Feria VI 28 Iunii 2024
Quarto Kalendas Iulii, luna vigesima secunda.
Die 28 iunii
1. Memória sancti Irenæi, epíscopi, qui, ut scribit sanctus Hierónymus, ab infánte sancti Polycárpi Smyrnénsis discípulus fuit et apostolicórum témporum memóriam fidéliter custodívit; Lugdunénsis iam présbyter, sancto Pothíno epíscopo succéssit itémque glorióso martyrio coronátus esse fertur. De apostólica traditióne multa disséruit, sed et advérsus hæreses præcláros édidit libros ad fidem cathólicam defendéndam.
1. Mémoire de saint Irénée, évêque et martyr, vers l’an 200. Comme l’écrit saint Jérôme, il fut, dans sa jeunesse, disciple de saint Polycarpe de Smyrne et conserva fidèlement la mémoire du temps des apôtres. Il était prêtre de Lyon quand il succéda à l’évêque saint Pothin et on pense qu’il a été aussi couronné de la gloire du martyre. Il a exposé sans relâche la Tradition apostolique et publié un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies pour défendre la foi catholique.
2. Alexandríæ in Ægýpto, sub Septímio Sevéro imperatóre, sanctórum mártyrum Plutárchi, Seréni, Heraclídis catechúmeni, Herónis neóphyti alteriúsque Seréni, Heráidis catechúmenæ, Potamiœnæ et Marcéllæ, matris eius, qui omnes illústres Orígenis discípuli, álii per gládium, álii per ignem Christum conféssi sunt; inter quos præcípue enítuit Potamiœna virgo, quæ primum innúmeros agónes pro virginitáte conséruit, ad últimum inaudíta torménta pro fide passa est et una cum matre igne consúmpta.
2. À Alexandrie, vers 202, sous l’empereur Septime Sévère, les saints martyrs Plutarque, Sérénus, Héraclide, catéchumènes, Héron, néophyte, un autre Sérénus, Héraïs, catéchumène, Potamiène et Marcelle, sa mère. Tous disciples de l’illustre Origène, ils confessèrent le Christ, les uns par l’épée, les autres par le feu. Parmi eux brilla principalement la vierge Potamiène, qui eut d’abord à soutenir de nombreux combats pour sa virginité, puis endura des tourments inouïs pour la foi, et fut enfin brûlée en même temps que sa mère.
3. Romæ, sancti Pauli papæ Primi, qui, mitis et valde miséricors, nocte cellas páuperum infirmórum siléntio circumiébat, i1lis minístrans alimónia; orthodóxæ fídei defénsor, Constantíno et Leóni Augústis scripsit, ut in prístinum veneratiónis statum sacræ Imágines restitueréntur; sanctorúmque sédulus cultor de dírutis cœmetériis mártyrum córpora cum hymnis et cánticis intra Urbem per títulos et monastéria constítuit studuítque honoráre.
3. À Rome, en 767, saint Paul Ier, pape. Doux et plein de bonté, il parcourait en silence la nuit les cellules où gisaient les malades indigents et leur servait de la nourriture. Défenseur de la foi orthodoxe, il écrivit aux empereurs Constantin Copronyme et Léon de rétablir le statut antique de vénération pour les saintes images. Promoteur attentif du culte des saints, il décida de retirer des cimetières en ruines les corps des martyrs et de les transférer à l’intérieur de la ville, au milieu des hymnes et des cantiques, dans les titres et les monastères, et il s’employa à les honorer.
4. Córdubæ in Vandalícia Hispániæ regióne, sancti Argimíri, mártyris, qui, mónachus, in Maurórum persecutióne, Mohamédo Secúndo regnánte, cum iam ætáte provéctus a iúdice Christum negáre iussus esset, sed perseveránter in confessióne fídei remanéret, ecúleo vivens impósitus enséque transfóssus est.
4. À Cordoue en Andalousie, l’an 856, saint Argimir, moine et martyr. Dans la persécution des Maures, sous le règne de Mohammed II, le juge le somma de renier le Christ. Lui, qui était avancé en âge, demeura persévérant dans la confession de la foi. On l’étendit vivant sur le chevalet et on l’acheva d’un coup d’épée.
5*. Hasúngæ in Hássia, sancti Heimerádi, presbyteri et eremítæ, qui, e claustro eiéctus et multis despéctui ludibrióque hábitus, tamen longe latéque pro Christo peregrinátus est.
