi Jacques Ier.
16*. Novi Castri ad Tinam flumen in Anglia, beáti Guliélmi Southerne, presbyteri et mártyris, qui, stúdiis in Lithuánia, Hispánia et Duáci peráctis, sacérdos ordinátus Angliam pétiit, quam ob rem sub lacóbo rege Primo atrócibus suspéndii supplíciis tráditus est.
17*. À Fossombrone dans les Marches, en 1625, le bienheureux Benoît d’Urbino, prêtre capucin, qui fut le compagnon de saint Laurent de Brindisi dans sa prédication auprès des hussites et des luthériens.
l7*. Fori Semprónii in Picéno Itáliæ, beáti Benedícti de Urbíno, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, qui sócius fuit sancti Lauréntii de Brundúsio in prædicatióne apud hussítas et lutherános.
18*. À Québec au Canada, en 1672, la bienheureuse Marie de l’Incarnation (Marie Guyart Martin). Mère de famille à Tours, après la mort de son mari, elle confia son tout jeune fils Claude aux soins de sa sœur, fit profession religieuse chez les Ursulines, fonda leur première maison au Canada et réalisa beaucoup de choses remarquables.
18*. In Quebéco Cánadæ província, beátæ Maríæ ab Incarnatióne Guyart Martin, quæ, materfamílias, post cóniugis mortem fílium puérulum soróris curis comrriísit et, Ursulinárum religiónem proféssa, eárum domum in Cánada constítuit, multa præclára agens.
19. À Chiesi près de Turin, dans le Piémont, en 1842, saint Benoît-Joseph Cottolengo, prêtre. Mettant uniquement sa confiance dans l’aide de la divine Providence, il ouvrit une maison, où il s’efforça de recevoir les pauvres, les malades de tout genre et les abandonné.
19. Chérii apud Augústam Taurinórum in Subalpínis, sancti Ioséphi Benedícti Cottolengo, presbyteri, qui, soli divínæ Providéntiæ auxílio confísus, domum apéruit, in quam páuperes, cuiúsvis géneris infírmos et derelíctos recípere stúduit.
20. À An Bai au Tonkin, en 1861, saint Joseph Tuan, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Dénoncé par le fils d’une mourante à qui il avait administré les derniers sacrements, il fut condamné à mort sous l’empereur Tu Duc.
20. In vico fin Bái in Tunquíno, sancti Ioséphi Tuan, presbyteri ex Ordine Prædicatórum et mártyris, qui, delatióne comprehénsus quod ad matrem suam infírmam sacraménta ministrásset, cápite damnátus est sub imperatóre TQ Dúc.
21*. À Paderborn en Allemagne, l’an 1881, la bienheureuse Pauline von Mallinckrodt, vierge, fondatrice des Sœurs de la Charité chrétienne, qui eut à cœur d’instruire les pauvres et les aveugles et de porter secours aux malades et aux indigents.
21*. Paderbórnæ in Germánia, beátæ Paulínæ von Mallinckrodt, vírginis, fundatrícis Sorórum a Caritáte Christiána, cui in ánimo fuit púeros páuperes et cæcos erudíre atque ægrótis pauperibúsque auxílium ferre.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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