Sexto Nonas Martii, luna vigesima prima.
1. Cæsaréæ in Palæstína, sanctórum Maríni, mílitis, et Astérii, senatóris, mártyrum sub Galliéno imperatóre; quorum prior, ab ínvido commilitóne quod christiánus delátus, coram iúdice fidem suam voce claríssima proféssus est et corónam martyrii cápitis abscissióne suscépit; cum Astérius corpus mártyris, qua induebátur veste substráta, excíperet, honórem, quem mártyri détulit, contínuo ipse martyr accepísse narrátur.
1. À Césarée de Palestine, vers 260, les saints Marin, soldat et Astérius, sénateur, martyrs durant la persécution de l’empereur Galère. Le premier, dénoncé comme chrétien par un compagnon d’armes jaloux, déclara hautement sa foi devant le juge et reçut la couronne du martyre par la décapitation ; et quand Astère recueillit le corps du martyr en lui faisant un coussin de son vêtement, aussitôt, rapporte-t-on, il reçut lui-même, avec le martyre, l’honneur qu’il rendait au martyr.
2. Calagúrri in Hispánia Tarraconénsi, sanctórum Emethérii et Cheledónii, qui, cum ambo apud Legiónem in Gallæcia in castris militárent, exsurgénte persecutióne, pro Christi nóminis confessióne Calagúrrim usque dedúcti sunt ibíque martyrio coronáti.
2. À Calahorra en Espagne Tarragonaise, au début du IVe siècle, les saints Éméthère et Chélidoine, qui servaient comme soldats au camp de Léòn en Galice, quand se déchaîna la persécution. Tous deux, pour avoir confessé le nom du Christ furent conduits jusqu’à Calahorra et y reçurent la couronne du martyre.
3. Amasêæ in Ponto, sanctórum Cleoníci et Eutrópii, mártyrum in persecutióne Maximiáni imperatóris sub Asclepiódato præside.
3. À Amasée dans le Pont, vers l’an 306, les saints Cléonique et Eutrope, martyrs de la persécution de l’empereur Maximien, sous le préfet Asclépiodote.
4. Bríxiæ in Venétia, sancti Titiáni, epíscopi.
4. À Brescia en Vénétie, vers l’an 526, saint Titien, évêque.
5. In Cornúbia Armóricæ, sancti Winwalœi, primi abbátis Landevenecénsis, qui discípulus sancti Budóci in Láurea ínsula fuísse et régulam monásticam illustrásse tráditur.
5. En Cornouaille d’Armorique, au VIe siècle, saint Guénolé, premier abbé de Landévennec, qui fut, dit-on, disciple de saint Budoc dans l’île Lavret et illustra à Landévennec la règle monastique.
6*. Benevénti in Campánia, sanctæ Arthelláidis, vírginis.
6*. À Bénévent en Campanie, vers l’an 670, sainte Arthellaïs, vierge.
7*. Nonántulæ in Æmília, sancti Ansélmi, fundatóris et primi abbátis monastérii, qui quinquagínta annos monásticam disciplínam tarn præcéptis quam virtútum exercítio promóvit.
7*. À Nonantola en Émilie, l’an 807, saint Anselme, fondateur et premier abbé du monastère de ce lieu, où pendant cinquante ans il sut promouvoir la discipline monastique par ses préceptes et l’exercice des vertus.
8. Confúgiæ in Hássia, sanctæ Cunegúndis, quæ plúrima Ecclésiæ cóntulit benefícia una cum cóniuge sancto Henríco imperatóre, post cuius mortem in claustro moniális, quo secésserat, Christum sibi herédem fáciens, ipsa óbiit. Corpus eius honorífice iuxta sancti Henríci ossa Bambérgæ depósitum est.
8. À Kaffungen en Hesse, vers l’an 1033 ou 1039, sainte Cunégonde. Avec son époux, l’empereur saint Henri, elle combla l’Église de bienfaits et, après sa mort, se retira comme moniale dans le cloître, faisant du Christ son héritier, et c’est là qu’elle mourut. Son corps fut déposé avec honneur près de celui de saint Henri, à Bamberg.
9*. In Frísia, beáti Frideríci, presbyteri, primum párochi in óppido Hallum, dein abbátis monastérii Hortis Beátæ Maríæ ex Ordine Præmonstraténsi.
(Au Luxembourg : sa mémoire est célébrée le 13 juillet avec celle de saint Henri.)
10*. Panórmi in Sicília, beáti Petri Geremia, presbyteri ex Ordine Prædicatórum, qui, a sancto Vincéntio Ferrer in ministério v.erbi Dei confirmátus, salúti animárum totum se dedit.
9*. En Frise, l’an 1175, le bienheureux Frédéric, prêtre, qui fut d’abord curé du bourg de Hallum, puis abbé du monastère prémontré du Jardin de Marie.
11*. Vercéllis in Subalpínis, beáti lacobíni de’ Canepacci, religiósi ex Ordine Carmelitárum, oratiónis et pæniténtiæ stúdio præclári.