5*. À Hasunger en Hesse, l’an 1019, saint Heimrad, prêtre et ermite. Congédié du cloître et en butte au mépris et aux quolibets de beaucoup, il se fit vagabond pour le Christ.
6. Londínii in Anglia, sancti Ioánnis Southworth, presbyteri et mártyris, qui, cum sacerdótium in Anglia profiterétur, plúries cárcerem et exsílium passus est; demum sub regímine Olivérii Cromwell cápite damnátus, parátum Tybúrni láqueurri conspíciens exclamávit se patíbulum ut Christi crucem habére.
6. À Londres, en 1654, saint Jean Southworth, prêtre et martyr. Arrêté pour exercice des fonctions sacerdotales sur le sol britannique, il subit plusieurs fois la prison et l’exil. Enfin condamné à mort sous le protectorat d’Olivier Cromwell, en voyant, à Tyburn, le gibet avec la corde, il s’écria qu’il tenait la potence pour la croix du Christ.
7. Lúere in Langobárdia, sanctæ Vincéntiæ Gerosa, vírginis, quæ Institútum Sorórum a Caritáte una cum sancta Bartholom a Capitánio fundávit.
7. À Lovere en Lombardie, l’an 1847, sainte Vincente Gerosa, vierge, fondatrice, avec sainte Bartholomée Capitanio, de l’Institut des Sœurs de la Charité.
8. In vico Wang1ajia apud Dongguangxian in Hebei Sinárum província, sanctórum mártyrum Lúciæ Wang Cheng, Maríæ Fan Kun, Maríæ Qi Yu et Maríæ Zheng Xu, quæ, puéllæ in orphanotrophío educátæ, in persecutióne sectatórum « Yihetuan », iunctis inter se minibus, lætæ quasi ad núptias progrederéntur ferro periérunt.
8. À Wanglajia, dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saintes martyres Lucie Wang Cheng, Marie Fan Kun, Marie Qi Yu et Marie Zheng Xu, jeunes filles élevées dans un orphelinat, qui durant la persécution de la secte de Yihetuan, se tenant unies par la main comme si elles allaient à la noce, périrent à coups d’épée.
9. In loco Jieshuimang apud urbem Shenxian in eádem província, sanctæ Maríæ Du Zhaozhi, mártyris, quæ mater sacerdótis e fuga revérsa, Christi fidem pródere nolens, hóstium secúri æquo ánirrio cervícem subiécit.
9. Dans la même province, à Jieshuiwang près de Shenxian, la même année, sainte Marie Du Zhaozhi, martyre. Mère d’un prêtre, elle avait commencé à fuir, mais revenue sur ses pas et ne voulant pas renier la foi du Christ, elle offrit la nuque, d’une âme égale, au sabre des ennemis.
10*. In civitáte Drohobych in Ucraína, beatórum Severiáni Baranyk et Ióachim Senkivskyj, presbyterórum ex Ordine sancti Iósaphat et mártyrum, qui in persecutióne erga fidem per martyrium Christi victóriæ partícipes facti sunt.
10*. Dans la ville de Drohobych en Ukraine, l’an 1941, les bienheureux Sévérien Baranyk et Joachim Senkivskyj, prêtres de l’Ordre de Saint Josaphat et martyrs. Sous le régime soviétique, ils furent détenus en prison pour leur fidélité à l’Église romaine et y moururent.
** En Italie, en 1951, la bienheureuse Maria Pia Mastena fondatrice des religieuses de la Sainte Face (béatifiée le 13 novembre 2005 par Benoît XVI)
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Lectio brevis (Eccli 39,6-8)
Lecture brève (Eccli 39,6-8)
Iustus cor suum tradet ad vigilándum dilúculo ad Dóminum, qui fecit illum, et in conspéctu Altíssimi deprecábitur. Apériet os suum in oratióne et pro delíctis suis deprecábitur. Si enim Dóminus magnus volúerit, spíritu intellegéntiæ replébitur.
Il appliquera son coeur à veiller dès le matin auprès du Seigneur qui l'a créé, et il priera en présence du Très-Haut. Il ouvrira sa bouche pour la prière, et il demandera pardon pour ses péchés. Car si le souverain Seigneur le veut, Il le remplira de l'esprit d'intelligence.
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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