10*. À Palerme en Sicile, l’an 1452, le bienheureux Pierre Jérémie, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui fut confirmé dans le ministère de la parole de Dieu par saint Vincent Ferrier et se donna tout entier au salut des âmes.
12*. Apud Gondar in Æthiópia, beatórum Liberáti Weiss, Samuélis Marzorati et Michǽlis Pio Fasoli da Zerbo, presbyterórum ex Ordine Fratrum Minórum et mártyrum, qui ob fidem cathólicam lapidáti occubuérunt.
11*. À Verceil dans le Piémont, en 1508, le bienheureux Jacobin de Canepacci, religieux de l’Ordre des Carmes, d’un zèle remarquable pour la prière et la pénitence.
13*. Dariórigi in Británnia Minóre Gálliæ, beáti Petri Renáti Rogue, presbyteri e Congregatióne Missiónis et mártyris, qui, témpore gállicæ perturbatiónis, nefárium iusiurándum clero impósitum recúsans, in civitáte permánsit, ut fidélibus secréto ministráret, et, cápite damnátus, in ipsa ecclésia ubi sacra mystéria celebrábat ad misericórdiam Dómini migrávit.
12*. Près de Gondar en Éthiopie, l’an 1716, les bienheureux martyrs Libéré Weiss, Samuel Marzorati et Michel-Pie Fasoli, prêtres de l’Ordre des Mineurs, qui furent lapidés à cause de la foi catholique.
J4. Bríxiæ in Langobárdia, sanctæ Terésiæ Eustóchii (Ignátiæ) Verzeri, vírginis, Institúti Filiárum a Sacratíssimo Corde Iesu fundatrícis.
13*. À Vannes, en 1796, le bienheureux Pierre-René Rogue, prêtre de la Mission et martyr. Pendant la Révolution française, il récusa le serment à la Constitution civile du clergé, demeura dans la ville pour exercer son ministère en secret auprès des fidèles, fut condamné à mort dans l’église même où il avait célébré les saints mystères et il chantait les bontés du Seigneur tadis qu’on le menait à l’échafaud
J5*. Bérgomi item in Langobárdia Itáliæ, beáti Innocéntii de Berzo (Ioánnis) Scalvinoni, presbyteri ex Ordine Fratrum Minórum Capuccinórum, qui exímia caritáte in verbo Dei diffundéndo atque in confessiónibus audiéndis enítuit.
14. À Brescia en Lombardie, l’an 1852, sainte Thérèse-Eustochium (Ignace Verzeri), vierge, fondatrice de l’Institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus.
16. Philadelphíæ in Pennsilvánia e Civitátibus Fœderátis Américæ Septemtrionális, sanctæ Catharínæ Drexel, vírginis, quæ Congregatiónem Sorórum a Sanctíssimo Sacraménto fundávit et divítias hereditátis suæ lárgiter ac benígne ad Indos Nigritásque educándos et sublevándos impéndit.
15*. À Bergame, également en Lombardie, l’an 1890, le bienheureux Innocent de Berzo (Jean Scalvinoni), prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins, qui s’illustra par une parfaite charité dans la diffusion de la parole de Dieu et dans l’audition des confessions.
Et álibi aliórum plurimórum sanctórum Mártyrum et Confessórum, atque sanctárum Vírginum.
Et en d'autres lieux, beaucoup de saints Martyrs, de Confesseurs et de  Vierges saintes.
℟. Deo grátias.
℟. Rendons grâces à Dieu.
℣. Pretiósa in conspéctu Dómini, (T.P. Allelúia.)
℟. Mors sanctórum eius, (T.P. Allelúia.)
℣. Elle est précieuse devant Dieu, (T.P. Alléluia.)
℟. La mort de Ses saints (T.P. Alléluia).
Verbum Dómini. ℟. Deo grátias.
Parole du Seigneur. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Sancta María et omnes Sancti intercédant pro nobis ad Dóminum, ut nos mereámur ab eo adiuvári et salvári, qui vivit et regnat in sǽcula sæculórum. ℟. Amen.
Que sainte Marie et tous les Saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions de Lui le secours et le salut, Lui qui vit pour les siècles des siècles. ℟. Amen.
Absente sacerdote vel diacono, et in recitatione a solo, sic concluditur:
En l'absence d'un diacre ou d'un prêtre, et dans la récitation seul, on conclut ainsi :

Dóminus nos benedícat, et ab omni malo deféndat, et ad vitam perdúcat ætérnam. ℟. Amen.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous défende de tout mal, et qu'Il nous fasse parvenir à la vie éternelle. ℟. Amen.
Et fidélium ánimæ per misericórdiam Dei requiéscant in pace. ℟. Amen.
Et que les âmes des fidèles par la miséricorde de Dieu reposent en paix. ℟. Amen.
℣. Ite in pace. ℟. Deo grátias.
℣. Allez en paix. ℟. Rendons grâces à Dieu.
Les traductions proposées ici ont pour seul but une meilleure compréhension du texte latin. Elles ne doivent pas être utilisées à la place des traductions officielles dans la liturgie en langue vernaculaire, qui sont (c) AELF.
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